Évoluant moi-même dans un hypermarché doté d’un système dit de picking pour le Drive, je m’interroge encore assez près sur les avantages liés à ce système et sur le non-sens logistique que cela représente.
Car en effet, voir les rayons se vider, alors même que le magasin n’a pas encore ouvert, reste source de conflits qu’il faut savoir élucider.
C’est dans un entretien à LSA que Serge Papin a trouvé quelques éléments de réponse, dont je vous laisse seul juge : «C’est surtout une manière de remettre des salariés en point de vente susceptible de conseiller les clients et de repérer les ruptures plus rapidement».
Si dans le principe c’est plutôt juste, dans l’organisation cela ne résout rien. Il reste à mon humble avis un non-sens.
De mon expérience, la nécessité d’avoir des réserves correctement rangés pour rendre disponible les rotations importantes est indispensable. Ainsi, le picking pourrait basculer en semi-picking avec un principe proche d’une réserve accolée. En PGC, cela s’applique assez facilement sur les eaux ou les produits disponibles à la palette, tel que les bières. Sachant qu’une grande majorité des produits concernés par le Drive appartiennent au PGC - les clients préfèrent achetés leur produit frais en magasin - cela peut être une solution.
Le picking n’est évidemment aujourd’hui qu’une alternative aux lourds investissements que requiert un Drive entièrement déporté. Mais jusqu’à quand ? Système U semble aujourd’hui avoir emboîté le pas et fait le dos rond à ce principe avec la création de Drive solo. La preuve que cela n’a pas que des avantages hein...
Je reste à l’affût de réactions. N’hésitez pas à me contacter.
Source: Je bosse en grande distribution (http://goo.gl/l6hjc)
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