mardi 3 septembre 2013

PWC ET LSA PUBLIENT LE « TOP 100 » DE LA DISTRIBUTION EN FRANCE

Alimentaire, bricolage, équipement de la personne, de la maison, culture… toutes les enseignes sont regroupées en un classement selon leur chiffre d’affaires 2012 en France.


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Pour la 9ème année consécutive, PwC et LSA publient le classement des 100 premières enseignes de la distribution en France. Alimentaire, bricolage, équipement de la personne, de la maison, culture… toutes les enseignes sont regroupées en un classement selon leur chiffre d’affaires 2012 en France.












Au total, les enseignes du Top 100 ont enregistré en 2012 un chiffre d’affaires de plus de 283 milliards d’euros, soit 2,9% de plus qu’en 2011. 
Seules 62 enseignes affichent une croissance entre 2011 et 2012, soit 17 de moins que les 79 enseignes de l’année 2011. Ce recul témoigne des difficultés du secteur face au contexte économique morose et à une évolution des comportements d’achat des ménages.

Un Top 20 dominé par les enseignes de distribution alimentaireLes enseignes de distribution alimentaire conservent leur place en haut du podium, E.Leclerc en tête. Viennent ensuite les enseignes de bricolage (Leroy Merlin), de sport (Décathlon), les Galeries Lafayette et, en 20ème position, Ikéa France.

Des taux de croissance très variés d’une catégorie à l’autreSi les Hyper/Super/Hard Discount ont généré près de 202 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2012, ce sont les grands magains (+6,7%), les enseignes de sport (+5,1%), les centres auto (+4,7%) et les enseignes culture/jouets/multimedia (+4,5%) qui enregistrent la plus forte croissance de leur chiffre d’affaires entre 2011 et 2012.

Selon Sabine Durand-Hayes, associée en charge du secteur Distribution & Biens de consommation chez PwC France, « Dans le top 100, le poids de la GMS continue d’augmenter comme sur les trois dernières années. Les indépendants ont moins d’hypermarchés, ce qui accentue leur réussite dans le contexte actuel. Parmi les intégrés, Auchan s’en sort bien. L’enseigne a su garder une organisation tres décentralisée, favorisant la réactivité qui caractérise les indépendants. »

En termes de format, si les intégrés résistent (+1,3% de croissance 2011-2012), notamment dans le secteur du bricolage-jardinage, les indépendants surperforment, avec +5,6% de croissance. « Ce sont encore et toujours les indépendants qui tirent leur épingle du jeu. Ils jouent beaucoup sur la proximité, les produits locaux, avec une offre très intéressante en prix. Au final c’est un cocktail gagnant : ils sont plus agiles, plus commerçants que les autres » commente Pascal Ansart, associé Stratégie spécialiste de la Distribution chez PwC France.
Le e-commerce reste clé, puisque les pure players, avec un chiffre d’affaires encore faible, à 4 milliards d’euros en 2012, progressent de 18,7% par rapport à 2011. Un sort inverse de celui des VPCistes : « La chute des VPCistes s’accélère. Yves Rocher qui est VPC au départ a réussi sa transformation, il est "fabricant-distributeur", et a engagé sa mutation sans cesse remise au goût du jour depuis plus de 15 ans. Aujourd'hui, il fait du vrai multicanal: retail-digital et mailing. La VPC se transforme en profondeur, sinon elle se meurt. On passe de la vente à distance à l’omnicanal… Sans quoi on disparaît, comme Quelle », conclut Pascal Ansart.

L’intégralité du classement est disponible dans le numéro 2284 du magazine LSA paru le vendredi 23 août 2013.

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