Ecover est une entreprise belge de fabrication de produits de lessive et de nettoyage qui a construit sa notoriété et sa différence en ne développant que des produits à l’impact environnemental le plus faible possible. Etablie à Malle, née voici 35 ans, cette entreprise pionnière n’utilise que des matières premières végétales et minérales. Mais cela ne s’arrête pas là, affirme Ecover : les produits d’entretien Ecover sont étudiés sous l’angle de la toxicité pour l’environnement et vis-à-vis de la santé humaine. Enfin, le cycle de vie complet d’un produit est pris en compte, depuis l'approvisionnement des composants jusqu'à leur réintégration dans l'environnement, en passant par toutes les étapes intermédiaires. L’entreprise affirme également que ses affirmations et ses résultats sont vérifiés par des organismes de contrôle indépendants.
L’emballage, ça compte aussi
Minimiser l’impact d’un produit sur le milieu, c’est aussi tenir compte de l’origine des matières qui servent à leur emballage et au devenir de ces emballages. C’est pourquoi l’entreprise a créé en 2011 le "plantastique", un nouveau type d’emballage fabriqué à partir d'éthanol lui-même produit par fermentation du sucre de canne. Cette source de plastique bio n’est toutefois pas à l’abri de critiques : produire un matériau industriel à partir de ressources alimentaires reste pour certains inacceptables dans un monde confronté au triple problème de la croissance démographique, de la sous-alimentation de certaines populations et de la limitation des terres cultivables disponibles.
Mais depuis cette année, Ecover a lancé une nouvelle initiative : récupérer les déchets plastiques des océans pour les réutiliser dans la fabrication des emballages de ses produits. À partir du mois d’avril 2014, les flacons Ecover seront fabriqués en Grande-Bretagne à partir de trois plastiques différents : le "plantastique", le PET recyclé et 10 % de "plastique marin". Il s’agit de déchets de plastique récupérés en mer par les pêcheurs partenaires de la fondation "Waste Free Oceans " (Océans sans déchets). Cette association agit contre le problème des plastiques flottant en mer, qui devient un problème de taille planétaire.
Un "continent" de déchets flottants, grand comme 5 fois la France
C’est en 1997 que l’océanographe américain Charles Moore a découvert quelque part entre le Japon et la Californie une gigantesque plaque de déchets, flottant juste sous la surface, invisible des satellites. On l’appelle le "vortex de déchets du Pacifique Nord". Sa taille équivaut à 5 fois celle de la France ou à un tiers de l’Europe ! Une mission scientifique française, l’Expédition 7e continent , a pris la mer en 2013 pour l’étudier de près.
En 2010, un autre vortex du même type a été découvert dans l’Atlantique Nord, à la hauteur du Maghreb. Mais il n’est le seul : 3 autres zones de ce type se sont développées dans l’hémisphère sud.
On estime la masse de déchets flottants dans les océans à 7 millions de tonnes, soit la charge de plus de 290 000 camions semi-remorques.
Source: RTBF (http://goo.gl/tqnd4q)
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