Panzani, Picard, Spanghero... Ces "grandes" marques avaient gagné la confiance des consommateurs mais se retrouvent aujourd'hui au coeur d'un scandale alimentaire. Comment les générations X et Y perçoivent-elles les marques ? Quels arguments utilisent les industriels pour convaincre cette cible marketing. Réponses.
Si le scandale de la viande de cheval prend chaque jour un peu plus d'épaisseur, les attentes des consommateurs sont-elles les mêmes quel que soit leur âge ?C'est la question posée par le groupe Nomen, spécialistes du marketing et de la création de nom de marque, à deux catégories bien distinctes de consommateurs : les générations X (30-40 ans) et Y (18-29 ans).
Deux générations si différentes ? Le moins que l'on puisse dire, c'est que les clichés ne manquent pas. Junk food zappeurs, contre " Bobo " tendance bio ! Eh bien, coupons court aux idées reçus, les " djeuns " attendent de la " naturalité ", de la " traçabilité " et surtout de la " transparence " de la part des marques.D'ailleurs, selon Nomen, les " X " et les " Y " ont des attentes presque similaires en terme d'éthique et d'authenticité (22% et 19% respectivement).
Prix et Transparence
Bien sûr, le rapport qualité/prix demeure le critère numéro un chez les consommateurs (80% chez les " Y ", 75% chez les " X "). Mais si les attentes en termes de bio et de transparence sont à un niveau similaire chez les deux populations, la question de la traçabilité revêt une importance particulièrement élevée chez les " X " (52%) comparé aux Y (33%).
D'un point de vue purement marketing, se contenter d'affirmer que ce que l'on vend est bon, ne suffit plus. " La communication des marques agroalimentaires va entrer dans une période de transparence accrue dans les deux prochaines années, prévient Sophie Gay, directrice de Nomen France. Les engagements ne suffisent plus, seule la preuve va compter ".
D'un point de vue purement marketing, se contenter d'affirmer que ce que l'on vend est bon, ne suffit plus. " La communication des marques agroalimentaires va entrer dans une période de transparence accrue dans les deux prochaines années, prévient Sophie Gay, directrice de Nomen France. Les engagements ne suffisent plus, seule la preuve va compter ".
Car de la confiance à la défiance, il n'y a qu'un pas... que le consommateur franchit à vitesse grand V. Boosté par le web et l'abattage médiatique , il se détourne rapidement de ses habitudes. Preuve en est. Selon une récente étude du cabinet Nielsen, réalisée une semaine après le début de l'affaire Spanghero , la vente des plats cuisinés connait déjà une chute vertigineuse de l'ordre de -45%. Et ce n'est que le début... de la faim ?
Source: L'Express (http://goo.gl/9pLZM)
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