Le gaspillage est unvéritable fléau. Et en cette période de surconsommation, les choses nes'arrangent pas. Pourtant, des solutions existent. À l'invitation de laCLCV, plusieurs acteurs du secteur alimentaire ontplanché surlaquestion.
À l'occasion de la Semaine européenne de réduction des déchets, l'association CLCV (Consommation, logement etcadre de vie) avait organisé un débat public sur le thème du gaspillage alimentaire. Des intervenants travaillant àdifférents niveaux dans le secteur alimentaire avaient répondu présent à l'invitation etétaient venus enrichir le débat de leur expérience en la matière.
Achats de masse et publicité néfaste
«Ça fait plusieurs mois que nous nous intéressons au sujet, explique Philippe Gestin, permanent juridique et environnemental àlaCLCV. Depuis les années60, l'apparition des achats en masse et le développement de la publicité accentuent le gaspillage alimentaire. On a cherché à répondre à plusieurs questions: qui? Quand? Où? Et surtout pourquoi?». Nul besoin, en effet, d'être un militant écologique pour être stupéfié devant tout ce qui finit dans nos poubelles. «Legâchis alimentaire atteint des chiffres qui font peur et ce constat s'établit à tous les niveaux: au niveau de la production agricole, de la transformation et de la distribution, mais aussi au niveau du consommateur. En France, chaque individu jette, en moyenne, 20kg dedéchets alimentaires par an. Multipliez par 60millions, ajoutez les produits perdus lors des récoltes, non vendus par les agricultures, non vendus par la grande distribution, le résultat donne le vertige! C'est à l'ensemble de ces acteurs de prendre conscience des conséquences de leurs actions et de s'inscrire dans cette lutte contre le gaspillage».
Contraintes strictes et normes esthétiques
«Il était essentiel pour nous de réunir des représentants de tous les secteurs, pour bien comprendre le gaspillage àtous les niveaux et élargir le débat au maximum». Six structures différentes avaient donc été invitées à venir s'exprimer: l'enseigne de la grande distribution Leclerc de Landerneau, la société Sodexo, la Banque alimentaire, la Civam (syndicat des agriculteurs), l'association Zéro Gâchis et Brest Métropole Océane (BMO). «En les écoutant, nous nous sommes rendu compte que chacun de ces acteurs était soumis à des contraintes souvent strictes, qui favorisent le gaspillage. Dessolutions doivent exister, on peut récupérer des produits, changer les normes esthétiques de vente, transformer les produits ne correspondant pas aux attentes des consommateurs... Les habitudes des particuliers commencent à changer depuis quelques années et ces préoccupations font de plus en plus partie du quotidien des citoyens. L'ensemble du secteur doit aussi aider la société à aller dans ce sens».
Achats de masse et publicité néfaste
«Ça fait plusieurs mois que nous nous intéressons au sujet, explique Philippe Gestin, permanent juridique et environnemental àlaCLCV. Depuis les années60, l'apparition des achats en masse et le développement de la publicité accentuent le gaspillage alimentaire. On a cherché à répondre à plusieurs questions: qui? Quand? Où? Et surtout pourquoi?». Nul besoin, en effet, d'être un militant écologique pour être stupéfié devant tout ce qui finit dans nos poubelles. «Legâchis alimentaire atteint des chiffres qui font peur et ce constat s'établit à tous les niveaux: au niveau de la production agricole, de la transformation et de la distribution, mais aussi au niveau du consommateur. En France, chaque individu jette, en moyenne, 20kg dedéchets alimentaires par an. Multipliez par 60millions, ajoutez les produits perdus lors des récoltes, non vendus par les agricultures, non vendus par la grande distribution, le résultat donne le vertige! C'est à l'ensemble de ces acteurs de prendre conscience des conséquences de leurs actions et de s'inscrire dans cette lutte contre le gaspillage».
Contraintes strictes et normes esthétiques
«Il était essentiel pour nous de réunir des représentants de tous les secteurs, pour bien comprendre le gaspillage àtous les niveaux et élargir le débat au maximum». Six structures différentes avaient donc été invitées à venir s'exprimer: l'enseigne de la grande distribution Leclerc de Landerneau, la société Sodexo, la Banque alimentaire, la Civam (syndicat des agriculteurs), l'association Zéro Gâchis et Brest Métropole Océane (BMO). «En les écoutant, nous nous sommes rendu compte que chacun de ces acteurs était soumis à des contraintes souvent strictes, qui favorisent le gaspillage. Dessolutions doivent exister, on peut récupérer des produits, changer les normes esthétiques de vente, transformer les produits ne correspondant pas aux attentes des consommateurs... Les habitudes des particuliers commencent à changer depuis quelques années et ces préoccupations font de plus en plus partie du quotidien des citoyens. L'ensemble du secteur doit aussi aider la société à aller dans ce sens».
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