Les grandes marques ne font d'ailleurs pas mystère de leur intérêt prononcé pour la science du cerveau, qu'elles utilisent à leur profit.
Vous pensez faire vos choix en votre âme et conscience. Lorsque vous consommez et appréciez, à fortiori, ce que vous ingurgitez, c'est donc délibéré. Et bien vous vous leurrez, à en croire les résultats d'une expérience menée par deux chercheurs allemands. Ils ont voulu savoir si l'effet "grande marque", démontré par une étude sur les aspirines remontant aux années 1980, pouvait être transposé à l'alimentation. Le point de départ de leur expérience était donc celui-ci : la connaissance/méconnaissance de la marque d'un produit influence-t-elle notre dégustation ?
Pour répondre à cette question, ils ont mis au point l'expérience suivante : 15 personnes, allongées dans un appareil IRM (imagerie par résonance magnétique qui permet d'analyser l'activité du cerveau), ont gouté 4 sodas. Pour chacun d'eux, ils devaient donner une note de satisfaction. Avant d'avaler la boisson gazeuse, ils en voyait la marque : Coca-Cola, Pepsi, River Cola ou T-Cola. Si les deux premières ne doivent plus être présentées, la 3è est une marque générique d'un super marché allemand. La 4è leur avait été présentée comme étant une nouvelle marque pas encore mise sur le marché. En réalité, il n'en était rien; T-Cola était un mélange des 3 premières citées et était systématiquement la boisson donnée aux participants. Les échantillons étaient donc tous identiques. Voila le premier leure… qui en amènera un deuxième : celui selon lequel nous évaluons librement ce que l'on aime ou aime moins. En témoignent les observations des IRM au moment de la dégustation de tel ou tel -supposé- soda par les sujets.
L'activité lors de la dégustation des sous-marques a été observée dans le cortex orbitofrontal. Les sujets cherchaient davantage la valeur à donner au produit. A l'inverse, pour les boissons plus connues, le striatum ventral, soit la région liée au plaisir, était plus sollicitée. Le Pepsi et le Coca étaient donc perçues comme meilleures que les deux autres. Probablement parce que les sujets s'attendaient à ce qu'elles le soient… L'effet "grande marque" a donc clairement eu un impact sur leur perception des produit. L'expérience sensorielle et cérébrale a systématiquement été influencée par la seule évocation de la marque du produit que les sujets consommaient.
Les grandes marques ne font d'ailleurs pas mystère de leur intérêt prononcé pour la science du cerveau, qu'elles utilisent à leur profit. Cela se nomme le neuromarketing. Soyez-en désormais conscients : vous aimez à votre insu !
L'activité lors de la dégustation des sous-marques a été observée dans le cortex orbitofrontal. Les sujets cherchaient davantage la valeur à donner au produit. A l'inverse, pour les boissons plus connues, le striatum ventral, soit la région liée au plaisir, était plus sollicitée. Le Pepsi et le Coca étaient donc perçues comme meilleures que les deux autres. Probablement parce que les sujets s'attendaient à ce qu'elles le soient… L'effet "grande marque" a donc clairement eu un impact sur leur perception des produit. L'expérience sensorielle et cérébrale a systématiquement été influencée par la seule évocation de la marque du produit que les sujets consommaient.
Les grandes marques ne font d'ailleurs pas mystère de leur intérêt prononcé pour la science du cerveau, qu'elles utilisent à leur profit. Cela se nomme le neuromarketing. Soyez-en désormais conscients : vous aimez à votre insu !
DH (http://goo.gl/uuBpD)
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