En numérisant les prospectus publicitaires, la jeune entreprise veut désencombrer les boîtes aux lettres. Elle vient de lever 1,245 millions d’euros pour commercialiser son offre auprès de la grande distribution.
Marre des prospectus dans la boîte aux lettres ? Pubeco y met fin, en proposant sur son site internetde regrouper toutes les offres commerciales de la grande distribution. La jeune startup, créée en 2008 par Romain Sarels et Yannick Lalleau à Orchies dans le Nord, vient de réaliser sa première levée de fonds, d’un montant de 1,245 million d’euros. Isai, le fonds d’investissement lancé par une soixantaine de dirigeants d’entreprises d’internet, a investi 1,15 million d’euros, le reste ayant été apporté par quelques souscripteurs du fonds Isai ayant souhaité investir à titre personnel.
Pubeco en chiffres
Chiffre d’affaires : Non communiqué
Effectif : 15 personnes
Montant de la levée de fonds : 1,245 million d’euros
Investisseurs : Isai et quelques souscripteurs d’Isai qui ont investi à titre personnel
Secteurs d’activité : numérique
Cet apport de fonds propres va permettre à Pubeco à la fois d’étoffer sa force commerciale et de renforcer son équipe de développeurs, pour continuer à indexer les offres commerciales de la grande distribution sur son site. "Notre effectif devrait doubler d'ici un ou deux ans", estime Romain Sarels, le dirigeant de la start-up d’une quinzaine de personnes.Chiffre d’affaires : Non communiqué
Effectif : 15 personnes
Montant de la levée de fonds : 1,245 million d’euros
Investisseurs : Isai et quelques souscripteurs d’Isai qui ont investi à titre personnel
Secteurs d’activité : numérique
Quant au chiffre d’affaires, s’il demeure confidentiel, la jeune pousse en escompte une croissance à trois chiffres dans les années à venir. C’est d’ailleurs ce qui a convaincu les investisseurs de miser sur Pubeco. "La grande distribution commence à adhérer à cette offre, il y a donc un modèle économique qui se dessine, souligne Jean-David Chamboredon, le président d’Isai, qui suivait l’évolution de Pubeco depuis deux ans. Des enseignes sont prêtes à acheter ce trafic."
700 000 PARTICULIERS ABONNÉS
Le site compte déjà une centaine d’enseignes parmi ses clients. Celles-ci peuvent y inscrire les offres commerciales qu’elles déposent habituellement dans la boîte aux lettres de leurs prospects, et Pubecofacture les points de vente au nombre de consultations. En contrepartie, la start-up envoie aux particuliers qui s’abonnent au site un autocollant "Pub : non merci, je la lis sur Pubeco" à coller sur leur boîte aux lettres.
Près de 700 000 particuliers se sont abonnés au site internet et vont piocher dans les offres promotionnelles avant d’aller faire leurs courses. Les deux start-uppers ont développé un algorithme qui permet de géo-localiser les annonces des enseignes, un particulier n’a donc pas accès aux mêmes informations à Paris ou à Marseille. Surtout, les magasins d’une même enseigne ne risquent pas d’entrer en concurrence, condition nécessaire pour travailler avec la grande distribution. "Nous avons créé la zone de chalandise numérique", résume Romain Sarels.
L’argument convaincant :
Le marché des "imprimés sans adresses" représente plusieurs centaines de millions d’euros par an. Les enseignes de la grande distribution commencent à s’intéresser à la dématérialisation de ces prospectus, qui représentent plus de 40 kg de papier par boîte aux lettres et par an.
Le marché des "imprimés sans adresses" représente plusieurs centaines de millions d’euros par an. Les enseignes de la grande distribution commencent à s’intéresser à la dématérialisation de ces prospectus, qui représentent plus de 40 kg de papier par boîte aux lettres et par an.
Source: Usine Nouvelle (http://goo.gl/VonCV)
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