Des producteurs locaux
Viandes, légumes, poissons, dessert... Ecomiam propose 94 références de produits. Cependant, ici pas de produits frais, enfin... fraîchement récoltés, on ne trouve que du surgelé. L'enseigne travaille avec une quarantaine de producteurs, majoritairement bretons. Seule la viande de boeuf est d'origine charolaise. On y trouve du lieu jaune du Finistère, du poulet des Monts d'Arrée... « De plus en plus de producteurs nous sollicitent. Une ferme de lait de Cléguérec (56) fabriquant des glaces vient d'ailleurs de nous rejoindre », explique Antoine Sauvaget.
Moins d'intermédiaires
L'enseigne veut rétablir le lien entre les producteurs et les consommateurs en reprenant les fondamentaux du commerce. « C'est le producteur qui crée la valeur ajoutée donc c'est à lui que doit revenir le fruit du travail », déclare Antoine Sauvaget. Les intermédiaires sont donc réduits au maximum : les produits sont transformés sur place, le transport jusqu'en magasin est pris en charge par Ecomiam et les marges de distribution sont réduites. « On est un peu les irréductibles Gaulois de la production. On s'efface pour mettre en avant les produits des producteurs dans leur plus simple appareil, mais sans perte de qualité », assure-t-il.
Des prix tirés
Le fonctionnement de l'enseigne lui permet de pratiquer des prix bas, sans aucun jeu de promotions. Pour exemple, un poulet Label Rouge est à 4,45 € le kilo et le rôti de boeuf charolais à 14,65 € le kilo. Le client peut aussi choisir d'acheter en colis ou à l'unité.
Un magasin épuré
Dans le magasin de 300 m2, on ne trouve aucune affiche publicitaire, ni message marketing, le client se sert directement dans les bacs de surgélation. L'enseigne refuse tout artifice et fait le minimum en terme de communication pour encore une fois ne pas élever le prix de vente. « Le client achète le produit et rien d'autre », insiste Antoine Sauvaget. Les produits sont conditionnés dans des emballages neutres et transparents. Une étiquette indique leur provenance et la part réservée au producteur (environ 50 %), au transformateur (environ 30 %) et à Ecomiam (environ 20 % avec les taxes).
Pourquoi Lannion ?
« De nombreux clients du magasin de Morlaix étaient des Lannionnais. On a dû faire face à une demande de plus en plus importante. Nous avons donc saisi l'opportunité qui s'est présentée dans la zone industrielle du Lion Saint-Marc », explique Antoine Sauvaget.
Une aventure qui évolue depuis 2009
Le concept est né en 2009 au port de commerce de Brest avec Daniel Sauvaget, le père d'Antoine, l'actuel directeur général. Ecomiam a commencé par vendre des poulets surgelés entiers. Pour faire face à la demande, un circuit de distribution par camion itinérant a été mis en place et très vite la vente en magasin s'est imposée. En 2012, Ecomiam a réalisé un chiffre d'affaire de 2 millions d'euros.
Source: Ouest-France (http://goo.gl/xWrHi)
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