Les circuits courts alimentaires constituent le mode de commercialisation le plus ancien des aliments, soit directement sur le lieu de production, soit sur des marchés. Mais ces circuits se sont progressivement « allongés », à mesure que le nombre d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur augmentait. Aujourd’hui, les circuits courts sont minoritaires : en 2007, les ménages français ont réalisé 70 % de leurs achats alimentaires dans des grandes surfaces, contre 6,5 % pour les achats sur les marchés ou aux producteurs [1]. Selon le ministère de l’Agriculture, la vente directe représente 4 % des achats de fruits et légumes, et les circuits courts 7 % [2].
Selon le ministère de l’Agriculture, un circuit court doit répondre à deux critères :
- le circuit de vente doit être direct ou inclure un seul intermédiaire ;
- la distance entre le lieu de production et celui de consommation doit être « limitée » (en général moins de 150 kilomètres). C’est avant tout l’accessibilité qui est importante, et, selon les régions, la distance peut ainsi varier (elle est estimée par deux chercheuses à 50 kilomètres en Bretagne, 80 en Rhône-Alpes) [3].
Depuis quelques années, les circuits courts connaissent un nouvel essor en France, sous l’impulsion de nouvelles attentes des consommateurs. Le Grenelle de l’environnement les a d’ailleurs consacrés en tant que « modèle à suivre » et le Comité européen des régions a récemment indiqué qu’il souhaitait favoriser leur essor [4].
Selon le cabinet Xerfi, en France, les ventes alimentaires en circuit court ont représenté un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros en 2010, soit 1,5 % du chiffre d’affaires de la consommation alimentaire.
Cette note propose de dresser un état des lieux des circuits courts en France, d’identifier les différents modes de commercialisation qu’ils recouvrent, ainsi que les acteurs (producteurs et consommateurs) concernés. Elle envisage ensuite les perspectives d’avenir pour ces modes de commercialisation.
Selon le ministère de l’Agriculture, un circuit court doit répondre à deux critères :
- le circuit de vente doit être direct ou inclure un seul intermédiaire ;
- la distance entre le lieu de production et celui de consommation doit être « limitée » (en général moins de 150 kilomètres). C’est avant tout l’accessibilité qui est importante, et, selon les régions, la distance peut ainsi varier (elle est estimée par deux chercheuses à 50 kilomètres en Bretagne, 80 en Rhône-Alpes) [3].
Depuis quelques années, les circuits courts connaissent un nouvel essor en France, sous l’impulsion de nouvelles attentes des consommateurs. Le Grenelle de l’environnement les a d’ailleurs consacrés en tant que « modèle à suivre » et le Comité européen des régions a récemment indiqué qu’il souhaitait favoriser leur essor [4].
Selon le cabinet Xerfi, en France, les ventes alimentaires en circuit court ont représenté un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros en 2010, soit 1,5 % du chiffre d’affaires de la consommation alimentaire.
Cette note propose de dresser un état des lieux des circuits courts en France, d’identifier les différents modes de commercialisation qu’ils recouvrent, ainsi que les acteurs (producteurs et consommateurs) concernés. Elle envisage ensuite les perspectives d’avenir pour ces modes de commercialisation.
[1] Bellamy Vanessay, Léveillé Laurent, « Quels lieux d’achat pour quels produits ? », INSEE Première, n° 1 165, novembre 2007. URL : http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1165
[2] URL : http://agriculture.gouv.fr/circuits-courts
[3] Ibidem et Prigen-Simonin Anne-Hélène, Hérault-Fournier Catherine, Au plus près de l’assiette, pérenniser les circuits courts alimentaires, Paris : Quae, 2012. URL :http://books.google.fr/books?id=FH3ekU7SQlQC&pg=PA38&lpg=PA38&dq=Au+plus+pr%C3%A8s+de+l%27assiette+prigent&source=bl&ots=lSrvB6lWTL&sig=oEkR69W_HnsRnSr2jE1_MQPRCdg&hl=fr&sa=X&ei=fypgUI-AKsih0QW324GACw&ved=0CDcQ6AEwBA#v=onepage&q=Au%20plus%20pr%C3%A8s%20de%20l%27assiette%20prigent&f=false
[4] « Pour une politique européenne ambitieuse en faveur des systèmes agricoles de qualité », Avis du Comité des régions, 12 mai 2011. URL : http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:52011AR0014:FR:NOT
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