La jeune PME qui surfe sur les tendances du « manger local », du bio et des pratiques éco responsables avec des moyens de livraisons propres et des pots réutilisables cherche un partenaire pour augmenter sa capacité de production, avec une distribution via les épiceries « militantes » et Internet. © Portions magiques
Isabelle Boucq | 17/01/2013, 17:09 - 418 mots
Une maman entrepreneure décide d'offrir une alternative aux petits pots des géants agro-alimentaires en misant sur une technique de cuisson innovante et des produits frais. En ce moment, navets, potimarrons et topinambours sont à l'honneur...
Après des mois de préparation, Leila Rivé commence en janvier 2012 à livrer ses premiers petits pots préparés artisanalement avec des produits de saison, essentiellement locaux. Si cette ancienne consultante diplômée de l'ESSEC s'est lancée dans l'entreprenariat en créant la société Les Portions Magiques, c'est qu'elle trouvait insupportable que les papilles des bébés s'éveillent au goût avec des petits pots industriels qui ne mettent pas en valeur les ingrédients.
«Il y a trois ans, les parents avaient le choix entre cuisiner à la maison et acheter des petits pots du commerce qui sont de la conserve. Je voulais reproduire ce que je faisais à la maison pour mes enfants», explique la chef d'entreprise qui surfe donc sur les tendances du «manger local», du bio et des pratiques éco responsables avec des moyens de livraisons propres et des pots réutilisables.
Un an plus tard, ses clients à Paris et en proche banlieue sont pour les trois-quarts des crèches parentales et pour le reste des particuliers qui commandent leurs paniers sur Internet.
«Il y a trois ans, les parents avaient le choix entre cuisiner à la maison et acheter des petits pots du commerce qui sont de la conserve. Je voulais reproduire ce que je faisais à la maison pour mes enfants», explique la chef d'entreprise qui surfe donc sur les tendances du «manger local», du bio et des pratiques éco responsables avec des moyens de livraisons propres et des pots réutilisables.
Un an plus tard, ses clients à Paris et en proche banlieue sont pour les trois-quarts des crèches parentales et pour le reste des particuliers qui commandent leurs paniers sur Internet.
R&D et réglementations draconiennes
En s'associant avec un centre francilien de recherche sur l'alimentation, la jeune chef d'entreprise a adapté au babyfood des techniques de cuisson à juste température pour préserver les propriétés de chaque ingrédient. Cette démarche lui a d'ailleurs valu un récent Prix de l'Innovation au concours Créatrices d'Avenir qui récompense l'entreprenariat au féminin en Ile-de-France.L'assistance d'une équipe pluridisciplinaire (ingénieurs agronome, diététicienne, etc.) lui a aussi permis de mettre au point des produits qui respectent la double réglementation du babyfood et de la restauration collective.
En ce moment, navets, potimarrons et topinambours sont à l'honneur. Dans le laboratoire que Leila Rivé loue à la journée à Paris, on est loin de la production industrielle. Les pots sont confectionnés à la demande suivant les commandes.Ses deux collaborateurs sont des cuisiniers, et elle met elle-même souvent la main à la pâte en plus de gérer l'entreprise. Avant de se lancer dans le projet, elle a obtenu un CAP Cuisine à l'école Ferrandi, une expérience qu'elle décrit comme «rafraichissante».
En ce moment, navets, potimarrons et topinambours sont à l'honneur. Dans le laboratoire que Leila Rivé loue à la journée à Paris, on est loin de la production industrielle. Les pots sont confectionnés à la demande suivant les commandes.Ses deux collaborateurs sont des cuisiniers, et elle met elle-même souvent la main à la pâte en plus de gérer l'entreprise. Avant de se lancer dans le projet, elle a obtenu un CAP Cuisine à l'école Ferrandi, une expérience qu'elle décrit comme «rafraichissante».
Un partenaire pour accélérer la croissance
Leila Rivé a reçu des aides d'Oséo, de Servia qui appuie des projets dans l'alimentaire, de Paris Innovation Amorçage et de Paris Pionnières.«Aujourd'hui, je cherche un partenaire pour augmenter ma capacité de production», explique-t-elle. Elle ne souhaite pas voir ses portions magiques dans les grandes enseignes, mais continue à viser les épiceries «militantes» et le commerce B2C sur Internet. «Dans mon périmètre, 53.000 enfants naissent tous les ans», conclut-elle sans exclure d'atteindre un jour une envergure nationale.
Source: La Tribune (http://goo.gl/vySSu)
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