Et si le cross canal était le juge de paix dans cette guerre non fratricide voire violente entre deux canaux l'historique et le rebelle ... physique et virtuel ... brick and mortar et pure player ... et qui dure depuis maintenant 15 ans >> création Amazon 1997, Allibaba 1999.
Cette guerre non terminée - si elle se termine un jour - connait néanmoins une trève avec l'avénement du cross canal ... accélérée par l'équipement des foyers en smartphone, de la 3 G, et de la maturité des shoppers à avoir internet dans la main.
C'est aussi la fin de 15 ans de chemins parallèles qui se croisent enfin : aucun des deux n'a la solution de sa pérénité à long terme.... les alliances et les ponts vont commencer à changer la donne...
Vous voulez un seul exemple ? Aux UK, Amazon pose ses ''lockers'' dans le réseau ... SPAR !
à voir sur le site Tamebay : link
L'un profite du trafic crée par le leader mondial du e-commerce, l'autre profite d'un point de collecte de proximité à forte fréquentation ... C'est un ''win win deal'' pour tous le monde : pure player, brick & mortar et n'oublions pas .. le shopper!
Car c'est enfin aussi la fin d'un époque ''culturelle'' celle d'un commerce historique à la mentalité ''brique et ciment'' et courtermistes '' bien ancrée, et qui a enfin compris que non seulement lutter étant indispensable à leur survie..... mais qu'en plus dans la vision commerce globale.. le net était un allié indispensable et ultra bénéfique... car il cassait les briques et faisait fondre le ciment.
Fini la zone de chalandise classique, bienvenue dans une zone de chalandise virtuelle dans laquelle ''si j'identifie et traite bien mon client je lui redonne envie de venir dans mon bon vieux magasin''.... Enfin une bonne nouvelle dans la sinistrose du commerce.
"Sortez de vos murs !"
Signal faible il y a encore 2 ans (sauf pour certain.. votre serviteur voir post sur ce blog depuis 2011) la crosscanalité est une pratique maintenant suffisamment importante pour redonner de l'espoir et de la confiance au ''vieux commerce moderne'' enseignes Brick & Mortar et on le voit dans les chiffres.
Notamment ceux de Web2shop identifié cette semaine.
On le voit site et magasin deviennent indissociables ... le fluidité entre les deux doit être une priorité et l'accueil en magasin à la hauteur de celui des site web : personnalisé, aimable, souriant...
Oui sur un site on vous dit : Bonjour ! Dans un magasin ....
Classique rien à dire la priorisation des items est toujours la même....
On commence à avoir le recul nécessaire pour prendre ces chiffres au sérieux mais c'est un constat ... et avec cette inconnue qui est devant nous ne pas prendre ces chffres d'études qui ne se basent que sur le passé pour construire vos offres du futur. Si l'on avait sortit des statistiques sur les ventes de chaussures en ligne il y a ne serait-ce que 3 ans... les chiffres n'auraient pas été bons compte tenu de la spécificité de ce marché "essayer''. Pourtant il explose et force les ''réseau physiques historiques'' à modifier leur offres, vendre en ligne, accepter les retours etc...
Ex. je suis convaincu que l'on reparlera du chiffre de l'alimentaire assez rapidement...
Même ''pas rentable'' ... '' le référent pour le shopper est maintenant le digital.
L'ordinateur sert à chercher, le smartphone à trouver.....
La preuve par trois de l'évolution sur le rôle que peut prendre le mobile ''outils de retail'' dans la phase finale de l'achat... J'ai par exemple toujours été étonné de l'importance de l'item ''stock disponible''. Pourquoi parceque c'est certainement la pire des frustrations et rejet du commerce physique : se déplacer et ne pas avoir le produit dans sa taille ... faire la queue au caisse... on connait ... manque de conseil !
Devenir des experts : C'est le terrain de jeu que doivent dorénavant couvrir les vendeurs et retrouver absolument de la crédibilité ... les clients interrogés parlent maintenant de ''faire l'effort de venir en magasin''... c'est tout dire.
'' ... si on fait l'effort de venir en magasin (source étude shopping de crise / crise du shopping Altavia shopperMind 2013) c'est pour bénéficier des points forts de ce canal et ce que l'aime y trouver (NDLR conseils, amabilité, choix, toucher, disponibilité vendeur, s'occuper de moi) ... si je ne l'ai pas ? à quoi bon se déplacer...''.
Arrêtons de crier au loup sur le showrooming... si les clients consultent sur internet vis leur mobile dans votre magasin, c'est à 53% pour faire suite à une mauvaise expérience..... rupture, prob. prix, Infos pas disponible, amabilité ou disponibilité vendeurs.
La cause du showrooming n'est pas le web mais le commerce... respectez globalement vos clients, ils vous prilégieront toujours. Le showrooming n'est simplement qu'un nouvel outils que le shopper utilise pour se rassurer et se sentir conforté dans son achat.
Il n'est pas roi il veut simplement qu'on le respecte et l'écoute.....!
Enfin le concept du « consommateur toujours joignable »: c’est un consommateur qui se connecte à Internet plusieurs fois par jour, depuis plusieurs endroits et à l’aide de plusieurs terminaux.
sources Coca Cola company : avant dernier, l'alimentaire QUE 24% mais DEJA 24% ... c'est énorme!
Semaine importante également avec le sortie de ROPO2 étude du groupe Fullsix avec de bonnes nouvelles
- ''Près de 70% des visiteurs d’une enseigne visitent son site web avant d’acheter
- 78% des acheteurs achètent exclusivement en magasin.
- le taux de conversion d’un visiteur multicanal est 20% plus élevé que celui d’un visiteur monocanal
- visiteur d’une enseigne n’ayant pas visité le site internet convertit à 45% contre 54% pour un visiteur qui aura visité le site web''.
Et malheureusement aussi de mauvaises mais pas suprenantes ... toujours le même celui qui nous hante, le ''pas rentable'' Amazon...
- Marco Tinelli, Président du Groupe FullSix : «Maintenant qu’on commence à voir le Showrooming devenir une réalité perceptible, il va falloir aussi s’attaquer à ce sujet avec des solutions pragmatiques.
A travers le mobile, la data et la refonte des dispositifs web, la synchronisation du point de vente et du digital est en marche et ouvre des solutions aux enseignes en ces temps difficiles.La vraie barrière n’est plus dans la méconnaissance du phénomène ROPO ou la vision pour le dynamiser, mais dans la capacité des enseignes à penser, agir et piloter en mode multicanal».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire