Alimentation, électroménager, prêt-à-porter, biens culturels...presque tout s'achète en ligne. Et le nombre d'utilisateurs croît sans cesse. De fait, les systèmes d'e-commerce sont aujourd’hui plus rapides, efficaces, et sécurisés.
Un réel changement dans les habitudes de consommation
Discrets, les géants du web divulguent peu de chiffres sur leurs ventes en ligne. Au classement français des enseignes d’e-commerce, des sites comme eBay, Groupons ou Le Bon Coin, pourtant extrêmement visités, n’y figurent pas. Ce sont pourtant sur ces plateformes que s’effectuent le plus de transactions. Il en va de même pour Amazon ou Apple qui ne publient pas de bilans par pays. Si les chiffres d’affaires sont tenus privés, le secteur est néanmoins très florissant.
Logiquement, le classement des principales boutiques en ligne est dominé par les sites des grandes surfaces. Auchan, Carrefour ou Casino – qui a racheté CDiscount – tirent leur épingle du jeu et réalisent une part croissante de leur activité grâce au Web. Les « drive » plaisent notamment beaucoup aux consommateurs. Ces derniers font leur marché en ligne avant de passer récupérer leurs achats en voiture, comme s’ils allaient chercher un fast-food à emporter. Grégory Bressolles, spécialiste du e-commerce pour la Kedge Business School, parle de la victoire du « clic and collect ».
Bien entendu, l’expansion du commerce sur internet ne se limite pas aux hypermarchés. Cette façon de consommer se développe dans tous les secteurs, quelle que soit la taille de l’enseigne. Les prix sont généralement inférieurs à ceux pratiqués en magasin tandis que la facilité et la rapidité d’achat ont été décuplées avec les smartphones.
Bien entendu, l’expansion du commerce sur internet ne se limite pas aux hypermarchés. Cette façon de consommer se développe dans tous les secteurs, quelle que soit la taille de l’enseigne. Les prix sont généralement inférieurs à ceux pratiqués en magasin tandis que la facilité et la rapidité d’achat ont été décuplées avec les smartphones.
De nouveaux systèmes de paiement en ligne
Cette explosion du commerce en ligne a logiquement été rendue possible par l’élaboration de systèmes de e-paiement. La fin du monopole bancaire sur les services de paiement en ligne, fruit d’une directive européenne datant de 2007, a permis l’émergence de nouvelles options pour les commerçants voulant développer leur offre sur internet.
Dans ce domaine, Be2Bill, solution de e-paiement du groupe Rentabiliweb, dirigé par Jean-Baptiste Descroix-Vernier, iconoclaste patron dirigeant ses affaires depuis une péniche à Amsterdam, fait figure de référence. Lancé en 2012, Be2Bill n’est pas une innovation. « Be2Bill ne se présente pas comme un nouveau moyen de paiement alternatif, mais comme l’optimisation d’un moyen de paiement existant : la carte bancaire », a expliqué Philippe Bontemps, directeur de Rentabiliweb Europe.
Dans sa conquête du marché, le groupe de Jean-Baptiste Descroix-Vernier s’est notamment associé à Jaina Capital, le fonds d’investissement dirigé par Marc Simoncini, fondateur de Meetic. Grâce à cela, de grandes entreprises comme Zalando, LastMinute ou encore Fnac.com se sont converties à cette offre de paiement en ligne, assurant une parfaite sécurité, tant pour l’acheteur que pour le vendeur, ainsi que la fidélisation du consommateur.
De plus en plus de convertis
En effet, la plupart des inquiétudes des consommateurs vis-à-vis des achats sur internet s’évaporent peu à peu grâce au perfectionnement des systèmes de paiement. Des craintes liées aux arnaques ou encore au piratage de données personnelles ont ainsi disparu, du moins concernant les sites appartenant aux grandes marques. Commander en ligne devient une habitude et des populations plus âgées, souvent moins à l’aise avec les nouvelles technologies, se convertissent.
En France, l’an dernier, le e-commerce a représenté 45 milliards d’euros, avec une progression de 19 % en un an. Dans des pays comme le Royaume-Uni ou les Pays-Bas, déjà 10% du commerce s’effectue en ligne. Et ces chiffres continuent de croitre en dépit de la contraction de la consommation globale en cette période de crise.
Source: JDN (http://goo.gl/bqka2)
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