D'un côté les Sages pointent du doigt des découvertes peu ragoutantes sur certains produits d'entrée de gamme, de l'autre les autorités sanitaires se veulent rassurantes, il y a des contrôles... même s'ils restent insuffisants.
C'est un rapport accablant que la Cour des Comptes a rendu public en février dernier au sujet des produits "premiers prix".
Un rapport qui met en cause le manque de contrôle.
De son côté,
la Direction générale de l'alimentation (DGAL) se veut rassurante. Des contrôles il y en a, a-t-elle tenu à rappeler jeudi 29 mai : 85.000 l'an dernier. Un nombre encore insuffisant.
La Direction de l'Alimentation manque de moyens
Avec 4.700 inspecteurs de contrôle, la Direction générale de l'alimentation a effectué 85.000 contrôles en 2013. Ils ont entraîné 4.000 mises en demeure, 1000 procès verbaux et la fermeture de 600 établissements.
La DGAL a sous sa coupe 400.000 entreprises alimentaires susceptibles d'être contrôlées, plus 500.000 exploitations agricoles. Et elle s'occupe à la fois des pesticides, des fraudes à l'étiquetage des animaux, des médicaments qu'on leur donne, de la conservation des aliments à la listeria dans les fromages. Un champ gigantesque. Alors que les moyens ont diminué : 300 équivalents temps plein ont été supprimés entre 2009 et 2012.
Des entreprises rarement sanctionnées
La Cour des comptes, dans son rapport rendu public en février, dénonce donc des contrôles trop peu nombreux. Les Sages déplorent que les contrôles défectueux ne donnent pas toujours lieu à des sanctions.
Et que l'auto contrôle, le fait que chaque entreprise doit pratiquer ses propres tests, ne soit pas assez efficace, notamment parce qu'en cas de contrôle non conforme, le laboratoire n'est pas contraint de le dire aux autorités.
Source: http://goo.gl/6xKb17
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