Les bons résultats du commerce de détail alimentaire en France ne doivent pas masquer une réalité plus préoccupante. Le poids relatif du grand commerce alimentaire (hypers) est en effet en recul constant depuis plusieurs années maintenant et pose la problématique de l’évolution des modèles actuels de la grande surface alimentaire.
C’est en tout cas les conclusions d’une étude menée par l’institut d'études économiques privé Xerfi Precepta, qui invite les acteurs de ce secteur à jouer sur la proximité, la complémentarité des réseaux et s’intéresser au big data et aux objets connectés.
Avec un chiffre d’affaires global qui dépasse les 118 milliards d’euros, les 2 000 hypermarchés et 10 500 supermarchés et discounters occupent une place prépondérante dans le secteur du commerce de détail alimentaire, à hauteur de 60 % environ.
Pourtant ces chiffres impressionnants cache une réalité plus préoccupante, puisque la part relative du grand commerce alimentaire ne cesse de reculer aux profits de nouveaux modèles plus en phase avec les attentes et les habitudes d’achat des consommateurs. Selon l’institut d'études économiques privé Xerfi Precepta, le modèle traditionnel de la grande surface alimentaire (GSA) doit lui donc pouvoir se réinventer pour se différencier de la concurrence sous peine de lendemains qui déchantent.
C’est en tout cas les conclusions d’une étude menée par l’institut d'études économiques privé Xerfi Precepta, qui invite les acteurs de ce secteur à jouer sur la proximité, la complémentarité des réseaux et s’intéresser au big data et aux objets connectés.
Avec un chiffre d’affaires global qui dépasse les 118 milliards d’euros, les 2 000 hypermarchés et 10 500 supermarchés et discounters occupent une place prépondérante dans le secteur du commerce de détail alimentaire, à hauteur de 60 % environ.
Pourtant ces chiffres impressionnants cache une réalité plus préoccupante, puisque la part relative du grand commerce alimentaire ne cesse de reculer aux profits de nouveaux modèles plus en phase avec les attentes et les habitudes d’achat des consommateurs. Selon l’institut d'études économiques privé Xerfi Precepta, le modèle traditionnel de la grande surface alimentaire (GSA) doit lui donc pouvoir se réinventer pour se différencier de la concurrence sous peine de lendemains qui déchantent.
La crise est passée par là
Le mot est sur toutes les lèvres depuis quelque temps déjà, mais son impact sur les habitudes de consommation des Français a eu un effet notoire. La crise a en effet limité la croissance de la consommation qui ne sera que de 1 % en volume à l’horizon 2015. Au niveau alimentaire la progression de la dépense des ménages entre les années 2005 et 2015 n’aura été que de 7 % alors qu’elle représente 10 % en global et nous savons que c'est normal car les gains de pouvoir d'achat profitent à de nouveaux produits qui n'existaient pas il y a quelques années.
En plus de la croissance limitée de la dépense des ménages, plusieurs tendances profondes semblent se dessiner depuis quelque temps : le format de proximité, la consommation collaborative et le e-commerce. La proximité, parce qu’avec le vieillissement de la population notamment, souligne XerfiPrecepta, les consommateurs aspirent à des trajets moins longs entre leur domicile et la grande surface alimentaire.
Par ailleurs, la crise a permis à des formats de consommation plus collaboratifs de se développer comme la location, l’achat mutualisé ou encore le troc. Enfin, avec l’avènement des nouvelles technologies dans nos vies quotidiennes, le e-commerce semble une alternative crédible aux yeux des consommateurs.
En plus de la croissance limitée de la dépense des ménages, plusieurs tendances profondes semblent se dessiner depuis quelque temps : le format de proximité, la consommation collaborative et le e-commerce. La proximité, parce qu’avec le vieillissement de la population notamment, souligne XerfiPrecepta, les consommateurs aspirent à des trajets moins longs entre leur domicile et la grande surface alimentaire.
Par ailleurs, la crise a permis à des formats de consommation plus collaboratifs de se développer comme la location, l’achat mutualisé ou encore le troc. Enfin, avec l’avènement des nouvelles technologies dans nos vies quotidiennes, le e-commerce semble une alternative crédible aux yeux des consommateurs.
La proximité géographique mais aussi affective
Qui dit proximité, dit souvent rapprochement géographique du lieu de l’habitat du lieu de d’achat. Or la proximité, telle qu’elle semble réclamée par les consommateurs, doit se décliner aussi et surtout aux niveaux des besoins de chacun, comme par exemple sur une offre des produits régionaux et du terroir. Plus amont, Xerfi Precepta préconise un rapprochement des consommateurs en les impliquant directement dans l’offre proposée, grâce notamment aux tests de produits ou la conception-création de nouveaux produits.
Des réseaux complémentaires
On oppose bien souvent à tord les réseaux distribution, entre site marchand, ventes en ligne et drive notamment. Or, la force d’une enseigne, prévoit Xerfi Precepta, résidera dans son habilité à faire cohabiter ces différentes formes de vente : développer à la fois le drive, le commerce en ligne, dont la part des ventes alimentaires est en hausse mais du coup qui attire de nombreux opérateurs, et surtout une véritable stratégie de digitalisation, avec des sites vraiment interactifs et des réseaux sociaux particulièrement actifs.
A l’horizon : le big data et les objets connectés
Derrière tous ces réseaux se profile la question majeure du big data, qui désigne l’ensemble des données exploitables pour une meilleure connaissance du consommateur et de ses attentes. Carte de fidélité, commandes en ligne, questionnaires de satisfaction sont par exemple autant d’informations qui permettent d’en savoir un peu plus sur ses clients et donc de répondre au mieux à ses besoins. Pourtant, pour l’instant les acteurs du commerce de détail alimentaire ne les exploitent pas suffisamment, constate Xerfi Precepta. Une raison à ce manque réside en la capacité à stocker et traiter ces données qui réclame une véritable expertise souvent détenue par un organisme tiers avec qui il faut nouer des partenariats constructifs. Cela nécessite aussi de repenser l’organisation interne des données et leur mise à disposition pour les différents services. Pourtant, l’enjeu est de taille, car en plus d’une meilleure connaissance du client, de ses attentes et de ses habitudes de consommation, les big data, notamment via les objets connectés, pourront faciliter la gestion des stocks mais aussi la maintenance et l’entretien des hypermarchés.
Source: AC Franchise (http://goo.gl/rI3AtU)
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