On assiste aujourd’hui en France et dans le monde à un développement considérable des monnaies complémentaires : des monnaies, souvent créées par les citoyens eux-mêmes, circulant à côté, parallèlement à l’euro.
Elles permettent de revivifier considérablement les économies locales, de lutter contre le chômage, de recréer du lien social et d’améliorer la qualité de vie de leurs utilisateurs. On en dénombre plus de 5000 à l’heure actuelle de par le monde…
Le développement incroyable des monnaies complémentaires : vers une prospérité durable ?
Les monnaies complémentaires ont des formes diverses, aussi bien matérielles que virtuelles, en fonction de la nature et de la volonté de leurs initiateurs. Certaines sontlocales (elles ne fonctionnent que sur un village ou une ville), d’autres sont régionales(comme les regios en Allemagne), d’autres encore nationales, comme le WIR en Suisse. Elles sont un moyen pour leurs initiateurs et leurs utilisateurs de faire face au manque d’argent et au chômage.
En France, on peut citer entre autres comme exemples de monnaies complémentaires locales la mesure à Romans sur Isère (Drôme), l’Abeille lancée en 2009 à Villeneuve sur Lot , la Luciole à Joyeuse et la Bogue à Aubenas pour l’Ardèche , l’Occitan à Pezenas , l’Echo à Angers, la Roue à l’Isle sur la Sorgue (Vaucluse), la Commune à Roanne (Loire), le Déodat à Saint-Dié (Vosges), l’Eco à Anemasse (Haute Savoie), leTiok à Thoiry dans l’Ain, l’Epi au Havre, les 450 SELs (Systèmes d’Echange Locaux) sur tout le territoire , les monnaies SOL en circulation ou en projet à Carhaix, Lille et région lilloise, Viry Chatillon (Essonne), Mulhouse (Alsace), Franche Comté, Chambéry, Grenoble, Toulouse … (1).
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