Coop a ouvert une filiale virtuelle dans le passage sous-voies de la gare de Zurich. Contrairement aux magasins habituels, celui-ci se compose uniquement de deux murs sur lesquels ont été placardés des affiches. Celles-ci montrent environ 350 articles que les clients peuvent scanner à l'aide de leurs smartphones. Pour cela, il suffit de télécharger l'Application Coop. Une fois les courses enregistrées, elles sont livrées directement à la maison à l'heure souhaitée par le client. Le prix des produits sont les mêmes que dans les magasins Coop standards.
Étalages virtuels chez Google Ce printemps, Coop a également inauguré un cyber-supermarché dans les locaux de l'entreprise Google à Zurich. Un mur de la cafétéria a été placardé avec divers articles du distributeur. Les personnes qui viennent scanner leurs courses durant leur pause peuvent venir les récupérer à la sortie du travail.
De nouvelles manières pour faire ses courses
Les distributeurs n'ont cessé d’innover ces dernières années pour attirer sa clientèle. En 2011, Coop avait lancé le premier drive-in pour les consommateurs. Les commandes sont prises en ligne. Les achats peuvent ensuite être récupérés le même jour. La première station du genre a été installée le 23 novembre 2011 à Zurich. Le premier guichet à avoir vu le jour en Suisse romande a été inauguré en mai 2013 à Allaman. Le géant orange a fait de même en lançant sont projet Le-Shop-Drive-in en automne 2012 à Studen. Également pour s'adresser aux pendulaires, les CFF ont lancé en décembre 2012, en collaboration avec Le Shop, un projet-pilote à Zurich et à Lausanne. Les clients peuvent commander leurs courses en ligne et aller les récupérer au guichet des bagages dans les deux gares en question.
Avec cette nouvelle offre, le distributeur essaie de conquérir une nouvelle clientèle: les pendulaires. On estime en effet que plus de 40'000 personnes transitent par la gare de Zurich tous les jours. «C'est une bonne idée. Le concept devrait bien fonctionner si les filiales sont installées dans des lieux très fréquentés», estime Gotthard F. Wangler, expert en marché de détail. Un avis partagé par Peter Fickentscher, qui réalise des études de marché pour l'entreprise GfK : «Je pense que l'offre aura un grand succès auprès des personnes qui ont grandi dans un environnement où les ordinateurs, Internet et les téléphones portables sont omniprésents.»
Pour l'instant, le supermarché virtuel est un projet-pilote qui durera quatre mois. «Si les résultats sont convaincants, nous envisagerons de créer des cyber-filiales dans d'autres endroits en Suisse», affirme le porte-parole de Coop, Urs Meier. «Ce genre de magasins pourraient aussi voir le jour en Suisse romande, mais nous n'avons pas encore déterminé combien et où ils seront installés», confirme un autre porte-parole du distributeur. Un projet similaire avait déjà vu le jour en 2012 pendant six mois dans la ville de Zurich. De son côté, Migros confie ne pas avoir développé un tel concept. Le géant orange se concentre sur son offre déjà existante (voir encadré).
Le concept du shopping virtuel a déjà rencontré un vif succès en Corée. En 2009, la chaîne de magasins Tesco a installé plusieurs «faux» étalages dans des stations de métro. En un an et demi, la firme comptait 76% de clients en plus.Ses ventes ont également augmenté de 140%.
Source: 20Minutes (http://goo.gl/oOKKRs)
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