mardi 30 avril 2013

Pap&Nat, la petite boîte qui monte



Marcojea Production est une PME spécialiste de l’emballage alimentaire. Dans une démarche de développement durable, elle a déposé en 2012 la marque Pap&Nat.

Publication : 11/04/2013 à 08:00

L'entreprise Marcojea production et sa marque Pap'&Nat' fabrique des emballages alimentaires à la Guerche-de-Bretagne.
L'entreprise Marcojea production et sa marque Pap'&Nat' fabrique des emballages alimentaires à la Guerche-de-Bretagne.

Manger pratique, rapidement et hors de la maison. C’est l’esprit de la génération street-food. Les pâtes chaudes au bureau ou le hamburger dégusté sur le banc d’un jardin public font désormais partis du quotidien. Tout cela grâce à ces petites boîtes, autrement dit « box », qui nous permettent d’emmener nos repas n’importe où. C’est un des métiers que l’entreprise Marcojea Production développe. Cette entité née en 2011 de la scission des activités de GH Diffusion – aujourd’hui GH Diffusion est resté simplement distributeur d’emballage – travaille à nous faciliter la vie en créant ces contenants.

Tout est dans la boîte

Installée dans la ZI La Peltière, cette PME, qui emploie 15 salariés et au chiffre d’affaires de 3 millions d’euros, s’est en effet spécialisée dans les emballages alimentaires sur mesure.
« Il est important de savoir ce que le client veut mettre dedans », explique Hervé Pelhate, PDG de l’entreprise. Certes, pour nous consommateurs lambda, ces boîtes en cartons se ressemblent. Et pourtant, pensez-vous qu’un plat en sauce pourrait être emporté de la maison au bureau dans une boîte à burger sans dommages ? Le bureau d’études de l’entreprise s’affaire à ce que chacun de ces emballages correspond parfaitement à leurs futurs contenus, en pliant, collant ou emboutissant.

La fin du suremballage

« Le mode de consommation alimentaire est très changeant. En parallèle, les gens sont de plus en plus raisonnables, une prise de conscience qu’il faut moins emballer mais mieux », souligne Hervé Pelhate. Finie l’époque du suremballage. Les consommateurs se tournent aujourd’hui vers des produits toujours pratiques mais produisant moins de déchets. « Et si peu qu’il y en ait, autant qu’ils soient recyclables ». La réduction de notre impact sur l’environnement, c’est la philosophie de la marque Pap&Nat, et de ses différentes entités, déposée en 2012 par Marcojea Production. En 2009, elle avait déjà déposé son premier brevet avant de recevoir en 2010, le trophée Crisalide, récompensant les PME qui prennent en compte les éco-enjeux pour innover et se diversifier. La marque Pap&Nat a reçu, dès sa création, sa validation “Produit en Bretagne”.

« Une démarche écocitoyenne »

En fonction du cahier des charges du client, l’entreprise s’attelle à proposer des produits jetables, recyclables, compostables ou biodégradables. « Nous essayons quotidiennement d’aller chercher moins loin pour transformer au plus près. Concernant les matériaux utilisés, nous avons aussi une démarche écocitoyenne. »Une démarche économique et écologique avec ses limites. « On peut utiliser des végétaux, à condition que ce soit des déchets de végétaux, et non des plantes ou fruits qui pourraient servir à l’alimentation », conclut le chef d’entreprise.

Source: http://goo.gl/1eOqE

Le plastique entre dans notre chaîne alimentaire


60 ans après leur invention, les plastiques sont partout dans notre environnement. Des déchets d'emballage, de l'industrie du cosmétique et des vêtements que les marées d'équinoxe renvoient sur nos plages en quantités incroyables. Jusqu'à être assimilés par la faune marine.
Il y a les déchets visibles, mais aussi les microparticules de plastiques invisibles qui sont aujourd'hui présentes dans notre alimentation.
"Avec la mer du nord comme dernier terrain vague", chantait Brel. La Grande Bleue n'est pas encore un terrain d'immondices mais avec pas moins de 100kg de plastiques par kilomètre de plage, nous n'en sommes pas loin. Pas étonnant que les animaux marins en paient les conséquences, comme l’explique le biologiste Francis Kerkhofs: "Quelques mammifères mais aussi les oiseaux mangent ce plastique. Ils pensent que c'est de la nourriture et ce n'est naturellement pas bon".
Un rorqual tué par le plastique
Un exemple est ce jeune rorqual retrouvé échoué il y a deux mois sur la plage de Nieuport. Les biologistes croyaient cette petite baleine morte d'épuisement, mais l'autopsie a révélé tout autre chose: "Les plastiques vont obstruer l’estomac, il n’y a plus aucun flux alimentaire possible à cet endroit-là. C’est un véritable bouchon qui bloque le passage. L’animal commence donc à maigrir et, ensuite, les fuites de liquides atteignent les différents organes, dont les poumons", explique Thierry Jauniaux, vétérinaire spécialisé.
Microplastique à l’essence et au  diesel
Le plastique tue mais il ne fait pas que cela. Après quelques années dans l'eau, il ressemble à des petites pastilles dont le laboratoire scientifique Ilvo (Institut de recherche sur la pêche) a analysé le contenu. "Ce que nous remarquons en ce qui concerne les microplastiques sur la plage, remarque Lisa Devriese, c'est que nous avons de grosses concentrations d'hydrocarbures. Quelques microplastiques montrent un profil diesel et d'autres d'essence. Il y a vraiment énormément d'hydrocarbures différents".
PCB et dioxine à profusion
A côté des hydrocarbures, les microplastiques attirent d'autres polluants présents dans l'eau comme les PCB et la dioxine. Des polluants 5 à 7 fois plus concentrés autour du plastique que partout ailleurs en mer. Les microplastiques et leurs polluants sont bien présents dans l'eau mais sont-ils assimilés par de petits organismes vivants comme les crevettes ou les moules?
Colin Janssen, Directeur du laboratoire de toxicologie de l'environnement à l'Université de Gand a réalisé un étude qui démontre que les microplastiques ne sont pas dans les intestins mais dans la chair de la moule. " -Et une fois que ces microplastiques sont dans la chair, ça ne revient plus dans les intestins. Nous cherchons encore d'autres preuves, mais nous craignons que les moules que nous consommons contiennent de basses concentrations de plastique."
La coupe transversale d'une moule montre des petits points fluo qui ne sont autres que des microparticules de plastique prisonniers de sa chair. Pas de quoi alarmer les mangeurs de moules car elle ne présente pas encore un risque pour leur santé. Reste que le plastique a désormais intégré notre chaîne alimentaire, 60 ans seulement après son invention.
Source: RTB (http://goo.gl/evuTq)

Quand la ville fait son potager


Ce type de projet d’inFARMING se développe partout, y compris à Liège.
Et si les friches industrielles et les faubourgs bétonnés devenaient les nouveaux potagers taille XXL des villes? Que dans des hangars où vrombissaient jadis des laminoirs on irait acheter ses laitues, qu’on se fournirait en champignons frais dans les caves d’une usine désaffectée ou que l’on dégusterait les fraises cultivées dans des serres érigées sur un ancien terrain vague? En réalité ce scénario est déjà une réalité dans de nombreuses métropoles. En Suisse, en Israël, en Suède, en Inde, en Grande-Bretagne…, les villes qui font pousser tomates, laitues et pommes de terre entre les buildings, sur leurs toits ou à leur périphérie directe sont de plus en plus nombreuses. Et pas simplement pour les loisirs de citadins aux mains vertes.
Le concept de l’“inFARMING” – intégration de l’agriculture dans les zones urbaines – est devenu un véritable mode de commerce et de consommation alimentaire. Un vrai business aussi. Ainsi, aux États-Unis, pays en pointe où les premiers community gardens étaient installés à New York en 1970 déjà, plus de 40 % de la production alimentaire (en valeur monétaire) provient de l’agriculture urbaine et périurbaine.
Chez nous aussi l’agriculture et le maraîchage en ville existent. Le plus souvent à l’échelle d’un pâté de maison ou d’un quartier et le plus souvent à l’initiative d’associations, de comités de quartier, de CPAS et parfois de petits producteurs (bio ou non). Rarement suffisant encore pour assurer les provisions alimentaires pour toute la semaine, ni de quoi nourrir toute une ville. Mais ça pourrait venir…
Par exemple, à Liège, le projet Verdir (Valorisation de l’Environnement par la Réhabilitation Durable et l’Innovation Responsable) vise à mettre en réseau et à amplifier ces modes de production urbains. À terme – dans les 10 à 20 ans – un tel projet pourrait fournir toute la ville et son agglomération en légumes et, partiellement, en viande de petits élevages (lapins, volaille) et en poissons.
«Il ne s’agit pas de se substituer à ce qui existe, précise Éric Haubruge, vice-recteur de l’Université de Liège et président du Comité de pilotage de VERDIR, mais d’offrir plus de diversités de produits et de facilité d’accès pour le public.» Et si possible en fédérant ce qui existe déjà.
Sur les anciennes friches du bassin industriel liégeois (+ de 300 ha rien que pour arcelor), sur des terrains dépollués ou en culture hors-sol dans des hangars désaffectés, en bordure de ville, on pourrait donc produire une bonne part de l’alimentation des habitants de celle-ci. Le circuit (ultra) court par excellence.
Et la distribution de ces produits? Les grandes surfaces traditionnelles pourraient s’y approvisionner, de même que les marchés publics et des distributeurs automatiques, style vente de pains et stockage de colis postaux, sont envisagés en différents points de Liège. Mais l’installation de magasins sur ces sites est aussi prévue. À Seraing, en centre-ville dans un ancien hall industriel de Cockerill où l’on construisait jadis des moteurs de bateaux et de locomotives, 8 100 m2 sont prévus pour des commerces dédiés à l’alimentaire spécialisé, au bio et à la gastronomie. Subsidié par l’Europe, le projet doit se concrétiser pour 2018.
Le projet Verdir envisage aussi une distribution en ville (et au-delà) grâce à une péniche, véritable magasin flottant, qui collectera les produits sur les différents sites pour les vendre le long de la Meuse et même les livrer à domicile à l’aide de petits véhicules électriques embarqués sur le bateau.
Source: L'Avenir (http://goo.gl/oixG0)

De l'impuissance à l'alternative: Jeudi Veggie, une invitation à l'alimentation durable


Au début des années 2000, étudiante en histoire des sciences, j'ai été profondément interpellée par la menace du changement climatique, qui commençait à émerger dans l'espace public.
Ce phénomène d'envergure globale, aux conséquences difficiles à prédire, mais potentiellement dramatiques pour l'humanité dans son ensemble, et en tout cas pour les populations les plus fragiles de la planète, a ébranlé mes certitudes sur la durabilité et la stabilité de notre société.
Cette prise de conscience m'a plongée dans un abîme d'inquiétude, de perplexité, et de difficultés: les paysages que j'aimais allaient-ils être irrémédiablement transformés? L'humanité était-elle menacée dans son existence même? Allions-nous pouvoir changer de trajectoire suffisamment vite de pour éviter de grandes catastrophes?
À la même période, je me suis engagée dans un travail de doctorat sur le débat autour des limites à la croissance, centré sur le rapport au Club de Rome de 1972, connu en France sous le titre de Halte à la croissance? [1]. Cette démarche m'a amenée à rencontrer la pensée de nombreux savants, universitaires pour la plupart, qui très tôt portaient un discours plus que critique sur l'avenir du monde: les écologues Fairfield Osborn et William Vogt, qui dès 1948 s'inquiétaient de la raréfaction des ressources sous l'effet de la pression démographique; les frères Paddock, qui se souciaient du risque d'une famine à l'échelle mondiale. Et puis, au tournant de 1970, toute la tribu des "prophètes de la catastrophe", parmi lesquels Paul Ehrlich et Barry Commoner, qui, dans des ouvrages aux titres terrifiants (La Bombe PL'Encerclement,Changer ou DisparaîtreLe Jugement Dernier...), brossaient le tableau d'une situation catastrophique pour l'humanité. L'"explosion démographique", la pression sur les ressources, l'accroissement de la pollution menaçaient la survie de l'espèce humaine sur Terre, d'autant que l'intrication de ces phénomènes rendait la situation particulièrement complexe.
Source: Huffington Post (http://huff.to/ZL3vw9)

Faire le pari de la recherche scientifique

Le dernier ouvrage de Ramez Naam, The Infinite Resource : The Power of Ideas on a Finite Planet,University Press of New England (9 avril 2013) présente d'une façon très claire les choix que attendent l'humanité dès cette décennie : ou bien continuer à consommer et produire comme actuellement (business as usual) ou bien réformer radicalement, notamment par l'investissement scientifique, les comportements collectifs. Dans ce livre, l'auteur, expert informatique et économiste, a consulté et discuté très largement les différents travaux de ceux qui se préoccupent de l'avenir du monde. Nul n'est obligé de partager d'emblée ses idées. Certains lui reprochent d'être financé par la Fondation Bill Gates. Il reste que les problématiques évoquées, bien que déjà très largement exposées ailleurs par d'autres auteurs, n'ont toujours pas provoqué de changements sensibles dans les politiques mondiales.

Nous pensons pour notre part qu'au sein d'une Europe où les citoyens semblent s'estimer incapables d'agir sur des phénomènes dépassant croient-ils leurs capacités d'influence dans le monde, ce livre démontre au contraire que des marges de manoeuvre considérables existent, non seulement en Europe mais, pour ce qui nous concerne, en France même.

Malheureusement dans ce pays, un gouvernement se disant socialiste et interventionniste, répudiant donc en principe le libéralisme sauvage, n'a pas encore présenté aux citoyens des programmes d'investissements capables à la fois de relancer l'emploi et la croissance tout en évitant de contribuer à l'épuisement des biens communs. Nous proposons donc dans cet article, en nous appuyant sur les points forts du livre de Ramez Naam,(notamment dans la première partie) ce qui pourrait être une stratégie européenne en ce sens. A l'occasion nous feront allusion aux atouts sur lesquels la France pourrait s'appuyer pour jouer tout son rôle dans une telle politique.

Source: AgoraVox (http://goo.gl/kuOtt)

lundi 29 avril 2013

Les Français préfèrent acheter dans les boutiques que sur Internet


Une étude présentée par Ipsos dépeint le comportement d'achat des Français, qui démontre un réel attachement aux établissements physiques. Plus des trois quarts de nos concitoyens préfèrent se rendre dans les boutiques que de réaliser leurs emplettes sur internet - 72 % précisément. 


Or, pour tous produits confondus, c'est à 95 % que les répondants font souvent ou systématiquement leurs achats dans les boutiques, mais plus spécifiquement encore pour l'alimentation à 89 % ou les vêtements à 60 %. Ce qui est intéressant, c'est que les produits culturels, qui sont les principaux achats réalisés en ligne, 28 %, sont tout de même achetés principalement dans les boutiques, à 40 %.

Internet, terre de contrastes, dispose avant tout d'un côté pratique, pour 95 % des sondés, qui déplorent tout de même le manque de chaleur humaine, précise l'AFP, pour 88 % d'entre eux. Selon l'institut de sondage, les clients redoutent que le monde du commerce ne se déshumanise, et dans le cadre des achats réalisés, les clients « cherchent à être de plus en plus accompagnés dans leurs actes d'achat, surtout lorsque le prix est conséquent ».

À ce titre, le contact humain est primordial pour 66 % des Français, qui apprécient de parler avec les vendeurs - et depuis le début de la crise, cette tendance s'accentue. L'idée de pouvoir toucher et essayer les objets séduit d'ailleurs 78 % des consommateurs. Et à ce titre, les achats impulsifs, ou par plaisir, sont deux fois plus importants dans les boutiques que sur Internet. 

Pourtant, les achats par le Web, et par smartphone, ont augmenté, représentant aujourd'hui 8 % des achats. Pour Stéphane Rimbeuf, spécialisé dans la distribution pour la société Deloitte : « Rien ne remplacera le magasin pour l'achat plaisir, mais les boutiques doivent s'adapter pour renouveler l'expérience des clients (...) qui ne veulent plus se voir opposer aucune barrière (rupture de stocks, attentes en caisse...). »

Pour les clients, note le directeur du BHV, Alexandre Biot, les clients se rendent plus simplement dans les magasins pour réaliser leurs achats, mais aussi pour découvrir. 

La librairie, au coeur de l'achat de livres - ou presque

Une réflexion qui est au coeur des études centrées sur la librairie. Le cabinet britannique, Ender Analysis, expliquait fin mars que les librairies étaient centrales et essentielles dans la découverte de livres. « La technique la plus efficace pour démanteler le secteur du livre physique serait d'accélérer la fermeture des librairies. Nous estimons que, quand une librairie ferme, environ un tiers de son chiffre d'affaires se transfère vers un autre libraire. Ce qui signifie que les deux tiers vont disparaître. Certaines de ces dépenses basculent sur la vente en ligne, mais une grande partie plonge simplement dans l'oubli. »

Aux États-Unis, la moitié des livres est achetée sur Internet, selon des données présentées par Bowkers. Selon l'étude du cabinet Bowkers, présentée par Digital Book World, les supermarchés, les grandes surfaces et les librairies indépendantes ont tout de même su tenir bon, alors que les grandes chaînes de librairies ont elles perdu des parts de marché. 

On assiste là à une quasi-inversion des données constatées durant l'année 2011, alors que 35,1 % des ouvrages au global étaient vendus en ligne, contre 41,7 % dans les boutiques. Et ce sont bien les chaînes de librairies qui subissent toutefois (et déjà) les plus fortes baisses, avec 18,7 % des PdM en ventes de livre, contre 28,7 % en 2011. 

En parallèle, un mouvement semble gagner un peu partout, qui fait entrer les clients dans les établissements physiques et réaliser leurs achats sur Internet, dans l'espoir de meilleurs tarifs, notamment.

Ecomiam, le spécialiste des produits surgelés en circuit court

L'enseigne ouvre son 7e magasin à Lannion. Son concept : réduire les intermédiaires entre producteurs et consommateurs pour des produits de qualité à prix tirés.


Des producteurs locaux

Viandes, légumes, poissons, dessert... Ecomiam propose 94 références de produits. Cependant, ici pas de produits frais, enfin... fraîchement récoltés, on ne trouve que du surgelé. L'enseigne travaille avec une quarantaine de producteurs, majoritairement bretons. Seule la viande de boeuf est d'origine charolaise. On y trouve du lieu jaune du Finistère, du poulet des Monts d'Arrée... « De plus en plus de producteurs nous sollicitent. Une ferme de lait de Cléguérec (56) fabriquant des glaces vient d'ailleurs de nous rejoindre », explique Antoine Sauvaget.

Moins d'intermédiaires

L'enseigne veut rétablir le lien entre les producteurs et les consommateurs en reprenant les fondamentaux du commerce. « C'est le producteur qui crée la valeur ajoutée donc c'est à lui que doit revenir le fruit du travail », déclare Antoine Sauvaget. Les intermédiaires sont donc réduits au maximum : les produits sont transformés sur place, le transport jusqu'en magasin est pris en charge par Ecomiam et les marges de distribution sont réduites. « On est un peu les irréductibles Gaulois de la production. On s'efface pour mettre en avant les produits des producteurs dans leur plus simple appareil, mais sans perte de qualité », assure-t-il.

Des prix tirés

Le fonctionnement de l'enseigne lui permet de pratiquer des prix bas, sans aucun jeu de promotions. Pour exemple, un poulet Label Rouge est à 4,45 € le kilo et le rôti de boeuf charolais à 14,65 € le kilo. Le client peut aussi choisir d'acheter en colis ou à l'unité.

Un magasin épuré

Dans le magasin de 300 m2, on ne trouve aucune affiche publicitaire, ni message marketing, le client se sert directement dans les bacs de surgélation. L'enseigne refuse tout artifice et fait le minimum en terme de communication pour encore une fois ne pas élever le prix de vente. « Le client achète le produit et rien d'autre », insiste Antoine Sauvaget. Les produits sont conditionnés dans des emballages neutres et transparents. Une étiquette indique leur provenance et la part réservée au producteur (environ 50 %), au transformateur (environ 30 %) et à Ecomiam (environ 20 % avec les taxes).

Pourquoi Lannion ?

« De nombreux clients du magasin de Morlaix étaient des Lannionnais. On a dû faire face à une demande de plus en plus importante. Nous avons donc saisi l'opportunité qui s'est présentée dans la zone industrielle du Lion Saint-Marc », explique Antoine Sauvaget.

Une aventure qui évolue depuis 2009

Le concept est né en 2009 au port de commerce de Brest avec Daniel Sauvaget, le père d'Antoine, l'actuel directeur général. Ecomiam a commencé par vendre des poulets surgelés entiers. Pour faire face à la demande, un circuit de distribution par camion itinérant a été mis en place et très vite la vente en magasin s'est imposée. En 2012, Ecomiam a réalisé un chiffre d'affaire de 2 millions d'euros.
Source: Ouest-France (http://goo.gl/xWrHi)

Qui va profiter de la fin du bisphénol A en 2015?


L'interdiction dès 2015 du BPA dans les emballages alimentaires chamboule tout. Chez Tetra Pak, on se frotte les mains.

Cela fait des années que l'on connaît les dangers potentiels du bisphénol A (BPA), ce perturbateur endocrinien qui se trouve dans les vernis à l'intérieur des boîtes de conserve, les tickets de caisse et les bonbonnes d'eau. L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) en rajoute en pointant les risques pour les femmes enceintes. Déjà, le BPA est banni des biberons depuis 2013. Il sera interdit dans les emballages alimentaires le 1er janvier 2015. Seul hic, les alternatives sont compliquées, coûteuses et incertaines.
"Il n'existe que quatre résines possibles: les acryliques, les organosols, les polyesters et les vinyles, signale Olivier Draullette, délégué général du syndicat des fabricants d'emballages métalliques. Chacune peut remplacer en partie le BPA, mais aucune n'est aussi efficace pour protéger les aliments."
Si l'on connaît bien les dangers du BPA, utilisé depuis cinquante ans, "on n'a aucun recul sur les autres vernis". Les fabricants de boîtes en fer assurent qu'ils seront prêts à temps, mais les investissements à réaliser sont lourds. Du coup, l'agroalimentaire risque de privilégier les contenants en briques cartonnées, qui ne manquent pas de qualités (attrait, légèreté, praticité). Le suédois Tetra Pak a vu ses ventes progresser de plus de 4% en France en 2012, malgré une conjoncture morose. C'est aussi une mauvaise nouvelle de plus pour l'usine Arcelor Mittal de Florange, qui comptait sur les ventes de canettes en métal pour sauver son avenir.
Source: Challenges (http://goo.gl/uljte)

40 % du packaging alimentaire en braille chez Auchan !


Depuis 2001, Auchan étiquette ses produits en braille pour faciliter le quotidien des personnes non et malvoyantes. Ce sont aujourd'hui plus de 2 000 produits de tous les jours, soit 40% des produits alimentaires de la marque Auchan (les MDD : marque de distributeur), qui sont ainsi identifiables.
Un vrai défi technique
Cela suppose évidemment un travail de fond avec les industriels et les fabricants d'emballage afin d'intégrer le braille sur une grande variété de conditionnements (étiquettes, étuis en carton, barquettes en plastique, stickers sur sachets, flacons). La principale difficulté consiste à trouver des techniques pour l'insérer sur des supports aussi différents que le carton, le plastique, le verre...De grandes innovations dans les processus de fabrication. Parmi ces techniques : la polymérisation des vernis, le gaufrage intégré dans les plaques d'impression, le gaufrage sur les supports cartons, les encres gonflantes...
Des contrôles permanents 
En partenariat avec l'association « Donne-moi tes yeux », des contrôles sont régulièrement effectués en magasin par des personnes non-voyantes pour vérifier la qualité du braille et corriger le cas échéant. Selon Auchan, elle est la première et la seule grande enseigne alimentaire dans le monde à systématiser cette démarche. Ces produits sont, en effet, distribués dans les 116 hypermarchés Auchan et les 247 supermarchés Simply Market en France. Une telle démarche a également pour vocation de sensibiliser le grand public au problème de la déficience visuelle, grâce, notamment, à des animations par le Club Rik & Rok, organisées en magasin, à l'intention des enfants.
Enfin, le rapport Développement durable d'Auchan France est entièrement accessible aux personnes mal et non-voyantes. Compatible avec les technologies d'assistance telles que lecteurs d'écran type Jaws, chaque page du rapport est vocalisée et permet une navigation facilitée.

DIGITAS : Des Chiffres ''Solides'' Sur L'évolution Du #Shopper Connecté. Analyse


Le drame de notre période, c'est que nous sommes assaillis de toutes part de chiffres tous plus anxiogènes les uns que les autres... et sur lesquels il est difficile de batir. Data déluge et Infobésité. De plus le shopper va tellement vite (plus que le retailers) qu'il est difficile de rebatir la maison du ''nouveau commerce''. Un commerce connecté, de proximité, à visage humain, pas cher, avec du service, collaboratif, respectueux de ses clients... Bref le vrai commerce.
Et les clients ''annonceurs'' retailers distributeurs n'ont plus ni le recul nécessaire ni les bons outils (y compris des conseillers experts - pourtant ils existent ;°) ) pour filtrer le vrai du ''gadget'', le fond de la forme, et les vrais chiffres .. pas ceux qui font le bonheur des geeks (dont nous sommes...) et des start-up qui ont quelque chose à vendre.... Cedric Deniaud à bien décrit dans son blog ce problème dont doivent se méfier les acteurs du commerce et du marketing : prendre du recul, de la hauteur, se donner de la visibilité, et les moyens de filtrer / trier / analyser les bons insights, anticiper le durable de l'éphémère... et agir dans le bon sens.
Digital France - groupe Publicis - et Vivaki Advance ont publiée l'opus 2 de leur baromètre de''l'expérience marchande connectée". Fiable par sa régularité .. deux opus 2012 et 2013 ... et plus cela ira, plus les points de repères deviendront fiables. Le journal du net s'en ait largement fait l'écho. 
Le deuxiéme Opus fait clairement appraître la véritable opportunité du commerce connecté et du parcours shopper digitalisé. Ce que nous ressentons tous, ce que j'essaie d'analyser avec recul depuis 2 ans, se voit maintenant dans les chiffres et pas seulement dans ''l'épaisseur du trait'', expression célèbre de nos amis des études.
Cette deuxième édition s'est concentrée sur la mesure de l'amplification des comportements et attentes, ''précurseurs certes'' mais plus que ....
En bref ce qui avait été ressentis ou commençait à apparaître dans la première édition 2012 devient maintenant un signal fort. Une évidence pour nous ... mais encore faut il la mesurer dorénavantrationellement et factuellement car les courbes ne vont pas s'inverser de sitôt.
Et les distributeurs et marques qui ont a piloter leur ''changement'' en ont besoin pour s'adapter aux nouvelles attentes, et risque de sortir du jeu si elles ne le font pas.
Vincent Druguet, directeur général de Digitas et responsable du centre d’excellence dédiée au commerce connecté, ''Connected Commerce for active brands'' résume les insights:

«Il y a sur le marché les 5 ingrédients qui font muter cette chaîne de la valeur» :
1 - Le consommateur est déjà cross-canal, en avance sur les retailers et il les force à bouger.
NDLR Furet : On le voit dans nos études shopperMind groupe Altavia.. les shoppers trouvent même que leur ''commerce'' est en retard... 
2 - Le foisonnement technologique existant ne limite plus l’imagination sur les mécaniques web-to-store ou in-store.
NDLR Furet:   Oui mais attention à 'limagination ... toutes les idées ne sont pas bonnes.. trier le gadget pour se consacrer prioritairement à l'essentiel : trafic, chiffres d'affaires, fidélisation, transparence, émergence, recrutement ....
3 - Les priorités données aux points de vente ont changé (prix, services) et celles-ci doivent se réinventer.
NDLR Furet : Elle doivent se réinventer en essayant à la fois de prioriser l'harmonisation entre les canaux, mais également se rendre ''non comparables''. La transparence amenée par le net rend tout ''pareil'' et mondial. Le produit est le même partout, le prix vont s'alligner y compris bientôt à la demande du shopper en magasin (Target aux USA qui s'aligne sur les prix Amazon... entre autres ...) Donc il faut aussi réinventer la notion de prix et de service... sera le seul moyen de conserver (on ne parle même plus de gagner..) de la valeur.
4 - La notion de temps réel impose de casser les silos.
NDLR : Banalité, évidence, culturel, héritage de l'ére industrielle... elle n'est pas spécifique au commerce mais à notre société en général : l'industriel à diviser pour mieux régner... ca ne marche plus. Le client veut avoir une vision globale .. pour mieux ne plus être ''dominé'' et en position captive. Il peut être sur votre site à 12 h, dans votre magasin à 13 h , et acheter au bureau sur sa tablette à 14 heures... C'est ça le commerce connecté et global. Sans compter qu'au dela des silot il va falloir raisonner en ''consolidé''..... 
5 - Le mobile est un personal shopping assistant exacerbant les phénomènes de showrooming.
NDLR : La aussi une évidence. Petite revanche personnelle : Alors que j'analysais cela il y a déjà deux ans et que des ''confrères''' notamment fabricants de ''digital signage'' et de ''bornes multitouch'' me raillaient parfois à la limite dd ela décence (oui je suis comme ça un peu cabotin... ;°) , incapables de comprendre que le seul digital qui vaut c'est le digital ''nomade'' et ''non statique''. Cela ne vaut pas dire qu'il n'en faut pas mais cela sera epsilon, vs le ''digital'' qui compte : celui que le shopper à dans la main. Le client utilisera son téléphone comme son ordinateur à la maison... il googelisera ! C'était en Oct. 2011...! A l'époque cretains voulaient brouiller les ondes dans les magasins.. 
Ajourd'hui mon seul conseil : mettez le wifi gratuit dans votre magasin avec une home page d'acceuil à votre enseigne (oui comme Mc DO) proposant promo, coupons, relationnel.. voila qui est plus intelligent que de brouiller les ondes... à part en Corée du Nord

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Parmi les deux constats majeurs de l’étude, le mobile devient une pièce maîtresse du comportement cross-canal.Source Journal du Net) 
En phase de recherche:
- 62% des possesseurs de smartphone déclarent l’utiliser en itinérance dans le cadre de leurs achats.
NDLR Furet : normal comme dans al rue et même à la maison... ;°) 
En phase d’achat :
- 25% d’entre eux ont déjà acheté sur mobile. 
NDLR Furet : oui mais attention beaucoup de vente de services. Cette information manque.
- 76% d’entre eux déclarent l’utiliser à l’intérieur même du magasin.
Le mobile est d’abord utilisé pour comparer des prix, obtenir des avis ou des informations complémentaires (59% des usagers Smartphone, +34% vs 2012) ou accéder à une application pour comparer des prix, obtenir des avis ou des informations complémentaires (34% des usagers Smartphone, +13%).
NDLR Furet : et tout bêtement appeler sa maman pour savoir si c'est bien cela qu'elle veut, et prendre des photos ..  information qui manquent (plus de 50%) dans l'étude.
Le mobile est également utilisé pour :
- scanner les QR codes/codes-barres (28% soit +16% vs 2012) ;
- partager le produit sur les réseaux sociaux (19%).
Létude VIBES Research now 2012 était aussi très interessante puisqu' à 48% le sentiment ressentis pas les showroomer était principalement de la réassurance sur leur choix. Par contre s'il y a rupture ... il sortent du process classiques.

Des tendances qui amplifient le «Showrooming». 
 Près de 18% des consommateurs français sont déjà partis d’un magasin après avoir consulté des informations sur leur mobile et 39% des consommateurs jugent que cela va certainement leur arriver.

Ce phénomène a progressé de +12% vs 2012.
Dans le contexte de crise, le facteur prix est fondamental pour près de 31% des consommateurs interrogés.
Les secteurs les plus concernés par le «showrooming» : équipement de la Maison (59%) ; High Tech (54%) ; Produit Culturels (44%) ; Mode (38%) ; Bricolage/Décoration (37%).
Toutefois, le magasin reste la 2ème source d’information (19%) privilégiée par les français après l’entourage (26%).

Mais les canaux digitaux progressent vite (en 3ème position les sites/applications distributeurs +60% vs 2012 ; en 4ème position les sites/application de marque +30% vs 2012).
- 63% se disent prêts à recevoir sur leur mobile en magasin des coupons de réductions ou promotions personnalisés géolocalisés ;
- 61% à utiliser leur carte de fidélité sur mobile ;
- 54% à payer directement en magasin en rayon grâce à une tablette portable sans passer par la caisse ;
 -  52% à consulter en temps réel les stocks disponibles en itinérance ;
- 42% à avoir accès à l’ensemble des produits complémentaires par un simple scan du code barre d’un produit.

Assurément un bel outil assez complémenaire des études de shopperMind, la filiale ''études comportement shopper et d'évolution du commerce'' que je dirige au sein du groupe leader européen de la communication des entreprises à réseau : Altavia. 
Les-10-Valeurs-Shopper-par-shopperMind-1pdf-copie-1.png

Méthodologie : 1 086 personnes recrutées sur le panel propriétaire Vivaki «les cybertesteurs» (40 000 individus), représentatif des 18 ans et plus, selon la méthode des quotas (sexe, âge, région et PCS). Etude réalisée via un questionnaire online du 15/03 au 24/03/2013. Terrain réalisé par Vivaki Advance.

Nouvelles tendances dans L'amenagement de magasin


Differents systemes pour un amenagement de magasin adequat
Les systèmes muraux se composent en général de supports modulaires devant lesquels un revêtement adéquat peut être placé (un panneau aggloméré par exemple)Il existe différents systèmes et différentes solutions pour réaliser l'aménagement d'un magasin de façon assez simple, mais professionnelle. Le but ultime d'un tel aménagement doit toujours être de stimuler les ventes. Les formes, les couleurs et les styles sont très importants, ici. L'époque des rayonnages standard en métal et autres solutions à bas budget est donc derrière nous depuis un petit temps déjà. Aujourd'hui, on trouve sur le marché un grand nombre de systèmes permettant aux décorateurs d'intérieur d'arriver à des résultats créatifs.
Par Patrick Borremans
2.000 COMMERCES PAR AN
Un marché important
Selon les données sur Belstat, on dénombre en Belgique quelque 8.700 magasins pour une superficie totale supérieure à 7.600.00 m² (réserve incluse). On distingue 377 sortes de commerces. Cela va des grands magasins aux animaleries, en passant par les magasins de vêtements et les bijouteries.
Pour l'année 2009, 416 dossiers de nouvelle construction et 5.222 dossiers de rénovation ont été acceptés au total. Ces permis ne portent que sur l'extérieur du bâtiment commercial, mais dans une majorité des cas, ils sont aussi liés au réaménagement ou à la rénovation du magasin. Le nombre estimé de (ré)aménagements s'élève à environ 20% du nombre de magasins. Cela veut dire que chaque année, environ 2.000 commerçants font aménager ou réaménager leur magasin, pour une surface commerciale totale d'environ 1.000.000 m².
Corporate Identity
Les types de commerces qui sont régulièrement rénovés sont les maga­sins de vêtements et les banques. En général, c'est lié à la modification de la Corporate Identity, du style de la maison, à l'occasion, par exem­ple, de la fusion de plusieurs entre­prises pour en former une nouvelle. La majorité des commerces d'un certain standing font cela environ tous les cinq ans, afin de pouvoir suivre les nouvelles tendances (cou­leurs et formes) et pour pouvoir offrir une plus-value aux biens à vendre.
PLANNING
Des supports à étagères et des tringles ont été originalement combinésIl importe de savoir à l'avance quel type de magasin on doit aménager: un magasin de vêtements a d'autres besoins qu'une bijouterie ou qu'une droguerie. Ici, le mot d'ordre est: un bon planning en concertation avec l'architecte et le client. L'architecte a en général l'expérience et le savoir-faire nécessaires pour mener ce projet à bien et très souvent, le décorateur n'est qu'un des professionnels participant au projet. Il faut en effet tenir compte de nombreuses autres choses: ergonomie, éclairage, passage aisé, couleur, marquage CE ... Le passage est-il assez large pour des personnes, des chariots et/ou des palettes? Où se trouvent les sorties et itinéraires de secours? Ce sont des points qui doivent être réglés à l'avance avant que l'aménagement réel ne puisse commencer. Sur la base de ces points, on peut débuter le planning de l'espace commercial: l'implantation et la forme des rayons, de la caisse, de la vitrine, des systèmes d'alarme, des chambres froides et des comptoirs. Confiez donc ce planning à une personne expérimentée en la matière et qui pourra maîtriser le projet total du début à la fin.
CHOIX DES MATERIAUX
Fournisseurs spécialisés
Sur le marché, différents systèmes existent pour aménager un
magasin.
Ils sont disponibles aussi bien en version standard que sur mesure. Vous pouvez bien sûr aussi tout concevoir et produire vous-même, mais dans ce cas, vous devez vous demander si le prix sera en rapport avec le résultat à obtenir.
Tenez également compte du fait
que certains aménagements
doivent répondre à des exigences spécifiques (dans le secteur alimentaire par exemple).
Dans ce cas, il est très certainement conseillé de collaborer avec un architecte d'intérieur habitué au domaine en question.
Si vous utilisez de mauvais matériaux, tout votre projet peut en effet être rejeté, avec toutes les conséquences que cela peut impliquer.
Différents matériaux
Les matériaux dans lesquels les systèmes sont fabriqués, peuvent être très divers: acier laqué, inox, aluminium, verre, plexiglas, ou encore d'autres matériaux décoratifs. Ici, le choix n'a quasi aucune limite. Les styles varient fort aussi: tendance, rétro, et même un élégant design industriel. Par ailleurs, il existe nombre d'accessoires à monter simplement dans les différents systèmes: supports à étagères, porte-vêtements, supports pour présentoirs, tringles pour cabines d'essayage, porte-bouteilles, éclairage intégré ... Les différents systèmes offrent également un vaste choix de systèmes verticaux ou horizontaux ou de structures à poteaux et de systèmes à points.
SYSTEMES MURAUX
Les différents points de fixation sont dotés de fil métrique (Magasin de lingerie - Demasure - Demuynck)Il existe ici des systèmes qu'on peut grosso modo comparer aux systèmes de rayonnage ordinaires, à la (grande) différence près que les profilés sont en général dissimulés et montés contre le mur. On peut choisir soi-même le revêtement mural: panneaux de meuble, verre, et bien d'autres matériaux encore. Les profilés sont entièrement ou partiellement dissimulés derrière les matériaux. La structure des supports d'un tel système peut prendre toutes sortes de formes. De tels systèmes sont généralement modulables et peuvent être associés aux systèmes indépendants. Ici, on fait cependant la distinction entre la fixation verticale et la fixation horizontale des accessoires.
Systèmes verticaux
Ici, les profilés sont placés verticalement. Ces systèmes ressemblent le plus aux anciennes crémaillères, mais dans un concept moderne et avec de nombreuses possibilités en termes de couleur et de forme.
Ce système est très flexible pour ce qui est de la répartition des accessoires. Le choix des accessoires va des supports à étagères pour toutes sortes d'applications aux étagères à chaussures, pattes pour miroirs et tringles pour cabines d'essayage. Les accessoires sont réglables en hauteur, au besoin. De cette façon, au changement de collection, on peut à chaque fois créer un 'nouveau' mur.
Systèmes horizontaux
Contrairement aux systèmes verticaux, les profilés sont placés horizontalement et ne sont pas réglables en hauteur. Avec un tel système, on doit déterminer à l'avance la bonne hauteur à laquelle les différents accessoires doivent se trouver. A l'inverse des systèmes horizontaux, on peut ici déplacer et placer les accessoires horizontale­ment (si le système le permet).
Il existe des profilés continus ou non continus. Dans ce dernier cas, on ne monte en général qu'un seul accessoire, comme un support à étagère, par exemple. En cas de système continu, cela varie fortement selon les besoins du magasin.
Systèmes à poteaux
Les systèmes à poteaux sont de plus en plus populaires. Il s'agit d'une structure construite avec des poteaux et pouvant être fixée au mur comme via le sol ou le plafond. C'est un système qu'on construit et assemble dans différents angles d'assemblage (45°, 90°, mais aussi des pièces en T et en croix). De cette manière, on peut réellement créer toutes les formes. L'avantage de ce système est qu'on a un nombre incroyable de possibilités en termes d'accessoires. Ces profilés sont en général fabriqués en aluminium, ce qui augmente quand même leur prix. On peut également monter les différents accessoires sur ou entre les structures à poteaux.
Systèmes à points
Le système à points est un système dans lequel le mur est pourvu de différents points de fixation qu'on peut fixer comme on le veut dans une paroi ou un panneau, et dans un matériau déterminé (aggloméré, volkern, verre, acier inoxydable ...). Les points de fixation sont dotés d'un fil métrique ou d'orifices dans lesquels on peut fixer différents accessoires, allant des supports à étagères aux porte-vêtements et à l'éclairage.
L'avantage d'un tel système est qu'on a le choix, aussi bien pour le matériau dans lequel les fixations sont montées que pour leur pose. Pour ce faire, de nombreux accessoires sont également disponibles.

ECLAIRAGE ADAPTE POUR CHAQUE TYPE DE MAGASIN
Pour chaque type d'aménagement de magasin, on doit tenir compte de certaines directives.

Magasins de vetements
Utilisez une lumière qui approche la couleur de la lumière du jour (de la lumière blanche froide pour approcher le plus la lumière du jour).

Boulangerie
Pour que le pain et les biscuits paraissent frais et croquants, on conseille ici d'utiliser de la lumière blanche chaude dans la vitrine. Pour les pâtisseries et tartes, la préférence va à la lumière blanche froide.

Boucherie
Pour éclairer la viande rouge, il est recommandé d'utiliser une couleur de lumière avec un reflet rose pour que la viande ait l'air à la fois fraîche et délicieuse. Pour la charcuterie préparée, on peut utiliser de la lumière blanche froide.
SYSTEMES INDEPENDANTS
Contrairement aux systèmes muraux, cet aménagement est toujours indépendant et est parfaitement combinable avec un autre
système.
Les systèmes indépendants peuvent également être placés contre le
mur, mais on ne doit pas les fixer au mur.
Gondoles
Système mural horizontal avec grande flexibilité pour ce qui est de la position des accessoires (Pharmacie - Axis)Ces systèmes sont des rayons qui peuvent être utilisés aussi bien contre le mur, sans devoir y être fixés que de façon indépendante. Jadis, ils étaient essentiellement placés dans les grands magasins, mais aujourd'hui, on peut y avoir recours dans tous les types de magasins étant donné qu'ils ont subi une métamorphose complète sur le plan de la forme, du matériau ou de la couleur. Ces systèmes sont non seulement disponibles en finition entièrement en métal (comme dans les grands magasins), mais peuvent également, comme les systèmes précédents, être revêtus de différents matériaux contemporains et tendance et de ce fait être utilisés partout. L'avantage de ce système est qu'on ne doit rien fixer dans le mur. On a toutefois des limites en termes de dimensions. Les gondoles ne sont en effet disponibles que dans certaines dimensions fixes.
Système frigorifique
Pour les aménagements de magasins vendant des denrées alimentaires, on doit prévoir des comptoirs frigorifiques. Ceux-ci sont conçus sur mesure et livrés par différents fournisseurs. Gardez bien à l'esprit qu'ils doivent répondre aux normes et directives en vigueur de l'agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (consultez le site web www.afsca.be ).
Si vous avez des doutes concernant l'utilisation de certains matériaux, par exemple, vous pouvez toujours contacter cette agence. Pour aménager un magasin de denrées alimentaires, il est recommandé de collaborer avec un architecte d'intérieur.

Source: Swerk (http://goo.gl/BaSyM)