Comment sensibiliser à de bonnes pratiques alimentaires ? À l'initiative de l'association Open Odyssey, des étudiants de SciencesCom ont planché sur ce thème.
Un jardin partagé dans la cour de l'hôtel de ville. Des espaces agricoles sur le toit des immeubles. Une opération de sensibilisation au doggy bag pour lutter contre le gaspillage... Ce sont quelques-uns des projets, imaginés par des étudiants en master 2 à SciencesCom. L'opération, intitulée Transition positive, est à l'initiative d'Open Odyssey, association qui oeuvre pour « la formation et la sensibilisation de la jeunesse aux grands enjeux territoriaux ».
L'objectif : faire participer les étudiants des universités et des écoles aux enjeux de demain. « Parce que ce sont des vrais viviers de compétences, insiste Samuel Tiercelin, cofondateur d'Open Odyssey. On est persuadé que ceux qui peuvent tirer le monde vers des meilleurs lendemains, ce sont les jeunes. L'idée, c'est de les faire travailler sur des projets concrets. De mettre en lien les énergies. On est un peu des décloisonneurs. »
Transition Positive ? Un concours autour de l'alimentation. « On a demandé aux étudiants de mettre en place des actions concrètes, de construire des supports de communication innovants pour sensibiliser aux bonnes pratiques alimentaires, détaille Samuel Tiercelin. Et contribuer ainsi à l'accélération des changements de comportements sur tout le cycle alimentaire, de la fourche à la fourchette. »
Depuis janvier, cent étudiants, spécialisés dans la communication et les médias, planchent sur le sujet. Suivis par Open Odysey, mais aussi par l'association Collporterre, l'Ademe des Pays de la Loire (agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et SciencesCom.
Une application pour jardiniers amateurs
Samedi, par groupe, les jeunes têtes chercheuses ont présenté leur boulot. Treize projets, au final. Ainsi Isabelle, Lise et Mathilde se sont penchés sur les jardins partagés.« Un projet choisi à cause de sa dimension de lien social et transmission entre générations », disent-elles. Leur idée ? Utiliser l'espace vert dans la cour de l'hôtel de Ville. « Il y a deux écoles à proximité, Léon-Blum et Saint-Pierre, explique Lise. On a pensé que ce jardin partagé pourrait servir à des activités de jardinage pour les enfants. »
L'idée, en tout cas, plaît bien aux écoles. Reste à convaincre la Ville. « Pour présenter notre concept, on a demandé aux enfants de dessiner ce qu'ils aiment dans un jardin. Et on a installé leurs dessins sur l'espace vert, pour interpeller la Ville ».
Toujours sur le thème du jardin, un autre groupe a imaginé de marier deux idées : des espaces communautaires agricoles et la technologie. « Le principe de Garden'R,expose François, un des étudiants, c'est d'attribuer à des habitants une parcelle à cultiver, sur le toit de leur immeuble, qui se matérialisera par un bac hors-sol. » À cela, s'ajoute une application, qui donnera des détails sur l'évolution du jardin, mais sera aussi une base d'information sur la saisonnalité des légumes, la manière de cultiver et un espace collectif d'échanges.
Prochaines étapes ? La diffusion des meilleurs travaux dans différents médias. Et peut-être, pourquoi pas, leur mise en place, sur le terrain.
Source: http://goo.gl/0usuXN
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