lundi 30 septembre 2013

Quand toit de l'université rime avec potager

Produire des aliments sur le toit de l'Université technique de Berlin (TU Berlin), tel est l'objectif de l'initiative "Essbarer Dachgarten" ("Des toits comestibles").

En septembre 2013 les étudiants de la TU Berlin ont semé sur le bâtiment principal de leur université des graines de fruits, légumes et herbes aromatiques.Cette initiative a été financée dans le cadre d'un embellissement général du campus, et se veut donc esthétique mais aussi éducative. La charte de développement durable de la TU stipule, en effet, que l'université doit devenir un lieu de formation scientifiquement pragmatique et socialement agréable afin d'offrir des conditions optimales d'apprentissage. L'initiative servira donc d'appui aux formations agronomiques dispensées par la TU. De plus, les toits seront ouverts au public, permettant ainsi aux personnes extérieures d'assister à certains cours. La récolte du jardin sera, quant à elle, distribuée aux étudiants.

En parallèle, l'initiative "Essbarer Dachgarten" s'est ralliée à l'association universitaire Kulina, afin de sensibiliser les jeunes adultes aux problèmes liés aux habitudes alimentaires.

Ce projet se veut aussi un exemple d'agriculture urbaine à Berlin et vise à inciter de gestionnaires de bâtiment à opter pour une transformation écologiques de leurs toitures. Les surfaces ainsi concernées peuvent enrichir la biodiversité locale en plantes et organismes indigènes. Durant les trente dernières années, de nombreux projets [1] d'agriculture urbaine ont vu le jour en Allemagne, comme le célèbre Prinzessinen Garten dans la capitale allemande.

Source: http://goo.gl/rQZaIO

Les marques s’inspirent du partage

Le partage est une notion ancrée en nous, pour la plupart c’est un réflexe naturel et tellement évident. Cependant l’évolution et certaines craintes nous ont amené à nous cloisonner, regardant l’autre avec méfiance.
©Jules
Nous parlons régulièrement de l’économie du partage qui remet l’humain au centre et valorise les relations entre les personnes même avec des inconnus.
Depuis quelques mois, vous n’aurez sans doute pas échappé à des spots publicitaires autour de cette dynamique. Pour des raisons évidentes, je ne citerai aucune de ces marques,je vous laisse juste un petit jeu de pistes.
Ainsi tout a commencé avec une « délicieuse » (je ne m’implique pas dans cet adjectif) boisson chaude àpartager avec ses anciens amis, histoire de prouver que le méga réseau social (celui avec l’icone bleu et blanc) n’était pas le seul à nous réunir.
Dans la même mouvance, notre ami Justin affirmait être le premier à nous avoir permis de nous retrouver et departager de grands moments autour de sa charcuterie phare. Preuve à la clé, avec une émeute de personnes déboulant chez tout le monde armées de saucisson.
Cet été, vous avez pu découvrir l’ancestrale boisson rouge et blanche affubler ses bouteilles de prénom, afin de partager le breuvage pétillant avec votre compagne, vos amis et votre famille.
Pour ne pas être en reste, la pâte à tartiner, au goût inégalable avec son huile de palme (source d’une autre pub ventant ses ingrédients), vous a elle aussi, proposé de partager les pots en les personnalisant au nom de votre chérubin ou de votre amoureux.
Un autre principe qui lui aussi permet d’amasser du monde sur les réseaux sociaux : le partage du dernier carré de chocolat. Alors qui sera le gagnant ?
Enfin, image bien réelle d’un papa bien trop connecté au monde virtuel, heureusement un bruit lui promettant un instant de douceur le fait revenir à la réalité, pour partager ce moment unique avec sa progéniture.
PARTAGE
Les publicitaires ont bien compris que cette valeur avait du poids et c’est intéressant de voir que toutes ces grandes marques surfent sur cette tendance.
Internet a permis de rapprocher les individus et de faire tomber certaines barrières, ouvrant des fenêtres sur un monde de partage dont nous n’avions même pas connaissance.
De découvrir des initiatives telles que Les gars pilleurs  dénonçant le gaspillage alimentaire à coups d’actions symboliques dans la ville de Lyon. Dans la même veine, Disco Soupe dont je parle (et participe) régulièrement, qui regroupe des personnes armées d’économes, bassines vous concoctant des plats colorés avec des légumes invendus ou abîmés.
Une autre découverte Conso Mais Autrement qui organise des rassemblements , des événements pour proposer des solutions locales et valoriser une consommation à l’échelle humaine, initiant des marchés gratuits (gratiférias) mensuels. Son action est locale (Limoges) mais l’association reste à l’écoute pour mettre des choses en place sur l’ensemble du territoire.
Créer sa communauté sur Tipkin et inviter vos amis à partager tous les objets du quotidien comme de l’événementiel, vous permet aussi de ressouder les liens. De vivre de nouvelles expériences tout en contribuant à une consommation raisonnée.
Alors ère du partage ou retour à nos convictions primaires ? Le résultat serait que cette économie est bien présente dans nos foyers et cela bien avant l’intérêt des grandes marques. Continuons à profiter de ces moments, encourageons ces mouvements et valorisons toutes ces initiatives autour de nous.
Source: GreenEtVert (http://goo.gl/deukg9)

Carrefour enfile les bottes de la relocalisation

Les représentants du distributeur Carrefour et Carrefour Market (plus de 100 enseignes en Basse-Normandie) ont, mercredi dernier à Tourville-sur-Odon/14, chaussé leurs bottes pour visiter La Ferme du Val d’Odon (Ets Duchemin). Cerise sur le gâteau d’une convention de partenariat liant l’enseigne à une quarantaine d’entreprises agroalimentaires. Maître d’œuvre : la CRAN (Chambre Régionale d’Agriculture de Normandie) et IRQUA-Normandie.

Un des messages que j’ai fait passer, c’est que la pomme de terre est un produit noble. Ce n’est pas une patate”. Droit dans ses bottes, Christian Duchemin, patron de l’entreprise éponyme, a su convaincre son auditoire. Fier d’un outil qu’il fait prospérer familialement depuis 1984, il s’est fait l’ambassadeur d’une agriculture à la fois productive, créatrice d’emplois, respectueuse de l’environnement et qui ne craint pas la grande distribution. A la Ferme du Val d’Odon, plus le cahier des charges imposé est pointu, plus on prend du plaisir à relever le défi. Sous conditions cependant : à la clé un prix et des volumes.
Du côté des représentants de Carrefour et Carrefour Market, on a apprécié le parlé vrai et en toute transparence de l’hôte du jour. “Je commercialise des pommes de terres produites et conditionnées par la Ferme du Val d’Odon depuis plusieurs années mais je n’avais jamais imaginé que, derrière, se cachait un outil d’une telle taille et à la pointe de la technologie”, avoue ce responsable d’une enseigne calvadosienne. 
Cette pointe de technologie, c’est par exemple le sachet de 450 g micro-ondable prêt en 8 mn que beaucoup ont découvert et ramené à la maison lors de cette visite.Pour Jocelyn Fontaine (responsable développement commercial-trade marketing) à la CRAN (Chambre Régionale d’Agriculture de Normandie), cette journée est qualifiée de “productive.  La relation avec Carrefour arrive à mâturité et les distributeurs acceptent désormais d’être contributifs aux différentes actions que nous leur proposons”. 

La relocalisation en marche
En jeu : une relocalisation de l’offre. “C’est une tendance de fond”, assume Jocelyn Fontaine. Une déclinaison régionale du “made in France” mais aussi un début de réponse à l’explosion du “drive. Le drive est incontournable mais il ne signifie pas plus de plus-value”, fait-on remarquer du côté de la distribution. Par contre, il va à terme impacter les linéaires en libérant un peu de place”. 
Place dans laquelle les ambassadeurs des produits locaux, marque “Gourmandie” en tête, pourraient y faire leur nid durable. 
www.lafermeduvaldodon.com

Nasce un nuovo supermercato interamente dedicato al 'bio'

Sbarca alla Spezia il primo supermercato bio NaturaSì che sarà inaugurato venerdì 27 e sabato 28 settembre in via Giacomo Doria 82, all’angolo con via Vittorio Veneto 197/A. 
Più di 200 metri quadrati di superficie, un’isola dedicata all’ortofrutta, un’organizzazione degli spazi in aree tematiche, più di 4000 prodotti biologici certificati e naturali: dai prodotti alimentari freschi ai confezionati per la prima colazione, pranzo e cena, dalle referenze prive di glutine ed i prodotti per le più frequenti intolleranze alimentari alle bevande, dai prodotti per la cura e la bellezza del corpo (realizzati esclusivamente con emulsionanti vegetali, con principi attivi naturali o di origine naturale e con tensioattivi di origine naturale) a quelli per la prima infanzia sino allo spazio dedicato ai prodotti per la pulizia della casa che, oltre ai classici prodotti confezionati, offre detersivi ecologici certificati sfusi (consentendo un risparmio di plastica e assicurando un prezzo finale molto vantaggioso, salvaguardando nel contempo l’ambiente). Un luogo dedicato al bio per rispondere alle esigenze sempre più crescenti di sicurezza alimentare, qualità e tutela ambientale. Attenzione alla sostenibilità ambientale mostrata anche in fase di progettazione e di realizzazione del supermercato. All’interno del punto vendita si trovano infatti pareti e soffitto colorati con tinte a componenti naturali, illuminazione generale con lampade a risparmio energetico, cestini per la spesa in pet riciclato.

Source: http://goo.gl/RJxuRJ

Prodotti bio, toma e maccagno nel nuovo menu per gli scolari

Rivoluzione in mensa: sarà servita solo carne piemontese
BIELLA
Prodotti «bio», a chilometri zero, e carne piemontese. Oltre che toma e maccagno. Sono alcune delle novità introdotte nel menu che da lunedì sarà servito nelle scuole del capoluogo. 
Terrà conto delle richieste formulate dal Comune nel bando per la gestione del servizio di ristorazione scolastica e asili nido, indetto da palazzo Oropa nel giugno scorso, del valore di 1 milione 560 mila euro all'anno. Ad aggiudicarselo la Compass Group Italia di Milano, che gestisce il servizio dal 2005. 
In particolare, nelle mense delle materne, delle elementari e delle medie, saranno serviti legumi secchi bio, ma anche prodotti a chilometri zero, del commercio equo e solidale, e verdura fresca per consumo a crudo biologica. 

Per quanto riguarda la carne, la scelta della Compass è ricaduta su bovino di razza piemontese Coalvi (il Consorzio di tutela della razza piemontese). 
E così, agli studenti vengono serviti per esempio manzo cotto condito con olio e limone, brasato di bovino, ma anche passato di verdure con orzo e sformato di uova e verdure. Anche i formaggi locali più conosciuti hanno fatto la loro comparsa nel menu: la toma e il maccagno. 
Come richiesto nel bando, la ditta milanese ha anche prestato particolare attenzione alla merenda delle scuole materne. E così, prima dell'uscita da scuola ai bambini vengono date non solo frutta, crostata di frutta, budino e yogurt. Il menu è più vario, e comprende anche tè e torta di mele, oppure torta paradiso, latte e cereali e pane e cioccolata. 

Source: La Stampa (http://goo.gl/EzEEhM)

vendredi 27 septembre 2013

Le packaging #Amazon Fresh ? un secret qui lui aussi donne confiance !

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Il ne faut jamais bouder les bonnes recettes... connaissez vous celle des packs de livraison Amazon fresh pour donner confiance sur les produits ''frais'' qu'il livre? Un pack 100% réfrigéré livré dans un bag ''shopping''. J'entends déjà certain dire ''t'imagine le prix que cela doit couter''' ?
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On connaissait le ''bag'' amazon fresh seule partie imergée de l'iceberg Fresh. Ce que je ne savais pas c'est que ce bag contient une caisse en polystyrène en 3 morceaux (4 côtés + couvercle haut / bas) sécurisé par un gros élastique évitant l'ouverture, glissé à l'intérieur du bag. Apparemment tout en matière recyclable.
A l'intérieur un froid ''glaciaire'' selon le cameraman, le froid est assuré ici par 4 bouteilles PET de 25cl avec de l'eau congelée..
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le froid est maintenu à l'intérieur grâce à des bouteilles d'eau congelée, visiblement suffisant vu les temps de livraison de Amazon Fresh.
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Certe, mais vu sa praticité c'est indéniable que ces packs sont archi bien conçu, rassurant pour le responsable du foyer réceptionniste de sa commande en ligne... pratique logistiquement parlant et pour une ''industrialisation'' des mise en colis.
En tout cas plus rassurant que les glacières ''douteuses'' de certains livreurs de commmandes en ligne, et de cartons ou sac plastique du drive tesl que l'on peut le connaître en France.
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Et ça plait. La preuve des clients américains le filme (c'est une grosse tendance aux états unis, filmer les déballage de produits que vous venez d'acheter et les mettre en ligne vous ne saviez pas que vous soyez content ou pas du produits que vs venez d'acheter l'important c'est de le dire et le communiquer ?).
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Il est vraisemblable que le système est repris par les livreurs pour réutilisation ?L'histoire actuelle ne le dit pas. Car ne vous trompez pas il s'agit bien de conditionnement qui sont laissé au domicile du client et non pas le matériel qui sert aux livreurs... 
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Bref Amazon sait investir, 5 ans d'essai pour trouver le mode opérationnel et après... on déploie... Bientôt en France ? Par quelle ville vont il commencer les tests? J'ai une petit idée mais je la garde pour moi . 

« Vert chez Vous », pionnier dans la livraison écoresponsable

Au fil des années, la livraison de proximité est devenue un service quasi indispensable aux citoyens des agglomérations françaises. Les entreprises proposant ce type de prestation sont légions dans l’hexagone. Mais dans un environnement urbain de plus en plus congestionné, la question de la pollution est devenue un véritable problème écologique et sanitaire. Dans ce contexte, des professionnels du secteur sensibles à ce danger apportent des solutions. Vert chez Vous, première entreprise de livraison écoresponsable française fait partie de ce cercle de pionniers. Dans une interview qu’il nous a accordé, Gautier Darbas, directeur de l’antenne toulousaine de Vert chez Vous explique comment cette entreprise a gagné le pari d’allier écologie, performance de service et compétitivité.
©Vert chez Vous
Comment est née l’idée de développer une entreprise de livraison écoresponsable ?
L’idée est née d’une rencontre entre trois hommes d’expérience, particulièrement sensibles aux questions liées au développement durable. André Labatut, PDG du groupe de transport et logistique du même nom avait déjà initié des mesures écoresponsables pour l’activité de son entreprise (entrepôt respectant des normes écologiques, camions de transport à gros volume fonctionnant au gaz naturel pour véhicule, etc.). Erick Orliaguet qui dirige le groupe de transport Tendron. Gilles Manuelle, enfin, était déjà propriétaire d’une entreprise de livraison écoresponsable pour des colis de moins de 30 kg. La Petite reine, nom de cette entreprise, était une des premières  à utiliser des vélos-cargo triporteurs pour livrer ses clients. La somme des compétences de ces trois entrepreneurs a donc abouti à la création en juin 2011 de Vert chez Vous, destinée à pousser le concept de logistique écoresponsable encore plus loin. L’idée était de fournir un service de livraison haut de gamme et abordable, tout en respectant pleinement l’environnement.
Le transport écoresponsable passe-t-il forcément par une distribution multimodale, modèle choisi parVert chez Vous?
En fait cela dépend des contextes dans lesquels ce type d’activité est développé. Paris, première ville où le projet Vert chez Vous a été déployé, s’est révélée fort propice à ce type de gestion. La Seine étant une voie d’accès très pratique pour rejoindre les arrondissements principaux de la capitale, nous avons eu l’idée d’utiliser une péniche comme entrepôt mobile duquel partent les vélos-cargo triporteurs pour les tournées de  livraison.
Pour ce qui est de la ville de Toulouse et sa périphérie dont je m’occupe, c’est différent. La configuration de la ville nécessite peut-être moins de gestion multimodale.
Je dirais donc que le transport écoresponsable passe surtout par une bonne connaissance des terrains sur lesquels nous intervenons, mais aussi pars notre volonté d’optimiser au maximum notre impact carbone sur l’environnement local.
Dans quelles villes avez-vous déployé vos services ? Sont-elles choisies selon des critères spécifiques ?
Après deux ans d’activité, nous avons déployé nos services sur Paris, Toulouse, et plus récemment Bayonne. Ces villes sont choisies selon deux critères essentiels. D’une part, la présence d’un potentiel de livraison suffisamment important auquel Vert chez Vous peut apporter ses services. D’autre part, le degré de congestion élevé d’une ville est favorable à l’implantation de l’entreprise qui a pour vocation de contourner cet obstacle lors de ses prestations.
Quels sont les clients qui vous sollicitent le plus ? Pourquoi vous choisissent-ils ?
Pour l’instant, les clients qui nous sollicitent le plus sont des entreprises. On est dans une logique de service B to B. Les raisons pour lesquelles ces clients nous choisissent tiennent du fait que nous arrivons à leur proposer une prestation aussi performante qu’écoresponsable. S’inscrire dans une démarche écologique est une très bonne chose. Mais il faut que le service qui l’accompagne soit pleinement satisfaisant pour nos clients. C’est dans cette optique que nous avons développé en interne un logiciel unique qui permet une gestion précise et transparente des colis (traçabilité permanente des produits transportés, SMS informant que le livreur est à l’approche de l’adresse de livraison, alerte en temps réel en cas de complications, etc.).
Grâce à cet outil d’optimisation, on évite les ratés, ce qui est un peu la bête noire du monde de la logistique.
Parce que vos services sont écoresponsables, leurs coûts sont-ils beaucoup plus élevés que ceux des autres professionnels du secteur, ou avez-vous réussi à les rendre abordables au plus grand nombre ?
Dès son origine, Vert chez Vous s’est fixée le défi de proposer une prestation compétitive, à la fois pointue mais abordable. Pour ce faire nous avons dû être ingénieux. La clef dans ce secteur est l’efficacité dans la gestion des marchandises. L’interface de gestion dont j’ai évoqué les caractéristiques juste avant nous a ainsi permis d’optimiser au maximum cette efficacité.
Est-il possible de faire de la livraison longue distance écoresponsable ?
Oui c’est tout à fait possible. Le Groupe de livraison Labatut à laquelle appartient Vert chez Vous propose déjà ce type de prestation avec une flotte de camions roulant au gaz naturel pour véhicule (GNV). Ceci dit cette manière de travailler n’est pas dominante dans le secteur de la logistique à l’heure actuelle. La marge de développement est donc énorme.
Comment voyez-vous l’avenir de la logistique transport ? Le transport écoresponsable sera-t-il démocratisé ?
Je l’imagine écoresponsable à 100%. Cependant, l’avènement de cette perspective ne sera possible que si chaque entreprise de transport développe sa sensibilité écologique d’une part, et investit suffisamment pour allier cette optique à la performance requise dans ce métier.
Cela risque de prendre du temps, mais j’ai bon espoir !
Source: Green et Vert (http://goo.gl/Dpb7zW)

Working ToWard “Zero Waste” in Packaging

Un document PDF de deux pages avec des liens
http://goo.gl/DCd4zE

Consommation durable et Typologie de consommateurs 2013 – PLUS RADICAUX ET IMPATIENTS !

Le débat actuel sur la transition énergétique pose la question de notre consommation et de nos modes de vie. Ethicity dans sa contribution au débat rappelait en avril dernier la prise de conscience et la volonté de changement et d’action des français pour une consommation plus responsable.
Pour mieux comprendre les motivations et leviers de changement de comportement des français, Ethicity présente aujourd’hui une analyse plus fine des résultats de son étude[1] à travers une typologie de 8 groupes de consommateurs et son évolution par rapport à 2011.



La fin du Déni ?
Alors qu’en 2011 et 2012, nous estimions à un tiers la population totalement imperméable aux enjeux et solutions pour une consommation plus responsable, on observe cette année une augmentation du niveau de conscience dans tous les groupes avec le rattrapage et l’augmentation de la perméabilité des types les moins sensibles et engagés. En effet, la perte de confiance dans les politiques et les entreprises/les marques, le besoin d’essentiel et d’être rassurés sur les fondamentaux des produits (sécurité, qualité, traçabilité) touche tout le monde et laisse de moins en moins de personnes indifférentes. La moyenne des français bascule vers une attente de l’autrement et croit en la nécessité du développement durable. On observe d’ailleurs une plus grande hétérogénéité socio-culturelle dans les groupes, notamment chez les plus impliqués.
Ces phénomènes illustrent un cycle d’intégration du développement durable dans les habitudes des français, car avec la fin du déni, vient le début de l’action pour ceux qui étaient moins engagés.

Les plus engagés s’impatientent et se radicalisent…
Les éclaireurs réactifs (de 10% à 10.5%)
Le développement durable est pour eux une réalité très concrète : ils sont toujours inconditionnels et encore plus engagés qu’avant, notamment en faveur de la justice sociale. Ils agissent davantage dans leur consommation que ce soit pour récompenser les bonnes pratiques ou sanctionner les mauvaises. Ils veulent que l’information circule et sont des influenceurs critiques et plus pessimistes.
En effet, d’après notre analyse de 5 secteurs : Ils consomment plus de produits issus de l’agriculture biologique (alimentaires, produits d’hygiène), utilisent plus de marques vertes (produits d’entretien) et d’éco-recharges.

Les verts-bâtisseurs impatients (de 9.4% à 11.3%)
Ils sont plus contraints financièrement dans leur consommation et attendent donc un changement rapide et des solutions pour pouvoir agir quand même à leur niveau : des prix plus bas des produits verts, plus de choix. Ils agissent par le consommer malin : consomment des produits de saison, des produits d’occasion. Ils privilégient une consommation de qualité plutôt que de quantité, avec des produits meilleurs pour la santé et respectueux de l’environnement. Ils se rapprochent des éco-restreints et il y a un danger qu’ils finissent par basculer dans le pessimisme si rien n’est fait.

En effet, d’après notre analyse de 5 secteurs : ils consomment un peu plus d’aliments bio, mais moins de marques vertes (produits d’entretien) qui perçues comme chères, et sont toujours plus que la moyenne des français à vouloir une voiture hybride ou électrique.

Les bio-beaux exigeants (de 14% à 12.4%)
Privilégiés, à l’aise dans notre société actuelle, ils recherchent le bien-être et sont très attentifs à leur santé. Ils agissent moins qu’avant (économies d’énergie, tri), ils ne se privent pas et leur consommation reste stable. Ils consomment toujours autant mais plus de produits durables car ils veulent des produits sûrs et de qualité. Ils ont, de ce fait, beaucoup d’attentes en matière d’information globale et de produits afin de faire les meilleurs choix.

En effet, d’après notre analyse de 5 secteurs : ils consomment plus de produits alimentaires issus de l’agriculture biologique, mais font peu attention aux économies d’énergie, d’eau et au tri sélectif.
Les bonne-conduite optimistes (de 6.6% à 7.3%) 
Un groupe stable et âgé, ils sont toujours exemplaires, et attentifs à l’éthique, à la recherche des bonnes actions à accomplir. Ils croient en l’avenir de notre société, mais sont très préoccupés par le chômage et la crise du pouvoir d’achat. Ils sont devenus encore plus radicaux dans leurs convictions, et utilisent leur consommation comme moyen d’action pour lutter contre les problèmes de société. Ils consomment malin et privilégient les circuits courts, les produits locaux et les produits de saison.

… d’autres prennent davantage position
Les perméables pragmatiques (de 9.3% à 11.9%)
Groupe qui progresse le plus, ils sont plus préoccupés par le sujet qu’avant. Ils ont été sensibles aux campagnes de sensibilisation et veulent encore plus d’information. Plutôt dans l’action ciblée et concrète, ils acquièrent les gestes et la motivation pour agir sur ce qui est à leur niveau (local, impact sur l’emploi, répartition plus juste de la valeur). Ils ont compris qu’il fallait gérer leur consommation et l’utilisent au profit des enjeux sociaux et locaux.
Les minimiseurs réveillés (de 17.9% à 17.1%)
Alors qu’ils étaient dans le déni, ils ont pris conscience de la nécessité du développement durable. Cependant, ils restent très méfiants dans l’information et les produits qui leurs sont proposés, surtout par les grandes entreprises. La société de surconsommation les énerve et ils préfèrent la qualité et la durabilité plutôt que la quantité. Ils restent dans la déconsommation car ils commencent à souffrir financièrement, mais essayent d’agir notamment en achetant local et en évitant le gaspillage.

Certains ne changent pas
Les consophages toujours (de 17.2% à 14.1%)
Ils sont un peu plus conscients de la nécessité de réformer les choses, mais ils ne se sentent pas concernés et n’agissent pas au quotidien dans ce sens. Nostalgiques, ils recherchent la simplicité d’avant et les prix bas. Ils restent dans la possession et ne veulent pas faire de sacrifices, même s’ils ont moins peur de manquer. Ils sont moins frustrés et plus optimistes qu’avant.

La fatigue des éco-restreints !
Les Eco-restreints fatigués (de 15.6% à 15.3%)
Leur nombre est stable, mais ils ressentent de plein fouet les effets de la crise, se marginalisent et rejettent complètement le développement durable. Anxieux et proches des préoccupations matérielles, les seuls efforts qu’ils s’autorisent sont ceux permettant de faire des économies (énergie, eau, gaspillage). Ils ont une sensibilité forte à tout ce qui touche au vivant et à la biodiversité, mais démotivés et très pessimistes et n’ont plus le temps ni l’énergie à consacrer à ces problématiques.
En conclusion, sur fond de prise de conscience, on observe un double mouvement dans une société en transition : contraction, nervosité, et aspiration au changement. A l’heure où le mobile et les réseaux permettent l’accès à tous à l’information, l’enjeu aujourd’hui est de réussir à répondre au besoin qu’ont les français de retrouver du lien, qu’il soit social, avec la nature ou avec l’origine des produits.

[1] Résultats de l’enquête Ethicity menée par Kantar Media Intelligence auprès d’un panel représentatif de la société française de 3577 individus âgés de 15 à 74 ans. Enquête terrain auto-administrée par voie postale du 21 février au 14 mars 2013. Utilisation de l’échantillon SIMM / TGI  2012 en Access Panel. En partenariat avec Aegis Media Solution.

Source: http://goo.gl/BdWzCA

Consommation : vers la fin des magasins bio traditionnels ?

La démocratisation des rayons bio ou de produits verts est évidente dans la grande distribution : plus un hypermarché sans son rayon BIO. Les linéaires fleurissent de produits naturels de terroir, sans gluten ou encore de produits écologiques. Les circuits de distribution traditionnels, les « magasins bio » et autres Biocoop souffrent-ils de cette nouvelle concurrence ? Ou bien profitent-ils de l’engouement général ?
Distribution – A qui profite le bio ?
magasin-bio-carrefour-fruits-legumesCarrefourAuchan,  LeclercMonoprix etc. : ils sont nombreux à s’inscrire sur le créneau du bio. Double avantage pour eux : la vente de ces produits est plus rentable (nb. La marge sur ces produits grimperait jusqu’à 35-40% contre 25-30% sur des produits non bio) et elle est plus valorisante pour leur image.
Chacun s’attèle donc à mettre en évidence des produits issus de l’agriculture biologique : tête de gondole, rayons élargis et spécialisés ou encore développement de leurs propres produits et marque bio. Et tout cela, à grand renfort de marketing.
Face à eux, des enseignes spécialisées dans la vente de produits bio, telles que Biocoop, la Vie Claire ou encore Naturalia du groupe Monoprix. Ces dernières se partagent le marché  avec la grande distribution : 49% des ventes du marché de produits bio sont réalisés par les grandes surfaces alimentaires (GSA) et 25% par la distribution spécialisée Bio en réseau (source : Agence Bio 2011).
agriculture-biologique-300x53.jpgLoin de souffrir de cette nouvelle concurrence, les enseignes de distribution traditionnelles ou les « magasins bio » profitent de l’aubaine : à l’heure où les consommateurs souhaitent avoir une traçabilité des produits qu’ils consomment, ces enseignes se placent comme la réponse idéale. Et le nombre de consommateurs ne fait que croître, faisant du marché bio un marché en expansion.

Les spécialisés des grands distributeurs

 Il faut noter que certains grands distributeurs ont une démarche intermédiaire : ils créent des entités spécialisées (en plus des rayons bio dans l’enseigne générale) :
C’est le cas d’Auchan qui a créé Mieux Vivre, une boutique de produits « verts » (qui est d’ailleurs partenaire de consoGlobe),  ou de Carrefour qui teste des magasins spécialisés, des sortes de Biocoop à la mode Carrefour : Le nouveau magasin Bio de Carrefour.
En 2011, Auchan avait ouvert Auchan City, destiné à vendre du bio en magasin de proximité. Le 15 mai 2012, Auchan  a inauguré un magasin 100% bio, Coeur de Nature à Brétigny (91), sur une surface de 1000 m² avec une offre complète de produits issus de l’agriculture biologique ou éco-labellisés alimentaire et non-alimentaire.  Leclerc pour l’instant est en retard mais a l’air offensif avec son site comparateur de produits bio. (Auchan lance des produits respectueux de l’environnement).

Qui aura la plus grande part du gâteau BIO ?

La Grande Distribution peut-elle être durable ?
Cependant, il est évident que la grande surface fait de l’ombre aux enseignes spécialisées, mais ces dernières relèvent les manches pour ne pas se faire distancer : elles élargissent leur gamme et proposent une diversité de produits quasi impossible à concurrencer par les grandes surfaces. Elles tentent aussi de reproduire les méthodes utilisées par leur concurrent, à savoirdiversifier leurs services en proposant des rayons traiteurs ou encore des plats préparés.
Enfin, elles se targuent  de développer de nouveaux outils de communication tels que les catalogues promotionnels, pour promouvoir leur offre. Ainsi, elles  attirent une nouvelle clientèle, celle qui se contente d’acheter 2-3 produits bio en grande surface. Cette même clientèle qui  se dirige plutôt dans les magasins spécialisés pour remplir son panier bio.

Les « magasins bio » ont encore de beaux jours devant eux…

magasin biocoopAinsi, et malgré une concurrence croissante des grandes surfaces, les magasins spécialisés tirent leur épingle du jeu. On compte quelques 2000 points de vente spécialisés en France. Biocoop, premier réseau spécialisé français, connaît un développement régulier, avec la création d’une trentaine de nouveaux magasins par an, depuis 2008.
Qui plus est, le bio en grande surface risque à terme de se banaliser et de renouer avec ses travers: avec la trop faible capacité de production bio actuelle et la recherche incessante de prix cassés, les grandes surfaces pourraient être enclines à importer 50% des produits.  Ce qui serait contre-productif et rebuterait les clients à acheter du bio en grande surface. Il faut dire que la compatibilité de la démarche de l’hyper et du bio fait toujours débat.
Alors pas de quoi se faire du souci : le bio progresse depuis une dizaine d’années, et grandes surfaces et magasins traditionnels auront chacun leur part du gâteau ! D’ailleurs les premiers chiffres publiés aujourd’hui même sur la croissance du bio en 2013 le confirme… , voyez les chiffres du Planetoscope : la vente de produits bio en France
Source: Consoglobe (http://goo.gl/NrmE0A)

jeudi 26 septembre 2013

Zero Waste - Business Style

What does it take for a business to go ‘Zero Waste’? Here’s the answer in nine clear steps. The steps are from General Motor’s document ‘The Business Case for Zero Waste.’ Businesses of any size can benefit from following them.
 1) Track Waste Data: You need to know what waste you are making, in order to find solutions to make it go away. At Proctor and Gamble, to qualify for ‘Zero Manufacturing Waste to Landfill’ status, sites must have three months of data entered into their eGreen electronic tracking program demonstrating that they are not sending any hazardous or non-hazardous waste to landfill or incineration without energy recovery.
 2) Define Zero Waste: There is no current industry standard for the term zero waste, and definitions can vary across companies. According to the Zero Waste International Alliance, businesses that achieve more than 90 percent diversion of waste from landfills and incinerators are considered acceptable in achieving zero waste.
 Many businesses use the term ‘Zero Waste to Landfill’ because waste-to-energy can fit within that term.
 3) Prioritize Waste Reduction Activities: To achieve zero waste, businesses should follow the waste reduction hierarchy, reduce first, then reuse and recycle. For example, by following this path, Mars Petcare sites in Peterborough and Melton, U.K., achieved their zero waste to landfill target well ahead of their 2015 goal. Waste from both sites is reused, recycled or used as fuel on site.
 4) Engage Employees and Build a Sustainability Culture: Zero waste isn’t just for the manufacturing floor, it’s for the offices and lunchrooms too! At Nestle, they run campaigns to encourage employees to reduce food waste in canteens and factories. At their headquarters, for example, an awareness-raising campaign resulted in a 30% reduction in food waste.
 5) Strengthen Supplier Partnerships: Waste reduction happens best when suppliers are committed to products being used for their intended purpose. At General Mills, they worked with their supply chain to establish new systems to more effectively capture food for donation, rather than composting it or sending it to the landfill. In 2012, they donated more than 10,000 tonnes of food to charitable organizations, including surplus ingredients and over-runs of products with seasonal or promotional packaging.
 6) Resolve Regulatory Challenges: Sometimes the roadblock to reducing waste is red tape, not lack of innovation or funds. Unilever has committed to not only zero manufacturing waste to landfill, but also to zero packaging to landfill once it reaches the consumer. They are working to increase their capacity to engage with governments and other stakeholders to find the best policy solutions to drive up recycling rates, which may vary from country to country. They have appointed an advocacy manager to encourage change in government waste and recycling policy and to engage in public debate about this issue.
 7) Achieve Landfill Free: It’s nice to be able to say that the list of zero waste companies is growing steadily. The latest in the news is MillerCoors Trenton brewery which has recently become the company’s first landfill-free facility, and the world’s first zero waste mega-brewery.
 8) Improve Efforts: There’s always room for improvement, right? Check out Frito Lay’swebsite for a chronological list of their continuing steps to minimize waste.
 9) Share Best Practices: Industry has quickly found that zero waste is done better together. Competing companies often rely on similar supply chains...and they all need those suppliers to buy into their zero waste goals! In the US, both the vehicle industry and the food industry have created their own waste reduction alliance groups.

Quatre ans de mutations de la distribution alimentaire

Extrait : Impressionnant. C’est bien à une spectaculaire recomposition des lignes de force de la distribution alimentaire en France que l’on assiste depuis les réformes successives de la Loi Galland. Pour preuve, la comparaison des poids respectifs des champions du secteur sur les 4 dernières ...

Suite payante à l'adresse http://goo.gl/oRgvfw

Modes de distribution pour les circuits courts alimentaires : Quel contrat entre les parties ? Quels avantages ? Quels inconvénients ?

Vous êtes producteur, distributeur, consommateur ou acteur intéressé par les circuits courts ? Inscrivez-vous sans tarder à la journée d'informations et d'échanges qui aura lieu le 22 octobre 2013 au Perron de l'Ilon à Namur. Les « circuits courts » se développent de plus en plus en Wallonie et ailleurs pour répondre aux problématiques environnementales, économiques ou sociales liés aux excès du modèle agro-alimentaire occidental. Dans le cadre du Réseau des Acteurs Wallons pour une Alimentation Durable (RAWAD), le groupe de travail « circuits courts » souhaite soutenir le développement des circuits courts alimentaire en organisant des journées de rencontres et de débats avec l'ensemble des acteurs concernés [..]

Un arbre de possibilité pour faciliter le recyclage de nos déchets

Renconte avec Lemon Tri, jeune entreprise qui permet aux sociétés, collectivités locales et campus universitaires, de limiter leur empreinte environnementale. Comment ? En proposant des machines intelligentes qui trient et recyclent nos déchets « boissons ». Un concept innovant et solidaire qui séduit de plus en plus de clients.
©Lemon Tri
Qui sont-ils ? Que font-ils ? Explications
Lemon Tri, c’est l’histoire d’une jeune entreprise initiée par deux fondateurs et amis d’enfance, Emmanuel Bardin et Augustin Jaclin. En installant des machines de tri au sein même de nos entreprises, Lemon Tri assure non seulement la collecte et le recyclage de nos emballages « boissons » [cannettes, gobelets, bouteilles en plastiques] mais garantit l’efficacité de son dispositif en récompensant les individus agissant par ce geste en faveur de l’environnement.
La naissance de l’idée et de l’envie
Animés par l’envie d’entreprendre, et désireux que leur action ait un impact positif sur nos sociétés, c’est en voyageant qu’Emmanuel et Augustin ont eu leur idée d’entreprise. Frustrés et révoltés non seulement par la quantité de déchets amoncelée dans nos poubelles, mais également par le gâchis de matières premières que ce « non-recyclage » représente, Emmanuel et Augustin ont profité de leurs périples pour observer les bonnes pratiques développées par différents pays. Ils ont pu alors réfléchir à une solution innovante et adaptée au contexte français. Leur intérêt commun pour la technologie et le green business n’a fait que renforcer leurs motivations. Ils se sont alors concentrés sur une partie bien spécifique de nos déchets : les emballages de boissons.
Pourquoi est-ce nécessaire ? La raison d’être du projet
En France, près de 5 milliards de gobelets et 3,5 milliards de canettes et bouteilles sont consommés chaque année, chez nous, au bureau, au sport, dans la rue… Une partie de ces déchets est recyclée grâce au système de tri sélectif mis en place par les localités et municipalités au service des foyers.  Mais reste toutes les boissons que nous consommons en dehors de chez nous…
Une grande partie de cette consommation a effectivement lieu dans nos bureaux où l’on retrouve des distributeurs automatiques ou des machines à café. Les canettes, bouteilles en plastiques ou gobelets s’accumulent dans les poubelles de nos cafétérias, restaurants, campus, galeries commerciales ou encore hôpitaux. En effet, le taux de recyclage des emballages de boissons demeure faible en France. Selon Lemon Tri, seuls 60% des canettes, 52% des bouteilles et 1% des gobelets sont actuellement recyclés.
Lemon tri s’est donc attaqué à cette partie du problème : Comment récupérer et recycler tous ces emballages consommés en dehors de nos foyers ? Comment inciter intelligemment les entreprises et les individus à agir, à recycler pour que ce geste simple devienne une habitude ?
C’est en partant de ce constat que Lemon tri a développé un service global et clef en main, qui apparaît comme une solution efficace et adaptée aux besoins des entreprises.
Un principe, deux machines
Ressemblant en apparence à des distributeurs de canettes, les machines de Lemon Tri collectent et procèdent elles-mêmes au tri de vos emballages boissons. Emmanuel et Augustin ont étroitement collaboré avec des industriels afin de créer un produit unique et performant. De cette association sont nées deux « mini centres de tri » qu’on appelle également « distributeurs  inversés » (Reverse Vending Machines).
Adaptées
« Adaptées » car Lemon Tri dispose de deux machines de tri « Easy » et « Global » munies chacune de plusieurs options qui leur permettent de s’adapter véritablement aux besoins et contraintes de leurs clients en terme de robustesse, d’espace, de volume de déchets à traiter, ou encore de typologie d’emballage à traiter.
Smart
« Smart » car chacune des machines dispose d’une intelligence artificielle. Elles sont donc capables de différencier automatiquement et instantanément différents matériaux entre eux, même s’ils apparaissent semblables. Le tri est efficace et performant.
Pour un service clef en main
Lemon Tri s’occupe de tout. La jeune entreprise prend tout en charge, de l’installation de la machine jusqu’à la valorisation des emballages. Lemon tri travaille en effet pour chaque matière avec les filières de recyclage les plus proches et les plus performantes pour optimiser la fin de vie des bouteilles, canettes et gobelets récupérés chez ses clients.
Economique
De plus en plus d’entreprises, dans le cadre d’une démarche RSE, cherchent à augmenter leur capacité de recyclage sur leurs déchets tertiaires mais sous-estiment le coût de lancement d’une telle démarche. Entre les heures de ménage, l’achat de poubelles, les espaces de stockage, la rotation des bennes, sans parler de la communication interne et externe pour fédérer l’ensemble des parties prenantes, la note peut devenir élevée,  sans garantie de résultats. Avec la solution de Lemon tri, une partie des efforts sont réalisés par les collaborateurs eux-mêmes et les flux sont centralisés dans les machines. Chaque client peut ensuite consulter en ligne ses performances de tri, ce qui simplifie les travaux de reporting souvent chronophages.
Chiffré et transparent
Lemon Tri souhaite promouvoir une gestion du recyclage transparente et compréhensible. C’est dans cette optique que Lemon Tri a créé une partie connectique entre les clients et leurs machines. Chaque déchet inséré est comptabilisé et Lemon tri met à disposition des entreprises un outil qui permet de connaitre les quantités exactes collectées puis recyclées. L’efficacité de leur dispositif offre donc un meilleur contrôle sur les coûts liés au traitement des emballages. Le recyclage devient plus transparent, factuel et chiffré.
Ludique et valorisant
Lemon Tri a pour ambition de changer la perception du développement durable, et de dépoussiérer le tri sélectif. La volonté des deux fondateurs est de faire en sorte que le tri n’apparaisse plus comme contraignant mais devienne ludique et valorisant. En effet, pour chaque canette déposée dans ces machines, l’utilisateur a une chance de remporter un cadeau solidaire ou cumule des points sur un compte en ligne. Ce système incitatif et amusant, basé sur un principe de récompense individuelle, est un excellent moyen de garantir l’efficacité des machines. Chacun est motivé à recycler. Ce geste simple a alors plus de chance de devenir une habitude « durable ».
Lemon tri offre donc un service global et facile d’utilisation tant pour les collaborateurs que pour les entreprises. Leur approche scientifique offre un triple bénéfice : économique, écologique … et solidaire.
Solidaire
Dès les débuts de la création de leur entreprise, Emmanuel et Augustin ont voulu également s’inscrire dans une logique socio-environnementale et solidaire. Ils ont concrétisé cette volonté dès le 1er euro rentré dans leur caisse.  Leur choix s’est tout naturellement porté vers 2 associations. La première, Bouée d’espoir, a pour vocation d’aider les hommes et les femmes à faire front contre l’exclusion et la deuxième, Pur Projet, permet aux entreprises de compenser leur empreinte carbone en participant à la reforestation d’espaces naturels.
Leur ambition et leurs réussites
L’ambition de Lemon tri est d’apporter une solution efficace qui facilite le recyclage. L’offre de Lemon Tri a déjà conquis plusieurs entreprises… et pas des moindres. Ils peuvent se targuer aujourd’hui de compter parmi leurs clients 15% des entreprises du CAC 40. Des campus universitaires, zones de restaurations collectives, écoles et universités de tous secteurs ont également été séduits par leur solution et de plus en plus de centres sportifs rejoignent le mouvement. Sur ce marché en plein développement, de nouvelles opportunités sont à prévoir et Lemon tri ne compte bien évidemment pas s’arrêter là.
Ce que d’autres ont vu comme une contrainte, Lemon Tri l’a perçu comme une opportunité. S’attaquer au recyclage « hors foyer » n’est pas une mince affaire, et cette jeune entreprise est en train de relever le défi avec brio. Lemon Tri a trouvé une solution innovante et efficace pour augmenter le recyclage effectif de nos emballages boissons. Un petit geste pour un gros impact si nous nous y mettons tous.
Source: Green et Vert (http://goo.gl/WmwEoR)