Mescoursespourlaplanete.com publie la 5e édition des Chiffres de la Consommation Responsable.
Un rapport qui va au-delà des simples intentions que les enquêtes et sondages prêtent aux consommateurs: il mesure le « passage à l’acte » en analysant les chiffres de ventes effectives (en volume ou en valeur) et leur progression ces dernières années.
Le principal enseignement de cette nouvelle édition est que la consommation responsable ne cède en rien à la crise économique puisque pratiquement tous les chiffres de ventes sont à la hausse, tous secteurs confondus, avec parfois même un taux de progression à deux chiffres !
L’alimentaire bio, par exemple, a ainsi augmenté de 10% en 2011 pour atteindre 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Les cosmétiques écologiques ou biologiques constituent eux aussi un marché ultra-dynamique, avec un chiffre d’affaires en croissance ininterrompue de 25% par an depuis 2005, soit 6 fois plus que le marché conventionnel. A l’inverse des esprits chagrins qui prévoyaient l’effondrement de la consommation responsable sous l’effet des contraintes économiques, la crise pourrait bien s’avérer le coup de pouce du sort que la consommation responsable attendait: près de neuf Français sur dix¹ estiment qu’elle devrait être l’occasion de changer de mode de vie et de consommation. Au niveau individuel, elle génère un repli sur soi et sur des attentes fondamentales qui amène les consommateurs à porter une attention plus grande aux questions de santé (la santé fait partie des 3 premières préoccupations des deux tiers des Français²) mais aussi à réduire leur consommation de produits inutiles (ou inutilement sophistiqués) pour préserver leur pouvoir d’achat. Parallèlement, les menaces sur l’emploi près de chez nous stimulent les circuits courts mais aussi la solidarité envers les producteurs des pays du sud qui veulent eux-aussi vivre de leur travail via le commerce équitable. Enfin, les consommateurs s’organisent pour réduire leurs dépenses et inventent des nouveaux modes de consommation autour de la consommation collaborative(location, troc, don) et de l’achat de produits d’occasion – selon L’Observatoire Cetelem (2010), 47% des ménages européens jugent ainsi nécessaire d’acheter des produits de seconde main, et 40% y voient de surcroît un achat militant permettant de contribuer au recyclage ou d’échapper à la grande distribution.
Sur ce point, les nouvelles pratiques qui se font jour, comme le covoiturage qui fait son apparition dans cette étude, préfigurent d’ailleurs les modalités d’une nouvelle consommation collaborative, porteuse de valeurs et toujours plus respectueuse de l’environnement et des acteurs qui la portent. L’intérêt individuel, notamment économique, n’est certainement pas étranger au succès fulgurant du covoiturage, inexistant il y a quelques années mais qui s’impose à l’heure où les prix du carburant ont atteint des records : le leader Covoiturage.fr annonce un nombre de covoiturages effectués qui double de 2010 à 2011, passant de 1,5 millions à 3 millions! Tant mieux si cette consommation est aussi meilleure pour la planète…
De plus, le consommateur ne raisonne plus uniquement à court terme: en témoigne le développement des finances solidaires, qui se poursuit avec un encours de l’épargne solidaire dépassant en 2010 les 3 milliards d’euros, soit une croissance de plus de 30% en une année.
L’avenir, et les éditions futures de notre étude, diront si la consommation responsable, qui n’est plus une mode depuis plusieurs années mais une véritable tendance de fond va encore se développer au point de devenir la norme. Mais les progressions déjà enregistrées et la résistance dans un contexte de crise économique sont d’ores et déjà prometteuses.
Pour connaître tous les chiffres de la consommation responsable, rendez-vous sur le sitemescoursespourlaplanete.com où le rapport complet est téléchargeable.
¹ Baromètre annuel Ethicity, 2012
² Baromètre annuel Ethicity, 2011
Un rapport qui va au-delà des simples intentions que les enquêtes et sondages prêtent aux consommateurs: il mesure le « passage à l’acte » en analysant les chiffres de ventes effectives (en volume ou en valeur) et leur progression ces dernières années.
Le principal enseignement de cette nouvelle édition est que la consommation responsable ne cède en rien à la crise économique puisque pratiquement tous les chiffres de ventes sont à la hausse, tous secteurs confondus, avec parfois même un taux de progression à deux chiffres !
L’alimentaire bio, par exemple, a ainsi augmenté de 10% en 2011 pour atteindre 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Les cosmétiques écologiques ou biologiques constituent eux aussi un marché ultra-dynamique, avec un chiffre d’affaires en croissance ininterrompue de 25% par an depuis 2005, soit 6 fois plus que le marché conventionnel. A l’inverse des esprits chagrins qui prévoyaient l’effondrement de la consommation responsable sous l’effet des contraintes économiques, la crise pourrait bien s’avérer le coup de pouce du sort que la consommation responsable attendait: près de neuf Français sur dix¹ estiment qu’elle devrait être l’occasion de changer de mode de vie et de consommation. Au niveau individuel, elle génère un repli sur soi et sur des attentes fondamentales qui amène les consommateurs à porter une attention plus grande aux questions de santé (la santé fait partie des 3 premières préoccupations des deux tiers des Français²) mais aussi à réduire leur consommation de produits inutiles (ou inutilement sophistiqués) pour préserver leur pouvoir d’achat. Parallèlement, les menaces sur l’emploi près de chez nous stimulent les circuits courts mais aussi la solidarité envers les producteurs des pays du sud qui veulent eux-aussi vivre de leur travail via le commerce équitable. Enfin, les consommateurs s’organisent pour réduire leurs dépenses et inventent des nouveaux modes de consommation autour de la consommation collaborative(location, troc, don) et de l’achat de produits d’occasion – selon L’Observatoire Cetelem (2010), 47% des ménages européens jugent ainsi nécessaire d’acheter des produits de seconde main, et 40% y voient de surcroît un achat militant permettant de contribuer au recyclage ou d’échapper à la grande distribution.
Sur ce point, les nouvelles pratiques qui se font jour, comme le covoiturage qui fait son apparition dans cette étude, préfigurent d’ailleurs les modalités d’une nouvelle consommation collaborative, porteuse de valeurs et toujours plus respectueuse de l’environnement et des acteurs qui la portent. L’intérêt individuel, notamment économique, n’est certainement pas étranger au succès fulgurant du covoiturage, inexistant il y a quelques années mais qui s’impose à l’heure où les prix du carburant ont atteint des records : le leader Covoiturage.fr annonce un nombre de covoiturages effectués qui double de 2010 à 2011, passant de 1,5 millions à 3 millions! Tant mieux si cette consommation est aussi meilleure pour la planète…
De plus, le consommateur ne raisonne plus uniquement à court terme: en témoigne le développement des finances solidaires, qui se poursuit avec un encours de l’épargne solidaire dépassant en 2010 les 3 milliards d’euros, soit une croissance de plus de 30% en une année.
L’avenir, et les éditions futures de notre étude, diront si la consommation responsable, qui n’est plus une mode depuis plusieurs années mais une véritable tendance de fond va encore se développer au point de devenir la norme. Mais les progressions déjà enregistrées et la résistance dans un contexte de crise économique sont d’ores et déjà prometteuses.
Pour connaître tous les chiffres de la consommation responsable, rendez-vous sur le sitemescoursespourlaplanete.com où le rapport complet est téléchargeable.
¹ Baromètre annuel Ethicity, 2012
² Baromètre annuel Ethicity, 2011
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