Nous n’en sommes qu’aux balbutiements des objets connectés. Les services apportant un véritable bénéfice au client à partir d’objets connectés n’arriveront que d’ici huit à dix ans. C’est ce que pense Alexis Thobellem, membre de l’équipe digitale de Danone, en charge des objets connectés et des médias sociaux. Il s’est exprimé lors d’une table ronde organisée à l’occasion du forum Netexplo, le 27 mars.
Fabrication personnalisée de l’alimentaire
« Il y aura une fabrication du produit alimentaire à la maison à partir des données de santé captées via les objets connectés. On va vers une personnalisation du produit alimentaire » évoque Alexis Thobellem. « C’est un scénario possible dans les 8 à 10 ans qui viennent » prévient-il toutefois. Un scénario qui trouve déjà une forme de concrétisation avec les biscuits Oréo. « Oréo a montré il y a peu une machine qui fabrique des biscuits sur mesure via les messages reçus depuis Twitter, pour le goût et la couleur » ajoute-t-il.
La personnalisation sera l’étape aboutie des objets connectés. Pour l’heure, les objets connectés existants, tels que les bracelets qui mesurent les calories que l’on consomme ou le nombre de pas que l’on fait ne trouvent pas grâce auprès d’Alexis Thobellem. « Les trackers actuels ne sont pas capables de traquer ce qui intéresse les gens c’est-à-dire la perte de masse graisseuse » pointe-t-il.
Les vrais trackers dans 1 an ou 2
Avant la personnalisation, il y aura une étape préalable. « Dans 1 an ou 2, les vrais trackers vont arriver, puis l’information va être gratuite. Et dans l’étape suivante, il y aura la connexion des objets avec la fabrication à la maison du produit alimentaire selon les données de santé ainsi captées. »
Sur cette voie des objets connectés et des données personnelles captées, les marques doivent protéger leurs clients. « Les marques ont une responsabilité pédagogique sur les objets connectés » confirme Alexis Thobellem. En ce qui concerne la collecte des données, il estime que le contrat entre les deux parties va être plus clair. « Par exemple, on peut imaginer qu’il y aura deux versions du thermostat Nest de Google, une version gratuite et une version privée à 200 $ » conclut-il.
Source: http://goo.gl/77zAjD
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