Les magasins en réseaux affichent de plus un chiffre d'affaires plus élevé par personne occupée ou par m², que les magasins n’appartenant pas à un réseau.
Selon l'Insee, entre 2004 et 2009, la surface de vente du commerce de détail a gagné 7,6 millions de m² pour atteindre 77 millions de m². Cette hausse des m² est à porter principalement au crédit des hypermarchés mais aussi aux surfaces de vente du secteur de l’habillement-chaussures qui affichent respectivement des surfaces en hausse de 27 % et 17 %.
Selon les constatations de l'Insee, l'expansion des m² ne provient pas des ouvertures de nouveaux points de vente puisqu'entre 2004 et 2009, le nombre de points de vente accuse une légère baisse de 1 %, mais de l'augmentation de la surface moyenne des entités en place (+ 12 % entre 2004 et 2009) « toujours portée par la progression des grandes surfaces ».
Les grandes surfaces deviennent donc toujours plus grandes pour un poids économique toujours plus important. En effet, selon l'Insee, les grandes surfaces en 2009 concentraient « la moitié de l’emploi et les deux tiers du chiffre d’affaires du commerce de détail en magasin. » Rien que les hypermarchés employaient en 2009 pas moins de 20 % des personnes occupées et réalisaient le quart des ventes. Parallèlement, note l'Insee, « le poids du hard-discount alimentaire s’est accru en cinq ans. En 2009, ces enseignes représentent plus du quart de la surface de vente des supérettes et supermarchés. »
Globalement, selon les données de l'Insee, « les réseaux d’enseignes concentrent les deux tiers de la surface de vente et du chiffre d’affaires et près de 60 % de l’emploi ». Cette suprématie s'exerce en particulier dans l’alimentation non spécialisée, où les réseaux représentent plus de 90 % de la surface de vente, du chiffre d’affaires et de l’emploi. « Les réseaux d’enseignes sont moins présents dans l’alimentation spécialisée et la pharmacie, où ils représentent respectivement 14 % et 7 % de la surface de vente, et 16 % et 2 % du chiffre d’affaires réalisé en magasin ».
Globalement toujours, selon l'Insee, « les magasins en réseau réalisent, à taille et secteur d’activité donnés, un chiffre d’affaires par personne occupée ou par m² plus élevé que celui des magasins n’appartenant pas à un réseau ». En chiffres, « dans le commerce de détail non alimentaire, les chiffres d’affaires par personne occupée et par m² des magasins en réseau sont plus élevés respectivement de 10 % et 30 %, par rapport à ceux n’appartenant pas à un réseau. Ils le sont d'environ 20 % dans l'alimentaire. »
En 2007, le chiffre d'affaires réalisé dans les commerces de détail en magasin hors pharmacie, se répartissait à 41 % par les réseaux intégrés, à 22 % par les groupements, à 7 % par les magasins en réseaux de franchise, à 2 % par les magasins en concession, à 1 % pour les magasins en licence de marque, à 1 % pour les magasins en commission-affiliation, à 1 % pour les magasins en affiliation. Les 25 % restant étaient réalisés par les magasins hors réseau.
Le dossier complet
- Répartition du nombre de commerces de détail en France
- Palmarès des régions par type de commerces
- Les salariés du commerce de détail en France
- Les taux d'équipement en commerces pour 10 000 habitants
- Focus : le commerce de détail en Ile-de-France
- Focus : le commerce de détail dans les DOM
Dominique André-Chaigneau, Toute La Franchise©
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