lundi 8 avril 2013

Consommer différemment pour réduire son empreinte écologique

Entre scandales sanitaires, pesticides et autres organismes génétiquement modifiés (OGM), de plus en plus de Français expriment le besoin de consommer des aliments sains et respectueux de l'environnement. Pas une mince affaire dans un monde où l'industrie agro-alimentaire et la grande distribution dictent leur loi. Pour autant, il est possible d'adopter des modes de consommation pour aussi bien soigner son corps que la planète.

Apparu dans les années 1950 en France, l'agriculture biologique est en plein essor depuis le début des années 2000. Cultivés sans pesticides ni OGM, les produits "bio" se veulent plus respectueux de l'environnement mais aussi de la santé des consommateurs sans être forcément plus chers. Des qualités louables, partagées par les fruits de saison et locaux -ce que recherchent les locavores- qui permettent de privilégier les circuits courts de distribution et donc de limiter de longs acheminements synonymes d'émission de gaz à effet de serre.

Le coût très élevé du gaspillage

Si vous êtes perdu dans le calendrier des fruits et légumes de saison, pourquoi ne pas solliciter une des quelque 1200 associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (Amap) ? Ces structures établissent un partenariat entre un groupe de consommateurs et un agriculteur et permettent aux "amapiens" de profiter chaque semaine d'un panier de fruits et légumes de saison et locaux. Une initiative qui n'est pas sans rappeler le commerce équitable, qui offre à des milliers de producteurs de pays du Sud l'occasion de développer leur activité tout en limitant l'impact environnemental et social de sa consommation.

Un impact qui peut être réduit par des choix simples. Comme celui de limiter sa consommation de viande, la production d'un kilo de viande de veau équivalent à un trajet automobile de 220 kilomètres en termes de rejet de gaz à effet de serre, la faute au méthane, 21 fois plus polluant que le dioxyde de carbone, qui compose les flatulences des ruminants. Si vous êtes amateur de poisson, optez pour des espèces non menacées, sept des dix espèces les plus importantes de poisson étant menacées de disparition. Enfin, évitez d'avoir les yeux plus gros que le ventre, un tiers des denrées alimentaires mondiales étant jetées sans être consommées. Un gaspillage qui représenterait une perte annuelle moyenne de 500 à 600€ pour chaque foyer français...

Source: Metro (http://goo.gl/zmG4Q)

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