Le bio passe dans les moeurs. Selon un sondage BVA réalisé pour ma-Reduc.com, trois Français sur quatre consomment des produits bio, désormais. Mais le budget reste modeste.
1. 2,6 % des dépenses alimentaires. Si 75 % des Français achètent des produits bio, seul un quart en consomme au moins une fois par semaine. Et moins de 2 % effectuent leurs achats en 100 % bio. Dans le contexte économique difficile, le budget reste stable pour 53 % des acheteurs bio mais un quart a, néanmoins, augmenté ses dépenses, au cours des douze derniers mois. Ceci étant, selon le Credoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), le bio ne représente que 2,6 % des dépenses alimentaires des ménages dans le pays.
2. Un petit « panier ». 25 euros par semaine, c'est ce que déclarent dépenser plus de la moitié des consommateurs bio. Seuls 8 % dépensent plus de 50 euros en bio et 1 % plus de 100 euros. Les Franciliens (13 %) sont ceux qui dépensent le plus en produits bio ; les 35-49 ans sont également les plus représentés, ainsi que, globalement, les hommes.
3. Surtout en grandes surfaces. Ce sont les 25-34 ans qui achètent en majorité leurs produits bio dans les grandes surfaces, les « seniors », eux, privilégiant les marchés et l'achat direct auprès des producteurs (à 34 %). Selon le Credoc, si la grande distribution a réellement fait décoller le marché du bio, depuis 2010, son poids a baissé depuis 2012.
4. Le bio minoritaire sur la toile. Le bio et la toile ne font pas encore bon ménage. Ils ne sont que 4 % à acheter ce type de produits sur internet.
5. D'abord les légumes. Les adeptes des produits bio achètent en priorité des légumes (55 %), des fruits (46 %) et des oeufs (44 %). Les surgelés (8 %), le poisson (6 %) ou encore, l'alimentation bébé (4 %) n'ont, en revanche, pas les faveurs des amateurs de produits bio. Quant aux produits non alimentaires, ils ne représentent que 28 % des dépenses.
6. Moins de risques d'obésité et de surpoids. La principale motivation d'achat des consommateurs bio est la santé. À juste titre ? Denis Lairon, directeur émérite à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), souligne que trois études de grande ampleur menées en Europe du Nord sur des milliers d'enfants « démontrent que les aliments bio présentent moins de risque d'allergies et d'eczéma que les aliments non bio ».
Enfin, une très récente étude française, réalisée à partir des données Nutrinet, sur 54.000 personnes, « a montré que la probabilité de souffrir d'obésité ou de surpoids est de moitié plus faible chez les consommateurs bio ».
Enfin, une très récente étude française, réalisée à partir des données Nutrinet, sur 54.000 personnes, « a montré que la probabilité de souffrir d'obésité ou de surpoids est de moitié plus faible chez les consommateurs bio ».
7. Plus nutritifs ? Denis Lairon affirme qu'il existe désormais un consensus sur le fait que, d'un point de vue nutritionnel, les produits bio végétaux apportent plus de matières sèches, de magnésium et de vitamine C que les produits conventionnels et, le lait, plus d'Omega 3.
8. Moins de pesticides et de nitrates. « On ne trouve quasiment pas de résidus de pesticides dans les légumes bio alors que, selon l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), 45 % de produits conventionnels en contiennent », précise encore le scientifique Denis Lairon. « Quant aux nitrates, on en trouve en moyenne la moitié moins dans les légumes bio ».
Source: Le Télégramme (http://goo.gl/bNpQee)
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