mercredi 14 mai 2014

Etiquetage alimentaire: les consommateurs réclament des logos simples

Des associations de consommateurs et de patients réclament un étiquetage plus clair pour aider les consommateurs à manger moins gras, moins salé et moins sucré. Ils estiment se heurter à la résistance des lobbies de l'industrie agroalimentaire.


A quand des logos simples et compréhensibles? Une pétition a été lancée mardi par des associations de consommateurs, des patients et des sociétés savantes médicales.

Cette "pétition citoyenne" en faveur d'un logo nutritionnel simple se heurte à la résistance des lobbies de l'industrie agroalimentaire, affirme le collectif, qui espère "peser" sur le gouvernement afin que cet étiquetage soit intégré dans la loi de santé publique à venir. L'objectif n'est pas de "pénaliser" ce secteur de l'économie, "mais de travailler avec lui pour améliorer l'offre", assure le collectif.
    
Dans une lettre ouverte au Premier Ministre, il rappelle que cette "mesure proposée" dans le rapport sur la nutrition et la prévention remis en janvier dernier à la ministre de la Santé par le Pr Serge Hercberg, "est d'un grand intérêt pour aider le consommateur à orienter ses choix" pour éviter de manger trop gras, trop sucré ou trop salé.



Des repères sur l'avant de l'emballage

L'idée est de pouvoir "comparer la qualité nutritionnelle des différents aliments entre eux" et même de comparer des plats ou produits de marques différentes. Par exemple, pour choisir des "céréales" du petit-déjeuner moins grasses ou moins sucrées, ou encore les lasagnes bolognaises qui ont le meilleur "profil nutritionnel".
L'étiquetage à l'arrière de l'emballage (tableau nutritionnel et liste des ingrédients) est "compliqué", d'où l'idée de créer des repères faciles à comprendre par le biais d'une échelle de qualité nutritionnelle bien visible "sur la face avant des emballages".

L'échelle se décline en 5 classes avec des couleurs, du vert au rouge, et des lettres, de A à E. Le logo "A vert" étant la meilleure note et le "E rouge" la moins bonne. Cette échelle devrait être apposée sur les emballages des aliments et boissons, manufacturés pré-emballés et sur tout plat et boisson servis dans des chaînes de restauration collective, type fast-foods.

L'initiative est lancée notamment par la Société française de santé publique (SFSP) qui met en ligne la pétition,  des associations de consommateurs (Que Choisir, CLCV) et de patients (CISS Collectif interassociatif sur la santé, AFD-diabétiques).
Source: http://goo.gl/shTYEe

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire