lundi 10 juin 2013

Le gouvernement veut encadrer le développement des «drives»

La ministre du Commerce devrait présenter en juin au Conseil des ministres un projet de loi visant à réglementer l’ouverture des «drives» ces points de livraison, actuellement soumis à aucune réglementation et qui se répandent à toute allure.
Le client vient chercher en voiture les produits achetés quelques heures auparavant sur le site internet du supermarché
Le client vient chercher en voiture les produits achetés quelques heures auparavant sur le site internet du supermarché
Les «drives» sont des entrepots de 1.500 à 2.000 m2 stockant de 5.000 à 15.000 produits alimentaires de grande consommation. Les produits frais sont encore rares. Pour implanter ces entrepots, il suffit de demander un permis de construire.

Quasiment inexistants en 2009, les «drives» étaient moins d’un millier début 2012. Leur nombre dépasse aujourd’hui les 2.000 en France et pourrait atteindre 3.000 avant la fin de l’année, selon une étude réalisée par A3Distrib et les éditions Dauvers, publiée fin 2012.

L' Ile de France arrive en tête  avec 190 "drive" pour la région.

Le nombre de drive se mulltiplie et permet aussi d'approcher une nouvelle clientèle . «Les trois quarts de nos clients drive ne venaient pas chez Leclerc auparavant», explique le directeur général du Leclerc de Vitry-sur-Seine, avec son drive mitoyen. Ouvert en juin, ce dernier enregistre 300 commandes par jour, à 100 euros en moyenne (contre 60 euros dans l'hypermarché), et jusqu'à 500 le week-end et le lundi.

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