mercredi 7 mai 2014

FRAUDE ALIMENTAIRE : CES ÉTIQUETTES QUI NOUS MENTENT

D'après Food Watch, plusieurs emballages alimentaires ne correspondraient pas à la réalité des produits. Parmi eux, les filets de dindes de Leclerc et les raviolis de Lustucru.
Sommes-nous sûrs de ce qui se trouve dans notre assiette ? Non, selon l’ONG allemande Food Watch, qui pointe cinq produits aux étiquettes mensongères. Selon l’organisation, spécialisée dans la fraude alimentaire, plusieurs emballages induiraient les clients en erreur. Une pétition à l’encontre de l’enseigne Leclerc vient d’ailleurs d’être lancée en France.

Maggi : la soupe au bœuf… sans bœuf !

Pour illustrer ses propos, Food Watch prend pour exemple les filets de dinde « à l’étouffée » de chez Leclerc. D’après la barquette, le produit serait composé à « 100 % de filet ». Mais après analyses, l’ONG a constaté qu’il n’y aurait que « 84 % de viande », le reste étant « de l’eau, des additifs et du sel ». Une véritable arnaque pour l’organisation, dans la mesure où « le consommateur paye six tranches de dinde », alors qu’ « en réalité le paquet n’en compte que cinq ».
D’autres produits sont également dans le viseur de Food Watch, comme la soupe Maggi en sachet « au bœuf et aux carottes », contenant… « 0 % de bœuf » ! En réalité, l’enseigne ajouterait « 1,1 % de jus de cuisson » permettant de faire figurer le mot « bœuf » sur l’emballage. Autre fraude alimentaire : les yaourts de la marque Vrai « bio aux fruits rouges », qui ne contiendraient pas un seul gramme de fruits, mais « seulement des arômes pas bio du tout ». Enfin, les raviolis Lustucru « au jambon cru et parmesan » seraient composés d’une farce qui ne compterait que 24 % de jambon.
La pétition lancée par Food Watch a déjà recueilli plus de 35 000 signatures. Pas étonnant que selon un sondage réalisé par 60 millions de consommateurs, 66 % des Français se disent plus méfiants dans leur « vie de consommateur » par rapport à 2009.
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