lundi 30 juin 2014

Environnement: 80 pour cent des Européens souhaitent que leur pays gaspille moins

D'après un nouveau sondage, la plupart des citoyens européens estiment que leur pays produit trop de déchets. L’enquête intitulée «L’attitude des Européens vis-à-vis de la gestion des déchets et l’utilisation efficace des ressources» indique que 96 % des personnes interrogées trouvent important que l’Europe utilise ses ressources de manière plus efficace: 68 % déclarent qu'il s'agit d'une question très importante pour eux, et seulement 3 % des personnes interrogées considèrent qu'elle n'est pas importante. Dans l’UE, neuf personnes interrogées sur dix trient à présent le papier, le carton, les cartons d’emballage pour boissons (90 %), les matières plastiques (90 %) et le verre (88 %), au moins occasionnellement, tandis que trois personnes sur quatre trient les déchets ménagers dangereux (79 %), les emballages métalliques (78 %), les déchets électriques (76 %) et les déchets de cuisine (74 %). Il y a toutefois de grandes différences en fonction des États membres, les réponses oscillant entre 99 % (pour le papier en Autriche) et 28 % (pour les déchets dangereux en Roumanie).
M. Janez Potočnik, commissaire chargé de l'environnement, a déclaré à ce sujet: «Les déchets touchent visiblement une corde sensible: les Européens souhaitent réduire le gaspillage et ils s’efforcent de mettre leurs principes en pratique. Le passage à une économie plus circulaire est par conséquent une évolution logique. L'envie de recycler davantage est là: il nous reste maintenant à mettre en place les mécanismes pour y parvenir.»
À la question des moyens encourageant à recycler davantage, 71 % des personnes sondées ont répondu que le fait de savoir que leurs déchets sont effectivement recyclés les inciterait à recourir davantage au tri. La majorité des répondants accueillerait volontiers davantage d'installations de recyclage et de compostage des déchets de meilleure qualité dans leur région (59 %) et serait en faveur d'incitations financières (59 %) et d'une collecte sélective des déchets plus pratique à leur domicile (51 %).
Huit personnes sur dix (83 %) déclarent éviter le gaspillage, et notamment le gaspillage alimentaire, en achetant juste ce dont ils ont besoin, tandis que trois personnes sur quatre (77 %) s'efforcent de faire réparer les appareils qui tombent en panne avant d'en acheter de nouveaux. Deux tiers des répondants (67 %) donnent ou vendent des biens à des fins de réutilisation, et près de six personnes sur dix évitent d'acheter des produits suremballés (62 %), utilisent des piles rechargeables (60 %) ou boivent de l’eau du robinet afin d’éviter des déchets d’emballage (59 %).
À propos des déchets plastiques, 96 % des personnes interrogées conviennent que les entreprises devraient prendre davantage d'initiatives pour limiter les déchets plastiques et accroître le recyclage, 94 % estiment qu’il convient de mieux informer sur les matières plastiques qui sont recyclables, 93 % pensent qu'il faudrait arrêter de produire des plastiques non recyclables et les remplacer par des matériaux recyclables, et 92 % sont d'avis que des mesures devraient être prises pour réduire l’utilisation des articles en matière plastique à usage unique, tels que les sacs à provisions.
Une large majorité des répondants (94 %) ont affirmé qu’ils soutiendraient l'élaboration d’un objectif au niveau de l’UE pour réduire la quantité de déchets se retrouvant dans les océans. Au moins neuf personnes sur dix se disent prêtes à soutenir les objectifs de l’UE sur les déchets marins dans tous les États membres, à l’exception des Pays-Bas (88 %), où un dixième des personnes interrogées (10 %) indiquent ne pas être favorables à un tel objectif. Le soutien à un objectif de l’UE est le plus fort à Malte, au Portugal, en Croatie et en Espagne (98 % pour tous).
Contexte
Les résultats complets de l’étude intitulée «Les attitudes des Européens vis-à-vis de l’utilisation efficace des ressources et de la gestion des déchets — Eurobaromètre Flash 388» sont disponibles ici.
Cette enquête menée par le réseau politique et social de TNS a été réalisée entre le 3 et le 7 décembre 2013 dans les 28 États membres de l’Union européenne. Quelque 26 595 personnes de différents groupes sociaux et démographiques ont été sondées par téléphone (téléphones fixes et portables), dans leur langue maternelle, au nom de la DG Environnement de la Commission européenne.
Les résultats communiqués aujourd’hui sont en grande partie conformes au programme en faveur d’une utilisation efficace des ressources mis en place au titre de la stratégie Europe 2020 pour une croissance intelligente, durable et inclusive. Dans la feuille de route pour une Europe efficace dans l’utilisation des ressources publiée en 2011, la Commission a proposé un cadre d’action et souligné la nécessité d’une approche intégrée entre les nombreux domaines et niveaux d'action. Les idées principales de la feuille de route ont été développées dans leprogramme d’action général de l’Union pour l’environnement (7e PAE), qui a comme objectif prioritaire de faire de l’Union une économie efficace dans l’utilisation des ressources, verte, compétitive et à faibles émissions de carbone.
Pour de plus amples informations:
Pour consulter l’enquête Eurobaromètre, voir
Sur l’économie circulaire, consulter le site
Sur la stratégie de l’UE en matière de déchets, voir
Source: http://goo.gl/F6OjYc

Consumer-based packaging trends highlight the food industry

Consumer-based product packaging trends are ever-changing in an effort to keep up with modern preferences. New market reports indicate that many of the biggest packaging changes are coming from the packaged food industry, which is rapidly changing its efforts and expectations in an effort to shy away from bulky products.
“…Operational changes can be seen all over the world, with a renewed focus on shelf appeal, pack functionality and innovation.”
Small Cap Network reported that operational changes are seen seen all over the world, with a renewed focus on shelf appeal, pack functionality and innovation.  Manufacturers are looking for packaging design and functionality that will appeal both to the consumer eye and ease of use. A Japanese company’s corned beef products are one example, as the formerly one-use containers originally used have new been replaced with plastic with re-sealable containers. The packages themselves radiate a more colorful and modern design, helping to improve the overall advertising of the brand.
Trends in packing products changing throughout 2014
Trends in packing products changing throughout 2014
Changing packages to plastic is especially notable for the businesses. The plastic containers better appeal to Japan’s aging population, drawing attention to the ease and safety of the new design. Other companies are following suit, targeting their approach to meeting and exceeding their customer’s expectations.

Consumer-based packaging trends and the big picture.

Among other food-service producers, additional consumer-based packaging trends are taking prominence in effort to cut costs while providing the ultimate package solution.
  • Clamshell packaging and easy-to-open packages - aimed at both lowering shipping costs while adding to potential sales figures.
  • Bubble and foam pouches – consolidate the amount of general commodities used to wrap a single product while showing a cost savings.
  • Wraps within corrugated boxes – protecting the vulnerability of vegetables from brusing and pressure while adding a sustainable appeal.
  • Environmentally conscious packaging products, such as dry boxes – improving the viability of the product.
Bulk packaging is also on the decline. Industries today continue to reduce the components necessary in sending out a single package.
Each of these trends hopes to draw consumers’ eyes and wallets alike with smaller, higher-quality purchases that will leave them coming back for more.  
Source: http://goo.gl/GfPJK9

vendredi 27 juin 2014

Le sac plastique fin devrait disparaître des supermarchés en 2016


Cet amendement adopté mercredi soir dans le cadre de l'examen du projet de loi sur la biodiversité est salué par les associations écologistes. Mais effraie la distribution et les industriels du plastique.


Véritable fléau pour l'environnement, les sacs plastique à usage unique, distribués par milliards chaque année aux caisses des magasins, sont désormais dans le viseur du gouvernement qui veut les interdire à compter du 1er janvier 2016.

Une premier pas a été franchi mercredi soir avec l'adoption par les députés, en commission, d'un amendement gouvernemental dans le cadre de l'examen du projet de loi sur la biodiversité. Le vote en séance devrait avoir lieu à l'automne.





"C'est une étape très importante, attendue depuis très longtemps par les associations environnementales, parce qu'on ne se rend pas compte à quel point les sacs plastique non dégradables entraînent des pollutions (...) avec des dégâts considérables, notamment sur les poissons" qui les ingèrent, a déclaré jeudi Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie.
Des milliards de sacs distribués chaque année

Le nombre de sacs distribués chaque année en France donnent le vertige: 5 milliards en caisse, auxquels s'ajoutent 12 milliards d'unités pour les fruits et légumes. Et encore, d'immenses progrès ont déjà été réalisés dans les grandes surfaces alimentaires depuis une dizaine d'années, à leur initiative
Une loi jamais appliquée

Les associations environnementales ont salué la volonté du gouvernement d'avancer dans ce dossier, enlisé depuis plusieurs années, même si la volonté d'éradiquer complètement les sacs plastique fins, même ceux biodégradables, a disparu. En 2010, une loi prévoyant une taxe de 6 centimes d'euros par sac plastique à usage unique avait été votée, mais son entrée en vigueur au 1er janvier 2014 n'a jamais eu lieu car le décret d'application n'est jamais paru. En Irlande, ce type de taxe avait permis de réduire de plus de 90% en un an l'utilisation de sacs plastique jetables.


5 milliards de sacs sont distribués en caisse, auxquels s'ajoutent 12 milliards d'unités utilisés dans le secteur des fruits et légumes

La Fondation Nicolas Hulot s'est réjouie de l'adoption du texte en commission, jugeant que c'était "une manière efficace de réduire les déchets sauvagespréjudiciables aux animaux et à l'environnement, notamment en milieu marin". Pour France Nature Environnement, l'interdiction à venir est "une bonne nouvelle", la fédération associative espérant désormais qu'elle ne sera pas "détricotée immédiatement, car les lobbies sont à l'affût".
Tous les sacs ne sont pas concernés

Précision importante: l'interdiction ne visera pas les sacs plastique épais et réutilisables, qui pourront être fournis à titre gratuit ou non aux caisses, ni les sacs dits biodégradables et compostables (à base d'amidon de maïs ou de pomme de terre), qui pourront être utilisés pour les fruits et légumes.


Certains sacs dits biodégradables sont critiqués: il s'agit de sacs fabriqués à base de plastiques traditionnels auxquels sont ajoutés des additifs qui, sous l'action de la lumière ou de la chaleur, vont créer une dégradation de la matière. Mais le procédé est remis en cause par certains, qui dénoncent une dégradation sous forme de micro-particules, qui atterrissent in fine dans la nature. Ce type de sac représente environ 10% du marché français.
Un effort européen

Cette nouvelle volonté de la France de lutter contre la pollution causée par les sacs plastique s'inscrit dans un mouvement européen, la Commission ayant proposé fin 2013 de réduire de 80% le nombre de sacs jetables mis chaque année sur le marché de l'UE (100 milliards en 2010).

Au sein de l'Union, les disparités sont énormes entre les plus vertueux - Danemark et Finlande affichent 4 sacs plastique consommés par an et par habitant - et les mauvais élèves: Portugal, Pologne, Slovaquie avec plus de 450 unités.


Les professionnels de la distribution et les industriels sont inquiets

La Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD) et l'Union nationale des syndicats de détaillants en fruits, légumes et primeurs (UNFD) ont immédiatement mis en avant un surcoût de 300 millions d'euros pour les commerçants, notamment les marchands de fruits et légumes.

La Fédération de la plasturgie et des composites estime lui que l'interdiction des sacs plastiques à usage unique à partir de 2016 "menace 3.000 emplois de disparaître". La fédération, qui regroupe les fabricants de produits en matière plastique, "demande une concertation avec le gouvernement pour réduire l'impact des sacs plastiques". Dans un communiqué, elle préconise notamment le "compostage domestique des plastiques".

D'autre part, la Fédération de la plasturgie estime qu'il faut "privilégier le recyclage aux plastiques biosourcés". Elle relève que la production de plastiques biosourcés "fait face à de nombreux défis", en mentionnant "des coûts de production élevés", "un impact écologique encore peu documenté" et "une gestion en fin de vie (...) qui perturbe les filières de recyclage".

Enfin, le délégué général de la fédération, Jean Martin, souligne que "la pollution des sacs plastiques n'est pas un problème uniquement français" et qu'une "action concertée au niveau européen (...) aurait un impact plus important".


Source: http://goo.gl/B1t6Tt

jeudi 26 juin 2014

FREEFROM GROCERY & FOODSERVICE SUMMIT

As you know by the end of 2014 we will need to fully and clearly communicate all the allergens are in our food & drink ingredients, products, drinks and dishes whatever the location or occasion.
In short, by the end of this year, UK (and European) consumers should be able to confidently eat FreeFrom Everywhere.

So whether you are producing and packing in a factory or preparing in a catering kitchen, our conferences on the 10th and 11th September will give you not only the theory you need, but also the experience of the major contractors, distributors and foodservice operators who are already serving FreeFrom and reaping the benefits of doing it well.
We’re confident this years FreeFrom Allergy & Intolerance Summit will be bursting with all the information you need to be prepared.
Retail (fmcg) is on Wednesday 10th September and Foodservice (eating out) is on Thursday 11th September.
Both conferences are bookable separately at £475 + VAT and if you want to book both days it becomes £100 cheaper each day.
You can have different people come to each day.
We are, once again, running two FreeFrom days.
Each day is bookable separately, or you can book both together and get a good discount. See prices below.
Day one (10th September) will focus on grocery & eating at home.
Day two (11th September) will focus on foodservice and eating out.
But, as ever, there’s enough variety in the days to make it worthwhile coming to both and, of course, there’s a discount if you do.
Plus, if you want to book both conferences and have different people on each day, you can do that.
We’re thrilled to say that the event is, once again, chaired by Michelle Berriedale Johnson who is surely the world’s expert on this subject and she runs the UK’s Grocery FreeFrom and Eating Out awards together with Patron Antony Worral-Thompson.

AGENDA

AGENDA DAY 1 – Retail – Wednesday 10th September. Bookable separately.
THE RISE AND RISE OF FREEFROM.
Michelle Berriedale Johnson – Director of The FreeFrom Awards and Editor of FreeFrom Matters | Expert on food allergy and FreeFrom Food.
• Defying all predictions that ‘it was just a fad’ FreeFrom continues to grow.
• Where has it come from and, more important, where is it going?
• Overview of the day.
HOW MANY ALLERGIC AND INTOLERANT PEOPLE ARE THERE IN THE UK, WHO ARE THEY, AND WHAT ARE THEY SENSITIVE TO?
Louise Vacher | Consulting Director | YouGov
• A nationally representative survey of British adults into the FreeFrom category.
• Incidence and profiling of those affected by food intolerances.
• Purchasing and usage of FreeFrom foods.
• Consumer attitudes towards the category.
This unique research has been specially commissioned by FDIN and is one of the first times the scope of the challenge has been properly defined. The data alone, worth thousands of pounds, will pay for the seminar many times over. PLUS attendees be able to buy the complete report for a low price.
WHAT SCIENCE CAN NOW TELL US ABOUT ALLERGY & INTOLERANCE
Dr Andrew Clark, Consultant in Food Allergy at Cambridge University Hospital Trust. Chair of the Clinical and Scientific Panel of the Anaphylaxis Campaign
• Food allergy – once a rare condition now affecting up to 10% of the population.
• What are the medical implications.
• Is there a cure?
• How can it be managed within the community.
THE DEVELOPMENT OF THE GLOBAL FREEFROM MARKET
Chris Brockman | Global Market Analyst | Mintel Food & Drink
• Global free-from innovation trends.
• The expansion of free-from.
• Latest interesting new free-from product launches from around the world.
• Progress of key free-from markets: has the bubble burst?
• Forecast development of the sector.
ACTION LEVELS – ALLERGEN THRESHOLDS AND WHAT THEY WILL MEAN FOR THE FOOD INDUSTRY.
Rachel Ward – R Ward Consultancy.
• FreeFrom food manufacturers desperately need allergen thresholds for dairy, nuts, soya, celery and all the other 14 major allergens.
• A 10 year research project across Europe to establish these thresholds, or action • Levels, is nearing completion.
• How soon will these Action Levels be “Actioned” and how will they work in practice?
• What are the implications and benefits for the food industry?
• What will be the benefits for the consumer?
THE LEGAL CONSEQUENCES OF NON COMPLIANCE.
Brian Kelly | Regulation Law Specialist | Covington & Burling LLP
• Civil and criminal sanctions for failing to meet the regulations.
• The full aspects of product liability and how to maintain diligence.
• Fraud in food & drink; how to detect it and what to do about it.
• Unfair commercial practices how to spot them and how to prevent them.
THE RETAIL VIEW
Panel session with the major retailers.
CASE STUDY – GENIUS GLUTEN FREE
Lucinda Bruce Gardyne and Roz Cuschieri
• When do you know you have a great product?
• The benefits and challenges associated with success.
• Moving from asset light to asset rich.

AGENDA DAY 2 – Foodservice – Thursday 11th September. Bookable separately.
FREEFROM IN FOODSERVICE – THE OPPORTUNITY
Michelle Berriedale Johnson – Director of The FreeFrom Awards & Editor of FreeFrom Matters | Expert on food allergy and FreeFrom Food
• New regulations offer foodservice the opportunity to profit from the one-in-three customers who are concerned about allergens in food & drink, especially when consumed away from home.
• Opportunities for buying-in FreeFrom ready-to-serve dishes.
• Opportunities for enlarging the FreeFrom offering without effort.
• Overview of the day.
THE NUMBERS GAME – HOW GLUTEN-FREE AND WELLBEING HAVE CREPT UP THE TABLES
Emma Reed | Director Of Marketing | Horizons
• FreeFrom on menus – and how it’s changing.
• What consumers tell us they really want in food & drink, and what they don’t.
• The operators perspective – problems and how to overcome them.
• What’s coming up on the horizon in terms of opportunities and threats.
HOW TO MAKE FREE FROM AVAILABLE EVERYWHERE.
Will Smith and Sarah-Jane Dowman | Directors / happen.com
• The FreeFrom Everywhere challenge – allergens everywhere we look.
• How to use your current assets to supply FreeFrom food & drink everywhere.
• How to position allergen-free as a positive lifestyle choice.
• Eating in, eating out, and FreeFrom anxiety with the kids.
• Five top tips for achieving free-from everywhere.
COELIAC UK ACCREDITATION AND PIZZA EXPRESS.
Sarah Sleet, CEO Coeliac UK + PIZZA EXPRESS
• CUK’s accreditation scheme and how it works.
• the implications of accreditation for a high street chain.
• What it meant for Pizza Express.
• The benefits for the consumer.
FREEFROM AND THE CONTRACT CATERER.
Wan Mak | Head Of Nutrition And Dietetic | Sodexo
• Sodexo’s approach to FreeFrom and how we developed it.
• Where FreeFrom sits in the service providers’ world
• The main risk areas for contract caterers and how to spot and prevent issues.
• Some more FreeFrom areas to consider as consumers become more discerning.
IDENTIFYING AND MANAGING ALLERGEN RISKS IN THE CATERING ENVIRONMENT
Simon Flanagan | Senior Consultant – Food Safety & Allergens | RSSL
• Understanding the hierarchy of risk to the allergic consumer.
• The importance of good communication and traceability.
• Taking risk out of allergen risk assessment.
• Controlling risk and increasing profit.
THE DISTRIBUTOR’S APPROACH 3663.
Graeme McKenzie, Head Of Offer Development – 3663.
• Where does FreeFrom sit in the wider Foodservice market?
• The 3663 approach.
• Forward development of the sector.
DEVELOPING A FREEFROM PLATFORM FOR FREEFROM EVERYWHERE.
Chris Hook | Warburton’s FreeFrom Director | Newburn Bakehouse.
• Developing new FreeFrom products for the mainstream.
• The overlap between eating-out and eating-in.
• The hazards and pitfalls and how to overcome them.
• The benefits of a clearly thought through FreeFrom strategy.
PLUS
• Table team brainstormings so you can work with peers on how to take forward your new ideas.
• End of the day Q & A … a chance to pose your questions to the panel of experts.
• A chance to win a Magnum of Finest Champagne.
VENUE
The Holiday Inn, Coram Street, London WC1.
Directions are on the Holiday Inn Website
TIMINGS (both days).
Seminar date : 10th & 11th September, 2014
Doors open for early birds: 8:00 am
Breakfast for all from: 8:00 am
Seminar begins: 9:00 am
Coffee/Buffet Lunch/Tea: TBC
Seminar finishes: 4:45 pm latest
PRICES.
Book both days for just £375 per day.
That’s a £200 discount!
Single day fee is £475 + VAT.
MULTI PERSON DISCOUNT
If two of you book together, you’ll get a further 20% off and if three of you book together, we can offer a further 30% off.
SUGGESTED OPTION
So if you make it a team event three of you book on both days now, the price comes right down from £475 + VAT to £236.25 MORE OR LESS HALF PRICE.
Early bird discount ends in July.
For more information or to book a place click here.

Source: http://goo.gl/vQAoSB

mercredi 25 juin 2014

Fresh meat exports could boom with help of new packaging, report finds


New packaging technologies are set to make it much easier for processors to sell fresh meat into export markets, a new report has suggested.














http://goo.gl/gXNmJH

Tax sugar and curb marketing of sweet products, say top scientists

Leading scientists have called on the government to launch a package of new measures to target the consumption of added-sugar soft drinks, biscuits, cakes and confectionery

mardi 24 juin 2014

A U.S. manufacturing rebirth?

Most working-age Americans have only heard about the days when America’s factories supplied goods to virtually the entire world.Now China, India and other low-cost countries supply these goods. And before China, in the 1970s and ‘80s, it was Japan.
Indeed, two generations of Americans have now come of age laboring under the assumption that the United States can’t compete with China and other low-cost manufacturers. While that may have been true a decade ago, it’s no longer true today.
We recently completed an extensive review of manufacturing costs in 25 top exporting countries, which together account for 90 percent of global manufacturing exports. We then ranked them, creating what we call the “BCG Global Manufacturing Cost-Competitiveness Index.”
What we found was that when the most-important cost factors are considered — such as total labor costs, energy, productivity growth and currency exchange rates — “low-cost” Brazil is now one of the highest-cost manufacturing nations in the world, Mexico is cheaper than China, China is close to the United States (as are most of the traditionally “low-cost” countries of eastern Europe), and the low-cost leader in western Europe is none other than the country that launched the Industrial Revolution 250 years ago: the United Kingdom.
The country with the lowest manufacturing costs, we found, was not China. It was Indonesia. Indonesia was followed by India, then Mexico and Thailand. China came next, at No. 5, followed closely by Taiwan, and then the United States.
Significantly, we found that the convergence in manufacturing costs between China and the United States was due primarily to the combination of rising labor costs in China and higher productivity levels and lower energy costs in the United States. When transportation and other factors — such as product quality, intellectual property rights and long-distance supply chain issues — also are considered, for many companies and product lines the alleged savings achieved by manufacturing in China hardly seem worth it anymore.
For the record, the countries with the highest manufacturing costs of the 25 we studied were Australia, Switzerland, Brazil, France, Italy and Belgium, all of which have costs that are 20 percent to 30 percent higher than U.S. costs.
The precise cost figures that we calculated provide just a current snapshot. More important is the trend line.
Brazil, China, the Czech Republic, Poland and Russia all experienced significant increases in relative manufacturing costs since 2004. It was due to some combination of sharp wage increases, lagging productivity growth, unfavorable currency swings and dramatic energy cost increases.
Several countries that were relatively expensive a decade ago, mostly in western Europe, fell even further behind. Relative to U.S. costs, average manufacturing costs in Belgium rose 6 percent from 2004 to 2013; in Sweden, 7 percent; in France, 9 percent; in Italy, 10 percent. Due largely to productivity gains, the UK held its own.
And the two countries making the greatest gains in manufacturing competitiveness were the U.S. and Mexico. The key reasons were stable wage growth, sustained productivity gains, steady exchange rates and the big energy cost advantage the United States now enjoys, due to the shale-gas boom.
Our findings have important implications for both companies and governments. Many companies continue to see the United States as a high cost manufacturer and Latin America, eastern Europe and Asia, especially China, as low cost. In fact, the new data show that what exists today is a real competitive marketplace of manufacturing opportunities, with high-cost and low-cost countries virtually everywhere. This changes the decision-making process.
It also impacts policymaking.
National leaders need to understand that many factors affect manufacturing competitiveness, including worker productivity, natural gas and electricity prices, exchange rates and infrastructure. It’s not just labor costs. Only when they understand this can they formulate effective policies.

Harold L.Sirkin is a senior partner of The Boston Consulting Group, where Justin Rose and Michael Zinser are partners. They are the co-authors, most recently, of “The US Manufacturing Renaissance: How Shifting Global Economics Are Creating an American Comeback.” They can be contacted at BCG, 300 N. LaSalle St., Chicago, Ill. 60654.
Source: http://goo.gl/3WvgaN

Avec Carrefour, E.Leclerc et Système U, vos boîtes débordent de pub

Quand les autocollants « Stop pub » reculent, les prospectus regagnent du terrain. Une étude de l'UFC-Que Choisir publiée ce mardi révèle l'ampleur du gâchis et son principal auteur : la grande distribution.

Nos boîtes aux lettres sont-elles en train de devenir de vulgaires refuges à prospectus ? Alors que La Poste constate, impuissante, une chute de 5,3% du volume de courrier chaque année, le monticule de « publicités non adressées » s’est alourdi de 35% sur dix ans. Une étude (en pdf) publiée mardi 24 juin par l’association de consommateurs UFC-Que Choisir indique qu’en l’absence d’autocollants « Stop pub » une boîte aux lettres lambda reçoit aujourd’hui 2,7 kg de réclames imprimées par mois, contre 2 kg en 2004.
Le premier pourvoyeur de ces déchets en devenir ? La grande distribution. Sur le seul mois d’avril, le groupe Carrefour a glissé pas moins de 9,2 prospectus en moyenne dans chacune des boîtes aux lettres situées à proximité de ses points de vente. L’enseigne est talonnée par E.Leclerc et Système U qui, le même mois, en ont distribué respectivement 6,1 et 5,9.

L’efficacité du « Stop pub »

Toutes enseignes confondues – magasins de bricolage et d’ameublement inclus – le procédé a coûté quelque 2,9 milliards d’euros en 2013. Ce surcoût, répercuté sur le consommateur via des hausses de prix, se traduit par une dépense de 44 euros par habitant et par an. Pour un ménage de quatre personnes, cela équivaut à la facture moyenne des courses hebdomadaires. Paradoxalement, la campagne « Stop pub », lancée en 2004, a démontré son efficacité. Un autocollant (téléchargeable en pdf) placé sur une boîte aux lettres réduit de plus de 80% le nombre et le poids des prospectus qui s’y accumulent. Le hic, c’est que seules 9% des boîtes aux lettres arborent cet écusson dissuasif.

Source: http://goo.gl/FeQC5j

Bienvenue dans l’agriculture de demain, libérée des pesticides et du pétrole, et créatrice de dizaines de milliers d’emplois

C’est une promesse pleine d’avenir : nourrir la France sans pesticides, sans engrais chimiques, et quasiment sans pétrole, tout en dégageant de substantielles marges et en créant des dizaines de milliers d’emplois. A la Ferme du Bec Hellouin, non loin de Rouen, on invente cette agriculture de demain. Expérimentant des techniques qui viennent des quatre coins de la planète, cette ferme en permaculture produirait autant voir plus que le système conventionnel. L’exploitation pose les bases d’un nouveau modèle agricole : celui d’un réseau de centaines de milliers de micro-fermes rentables et capables de générer chacune un emploi à plein temps. Reportage.
Ce jour de printemps, Charles Hervé-Gruyer est accroupi au pied d’une butte de terre et repique des navets. Autour, une mare et un cours d’eau où viennent se réfléchir les rayons du soleil, de quoi augmenter légèrement la température de la butte cultivée. Nous sommes ici sur une petite île de la ferme du Bec Hellouin, à une cinquantaine de kilomètres de Rouen, dans l’Eure. Des canards [1] barbotent et viennent, quand c’est nécessaire, happer les limaces qui menacent les cultures. Sur le côté poussent des roseaux. Une fois broyés, ils serviront de paillage aux jardins afin d’empêcher les mauvaises herbes de pousser. En jeunes pousses, ils seront vendus à un restaurant parisien !
Un peu plus loin, un jardin-forêt – entendez, des arbres et arbustes fruitiers mélangés à des plantes aromatiques et médicinales – abrite les cultures des vents dominants. « Nous avons créé des petits milieux qui interagissent entre eux, avec une circulation de la matière organique », explique Charles. « Un cocon de nature vivante, protégée. »
Sur son île, Charles Hervé-Gruyer ressemble un peu à un aventurier… de l’alimentation de demain. Après avoir parcouru le monde sur un bateau école, il a accosté ici, au Bec Hellouin, un petit coin de terre où nourrir sainement ses enfants. Près de deux hectares d’herbage au sol, au départ peu fertile, où poussent désormais, en abondance, près de 1 000 variétés de végétaux, fruits, légumes, plantes aromatiques [2]. Dix ans plus tard, l’endroit est devenu une ferme de référence pour les adeptes de la permaculture, la culture permanente.
Toutes les semaines, 65 paniers de légumes issus de 2 000 m2 dédiés au maraîchage vont régaler les habitants du coin, de la région de Rouen et de Paris. Une autre partie est vendue à un grossiste, qui alimente ensuite un magasin Biocoop. Un restaurant parisien étoilé s’y approvisionne également. A la ferme, un chef cuisinier prépare confitures ou sauces qui sont ensuite vendues sur place.

« Les déchets de l’un font les ressources de l’autre »

En cette fin avril, quatre rotations de culture ont déjà été effectuées depuis le début de l’année. Sous la serre, petits pois, salades et carottes poussent à foison. Les fèves qui grandissent viennent capter l’azote pour alimenter les salades, qui s’étendent au sol et évitent ainsi l’apparition de mauvaises herbes. A la ferme du Bec Hellouin, toutes les cultures sont associées : pas de rangs séparés de carottes, pommes de terre et salades. Mais plusieurs variétés de légumes, aux besoins différents, plantés à proximité, et qui s’alimentent mutuellement. Dehors, des légumes précoces poussent sur une butte dite « chaude », agrémentée de fumier de cheval. Ce dernier se composte en direct sur la butte, et permet ainsi de gagner quelques degrés sur la fin du froid hivernal.
La Ferme est à la pointe de la permaculture. « C’est s’inspirer de la nature pour nos installations humaines », explique Charles Hervé-Gruyer. « Les déchets de l’un font les ressources de l’autre. » C’est pourquoi le positionnement des cultures et des éléments, les uns par rapport aux autres, est primordial. L’objectif de la permaculture est de recréer la grande diversité et l’interdépendance présentes naturellement dans les écosystèmes [3]« Nous prenons un soin extrême des sols, afin qu’ils soient de plus en plus vivants, fertiles, indique Charles. Les buttes permanentes, où la terre n’est jamais retournée mais continuellement enrichie, se rapprochent de la nature, car il n’y a pas d’engins qui viennent travailler ici. »

Une agriculture sans pétrole

A la ferme du Bec Hellouin, un tracteur n’est utilisé que pour le transport du fumier, qui vient du club hippique voisin. Au départ, un cheval aidait à retourner la terre. Jusqu’à ce que se développent les buttes permanentes, qui n’ont plus besoin d’être retournées. « La permaculture prévoit ce monde inédit, sans pétrole », note Charles qui déplace dans ses jardins sa brouette atelier, avec l’ensemble des « petits » outils dont il a besoin au quotidien. Une agriculture de la connaissance, qui n’a rien à voir avec l’agriculture conventionnelle actuelle. « Avec l’agriculture moderne, vous recevez un mail de la chambre de l’agriculture qui vous dit : il y a telle invasion d’insectes, voici le produit que vous pouvez mettre. A vous de jouer ! » Rien de tel ici.Pas d’application numérique pour savoir quel pesticide épandre et quand.
L’agriculture menée au Bec Hellouin utilise très peu de pétrole. Loin derrière l’agriculture conventionnelle, et même, l’agriculture biologique. « Dans l’agriculture conventionnelle, pour produire une calorie d’alimentation, il faut 10 à 12 calories d’énergie fossiles, explique Charles. Le bio tente d’utiliser le moins possible d’engrais de synthèse mais nécessite beaucoup d’engins dans les champs. » Moins de pétrole, donc plus de travail à la main, minutieux, pour garantir sur le long terme une extraordinaire biodiversité des sols. « L’agriculture moderne cherche à atteindre une rentabilité à court-terme, en brûlant les réserves carbonifères. Nous, nous prenons notre temps. Le but de mon travail est que mes enfants puissent en profiter durablement. »

Des « néo-ruraux idéalistes » ?

A l’origine, c’est pour leurs enfants que Perrine et Charles Hervé-Gruyer décident de s’installer à la campagne. Perrine était juriste internationale, basée en Asie ; lui, écrivain et navigateur, parcourait le monde à la découverte des Indiens. Le couple s’est formé pour être psychothérapeutes avant de décider d’aller vivre à la campagne pour retrouver le lien avec la nature. « Nous étions des néo-ruraux idéalistes, raconte aujourd’hui Charles. Nous n’avions jamais visité de ferme en permaculture avant de nous installer ! » Ils en sourient encore. Au début, Perrine mettait des gants en plastique pour éviter de toucher la terre. Aujourd’hui, elle fait son pain avec les mêmes micro-organismes qu’elle donne à la terre afin de l’enrichir.
Les deux premières années sont très difficiles. Le couple dépense toutes ses économies. « Nous avons cherché des solutions, relate Charles. Nous nous sommes tournés vers le monde anglo-saxon. Ma femme s’est rendue en Californie. Puis à Cuba. » Elle en revient avec des techniques parfois inconnues en France, qui sont à présent appliquées sur leur ferme. Ces techniques permettent d’augmenter la production, jusqu’à un niveau très élevée. Et cela, malgré de petites surfaces ! De quoi donner du fil à retordre aux critiques de l’agriculture biologique.

Excellents rendements

Car la question est récurrente : peut-on vraiment nourrir le monde sans utiliser d’engrais chimiques, de pesticides ou d’herbicides ? Pour y répondre, la ferme du Bec Hellouin a noué un partenariat avec l’Inra et l’école AgroParisTech. L’idée est simple : quantifier tout ce qui entre et sort de 1 000 mètres carrés de la ferme, isolés virtuellement. Combien d’heures de travail ? Quels outils sont utilisés ? Combien coûtent-ils ? Quels engrais naturels sont apportés ? Et finalement : combien de légumes et fruits sont récoltés pour quel chiffre d’affaire généré après vente ?
Les premiers résultats tombent au milieu de l’année 2013. Sur 1 000 mètres carrés, il a fallu 1 400 heures de travail annuel pour générer 32 000 euros de chiffres d’affaires (calculé selon les récoltes et leurs prix moyens de vente en Haute-Normandie). Pourtant, l’année ne fut pas des plus propices. Une fois retirées les charges (semences, engrais), l’amortissement de l’outillage et des équipements (serres), « ces estimations permettent de penser que même une année médiocre, avec des personnes sans grande expérience en maraîchage, il y a moyen de dégager un revenu de l’ordre du Smic », constate le rapport de l’ingénieur agronome. Sachant que de nombreuses améliorations sont encore possibles pour augmenter les rendements. De quoi faire pâlir d’envie nombre de petits producteurs.
« Dans une ferme traditionnelle, en maraîchage, on obtiendrait ce chiffre d’affaire sur un hectare ! », indique Charles. La différence est de taille. Et sans gazole, sans engin mécanique, sans besoin d’acquérir de grandes surfaces de terres, les coûts de production sont faibles. L’étude se poursuit et est reproduite dans d’autres endroits de France avec des personnes qui s’installent pour la première année. Les rendements semblent toujours augmenter et laisser entrevoir de nouvelles perspectives.

La micro-ferme du futur : un million d’emplois possibles

Sous un abri, à côté des pelles, râteaux et grelinettes, un grand tableau. Y sont écrites les tâches à réaliser au cours de la journée et de la semaine. La Ferme emploie huit permanents. Production, recherche, formation : tout le monde est polyvalent. Une véritable ruche. La ferme accueille aussi des stagiaires et des porteurs de projet qui souhaitent se former à la permaculture. L’idée est de transmettre des techniques et des connaissances. Et d’éviter ainsi aux « étudiants » de répéter les erreurs que Charles et Perrine ont commises.
Un peu partout, à la campagne comme à la ville, des micro-fermes comme celle du Bec Hellouin pourraient voir le jour. « Je pense que les gens vont venir à la terre à temps partiel. On peut se lancer quasiment sans investissement, du jour au lendemain. », suggère Charles qui estime qu’un million de micro-fermes pourraient être créées, en France, dans les prochaines années. Soit un million d’emplois possibles : « 1 000 m2 cultivés en maraîchage bio permaculturel permettent de créer une activité à temps plein », estime l’ingénieur Sacha Guégan. « C’est un métier dur, rappelle Charles, mais nous vivons chaque jour dans la beauté de la nature qui nous entoure. »
Simon Gouin (texte et photos)
Un reportage radio à la ferme du Bec Hellouin, réalisé par Terre de Liens Normandieen partenariat avec Basta !, sera prochainement mis en ligne.
Pour en savoir plus : 
- le site Internet de la ferme du Bec Hellouin.
- le rapport d’étape n°2 de l’étude menée par l’INRA et AgroParisTech sur 1000 mètres carrés de la ferme.
- le rapport d’étape n°3, qui détaille les méthodes et principes utilisés.
Source: http://goo.gl/7M0Nvw

Notes

[1De type Coureurs indiens, ces canards ne mangent pas les cultures !
[2Au total, entre les cultures maraîchères, la forêt jardin, les mares, les pâtures, les terrasses cultivées et le verger, la ferme du Bec Hellouin possède aujourd’hui 20 hectares de terre.

Le Village Vertical, une alternative écologique et solidaire face à la crise du logement

Et si l’on reprenait en main son habitat ? C’est le pari lancé par le Village Vertical, une coopérative d’habitants située à Villeurbanne, dans la banlieue lyonnaise. Dépassant les conceptions classiques de propriétaire et de locataire, la coopérative invite les habitants à mutualiser leurs ressources pour concevoir, construire et gérer collectivement leurs futurs logements. Un reportage en partenariat avec DIY Manifesto, webdocumentaire présentant des initiatives en France et dans le monde pour répondre à la crise économique.
En pleine crise du logement, le co-habitat ou habitat partagé a la côte. Partager avec ses voisins des espaces communs (chambres d’amis, laverie, garage, jardin…) pour maximaliser la surface disponible, tout en mutualisant les coûts et l’impact environnemental, le concept séduit les Norvégiens, les Suisses, les Allemands, depuis des années. C’est au tour des Français de reprendre en main tout ou partie de la construction, de la gestion ainsi que les droits de propriété de leur logement. Et de se frotter aux décisions prises au consensus. Une manière de faire barrage à la spéculation immobilière et de renouer avec la convivialité.
Si les formes juridiques du co-habitat sont diverses (co-location, société civile immobilière...), l’habitat en coopérative est désormais encadré en France par la loi ALUR, adoptée en 2014 [1]. A Villeurbanne dans la proche banlieue lyonnaise, les résidents du Village Vertical ont fait le choix d’une coopérative pour gérer un immeuble qu’ils ont aidé à faire sortir de terre il y a un an et qu’ils partagent avec la société HLM Rhône Saône Habitat. Une première en France.

Inventer un habitat solidaire et non spéculatif

Dans leur immeuble fringant et coloré à quinze minutes de la gare de Lyon Part Dieu, les « Villageois » savourent leur récente installation dans quatorze logements au sein d’un immeuble qui en compte trente-huit. La rue fraîchement dessinée est encore en graviers mais les 30 coopérateurs (20 adultes et 10 enfants) ont déjà pris leurs marques. Il faut dire qu’en huit ans de préparation, ils ont appris à se connaître. « On a dû composer avec la réalité, on a vu plein de groupes non pragmatiques se défaire pour moins que ça », annonce Antoine.
Ce père de famille, moteur du projet, a été rejoint par d’autres aspirants résidents au fil de l’aventure villageoise. En 2005, à l’heure de fonder une famille, Antoine ne trouvait pas logement à sa convenance. « Tout ce qu’on me proposait, c’était le pavillon de banlieue couplé à la voiture. Pour moi c’était hors de question. Comme je ne trouvais aucun logement qui répondait à mes critères de solidarité et de non-spéculation, on a décidé de l’inventer à plusieurs ! ». Le résultat est probant malgré quelques concessions. « Nous avons dû abandonner les toilettes sèches, en collectivité cela coûte trop cher. De même, la laine de chanvre n’est pas encore certifiée en France… Et puis, on a dû se plier à la réglementation qui oblige à la création de places de parking. On en a construit 10 places à 15 000 euros / pièce. Seuls quatre box sont effectivement occupées par des voitures… ».

Allier écologie et social

Le Village Vertical comprend un jardin, quatre chambres d’amis, une laverie commune, une salle mixte (où sont distribués les paniers d’Arbralégumes le jeudi, une AMAP fonctionnant avec des petits producteurs locaux), une terrasse mais aussi une citerne de 7000 litres d’eau de pluie, un toit photovoltaïque et un système de pompe à chaleur qui récupère la chaleur de l’air, extrait des logements, pour préchauffer l’eau chaude sanitaire, soulageant ainsi la chaudière à granulés de bois.
Le Village Vertical innove aussi sur la question de la propriété. « Tout le monde est à la fois locataire et collectivement propriétaire de l’immeuble », se réjouit Antoine. Pour Philippe, également père de famille et résidant du village, le pari écologique, humain et social est réussi. « L’isolation est excellente, nous ne sommes pas loin d’un bâtiment passif (ne consommant pas d’énergie, ndlr), tout en disposant de quatre logements très sociaux pour des jeunes en insertion », conclut ce praticien en massages bien-être dont le cabinet se trouve au rez-de-chaussée. Cerise sur le gâteau, « nous avons réussi à négocier un parquet en bois d’essence locale, et du bois au lieu du PVC pour les fenêtres ». Autre détail, le Village a eu recours à de la peinture « ultra écolo », ajoute Philippe, en installant son fils de deux ans devant l’ordinateur.

Démocratie directe au quotidien

L’appartement de 86 m2, occupé à trois au dernier étage, est cossu, lumineux et bien pensé : une cuisine « américaine » donnant sur le séjour, un balcon attenant à la cuisine, une mezzanine et trois chambres en enfilade. « Tous les logements se ressemblent à peu de choses près. La cuisine et les peintures ont souvent été posées en auto-finition », souligne son occupant, qui s’acquitte d’une « redevance » de 1 000 euros par mois (soit l’équivalent de son loyer précédent pour une surface plus grande), et a divisé ses charges par 4 depuis qu’il a déménagé au Village. « Le quartier ne me branchait pas trop, mais j’ai trouvé chez les Villageois une vraie maîtrise de la conduite de réunions, un respect de la communication non violente, une volonté de monter un projet durable. J’étais dans une autre initiative similaire, où l’affectif avait pris le dessus. Au Village ça n’a pas été le cas ».
Philippe estime son implication dans le chantier à un quasi mi-temps pendant presque deux ans. Pour ce qui est du suivi de la gestion, le Village impose une réunion obligatoire par trimestre (ce soir-là, deux nounous sont mutualisées) et des réunions facultatives presque toutes les semaines où l’on discute notamment des espaces communs. « On débat parfois sur : faut-il des rideaux de douche en plastique ? », s’amuse Philippe. Pas de doute, au Village Vertical, la démocratie directe ça se vit ! Et les relations avec les voisins (qui partagent le même immeuble, disposent de logements identiques aux Villageois mais ne prennent pas part à l’autogestion, pouvant par ailleurs devenir propriétaires de leur logement), c’est une école au quotidien. « Il y a eu des opposants au compost dans le jardin. Mais c’était le but du jeu : les Villageois ont fait le choix de vivre en milieu urbain sans verser dans l’entre-soi militant ».

Une démarche politique

Et Philippe de montrer du doigt la « trappe » à chaleur incrustée dans le plafond de la cuisine. « Se loger est devenu très compliqué pour la classe moyenne, pas de doute la crise a fait pousser des velléités d’habitat collectif. En France, nous avons 30 ans de retard sur nos voisins allemands pour ce qui est du logement coopératif. En ayant fait le choix d’habiter ici, je n’ai pas une démarche patrimoniale mais bien politique. Mes héritiers auront grandi avec des valeurs de partage et d’écologie, ils ne récupèreront qu’assez peu de biens matériels », affirme-t-il. Un modèle qui en somme troque le droit de propriété classique pour des liens de voisinage renforcés.« Tout le monde aspire à disposer d’un vrai entourage solidaire. Nous, on sait qu’on a tapé juste ».
Le Village Vertical, projet pilote de Habicoop a déjà fait des émules. Au point que la structure, qui dispense des formations à l’habitat coopératif, se voit obligée de refuser du monde. « Le mode de production de notre immeuble pourrait s’appliquer à 70% du parc immobilier neuf. Quant au modèle du Village, il est à la portée de tous, il suffit d’un peu de détermination », conclut simplement Philippe.
Source: http://goo.gl/9yDhk7