Le grand distributeur va expérimenter des camions roulant au biométhane carburant, obtenu à partir de ses poubelles
Carrefour va expérimenter l'utilisation du biométhane carburant renouvelable en mettant en circulation trois camions de livraison. Ils seront en effet alimentés à partir de biodéchêts issus de ses hypermarchés. Ce dispositif, dans lequel chaque camion utilisera une "énergie verte 100 % renouvelable" et avec un "bilan carbone neutre", va être testé dans le Nord pour la livraison d'une dizaine d'hypermarchés Carrefour. L'opération se fera en partenariat avec GNVert, filiale de GDF Suez, ainsi qu'avec le transporteur Perrenot et le constructeur Iveco.
Concrètement, Carrefour va mettre en place un recyclage des biodéchets (fruits et légumes, végétaux, pâtisserie, déchets carnés...) dans ses hypermarchés, afin qu'ils soient ensuite traités dans une usine de méthanisation. "Cette méthanisation permet la production d'un biogaz qui, à son tour, est épuré et transformé en biométhane carburant" et servira ensuite à alimenter les camions de livraison de marchandises du distributeur.
Ces premiers véhicules en autosuffisance énergétique, qui selon Carrefour auront une autonomie de près de 400 kilomètres, seront mis en circulation "dès la publication du décret modificatif" sur l'utilisation des biocarburants, c'est à dire "sans doute avant la fin de l'année", a précisé le groupe. Ce dernier envisage ensuite un "déploiement plus complet du dispositif". Aujourd'hui, plusieurs milliers de véhicules en France, dont une importante proportion de bus, roulent déjà au gaz naturel véhicule (GNV). Mais l'utilisation d'un biométhane obtenu à partir de déchets agricoles ou ménagers -- et donc neutre en émissions de CO2 -- commence seulement à émerger. Le 23 octobre, une première station-service vendant du gaz carburant renouvelable pour véhicules, obtenu à partir de déchets, a été inaugurée à Morsbach (Moselle).
AFP
1 Commentaire
Cette technique est connue depuis pas mal de temps…
Pour faire un mot d’histoire sur les cloches à méthane, et souligner notre retard en ce domaine, la ville de Chicago depuis 1880 produit du chauffage urbain à l’aide des lisiers intelligemment collectés dans les étables, porcheries des alentours…
Ce qui frappe dans l’application de ce grand distributeur, c’est de pouvoir disposer quotidiennement de suffisamment de denrées périssables méthanisables, forcement retirée de l’étale, car devenues invendables et impropres à la consommation humaine…
Parmi celles-ci, il y a dans ce cycle quelque part infernal, de la production/distribution intensive des salades vertes courantes, batavia, feuilles de chêne…etc. , quelque chose de regrettable qui ne peut qu’aboutir à accélérer ce dépérissement, j’allais dire la fermentation même, directement à l’étale, considérant ici, la technique de brumisation/humidification, permanente en été, utilisée, généralisée chez tous les distributeurs de légumes verts, dans un souci de fraicheur présentée, mais qui derrière n’est en réalité, qu’une accélération du développement de la flore bactérienne qui conduit chaque soir à envoyer à la benne la totalité de l’étale restante, c’est plus de 50% de ces produits verts qui seraient ainsi gaspillés…Cette technique est par ailleurs très critiquable, puisque elle altère évidemment la durée de conservation chez le consommateur, cloquage systématique après une nuit au réfrigérateur…
Alors ici, il y a évidemment des points de compétitivité à regagner, en pratiquant d‘abord l’analyse de la valeur, ce qui manque beaucoup à notre pays et partout, en synergie coopérative, de l’économe consommateur jusqu’aux agriculteurs/maraîchers, sur la manière de produire, de conditionner et de commercialiser ces produits là…
Car il y a encore cinquante ans en arrière, ce gaspillage organisé n’existait pas…Sur les étales antiques de nos marchés d’hier, arrivaient des salades sèches, mais très belles et drues, car munies de leur racine principale, qui constitue naturellement un réservoir d’eau, et même plus, qui permettait à l’entrée de l’hiver, le repiquage dans un simple bac à sable humidifié de conserver toute la fraicheur de ces plantes sur les mois d’hiver, à l’abri du gel dans une véranda et même en sous-sol muni d’un soupirail…
Aboutir à ce changement, est finalement assez simple, il faut évidemment transformer les maudits coupes racine, en arracheurs, émotteurs secoueurs, s’inspirer de ce que est fait en mécanisation de l’arrachage de la racine carotte, il y a que le nom qui change ici, …et ne pas oublier de modifier le gabarit de stockage et de conditionnement, chez les fabricants de caisses, c’est doubler la hauteur de cette caisse…Peut-importe… si le bois utilisé pour fabriquer ces caisses, à faible durée de vie, n’est pas traité anti moisissures/champignons, il pourra utilement repasser dans les nouveaux fermenteurs/digesteurs qui savent maintenant convertir la lignite en méthane. Enfin repasser à ces méthodes conservatoires et économes, respectueuses du consommateur, risque sûrement d’allonger la période de récupération du capital investi de l’installation de méthanisation de ce solitaire distributeur/discounter.
Ce qui frappe dans l’application de ce grand distributeur, c’est de pouvoir disposer quotidiennement de suffisamment de denrées périssables méthanisables, forcement retirée de l’étale, car devenues invendables et impropres à la consommation humaine…
Parmi celles-ci, il y a dans ce cycle quelque part infernal, de la production/distribution intensive des salades vertes courantes, batavia, feuilles de chêne…etc. , quelque chose de regrettable qui ne peut qu’aboutir à accélérer ce dépérissement, j’allais dire la fermentation même, directement à l’étale, considérant ici, la technique de brumisation/humidification, permanente en été, utilisée, généralisée chez tous les distributeurs de légumes verts, dans un souci de fraicheur présentée, mais qui derrière n’est en réalité, qu’une accélération du développement de la flore bactérienne qui conduit chaque soir à envoyer à la benne la totalité de l’étale restante, c’est plus de 50% de ces produits verts qui seraient ainsi gaspillés…Cette technique est par ailleurs très critiquable, puisque elle altère évidemment la durée de conservation chez le consommateur, cloquage systématique après une nuit au réfrigérateur…
Alors ici, il y a évidemment des points de compétitivité à regagner, en pratiquant d‘abord l’analyse de la valeur, ce qui manque beaucoup à notre pays et partout, en synergie coopérative, de l’économe consommateur jusqu’aux agriculteurs/maraîchers, sur la manière de produire, de conditionner et de commercialiser ces produits là…
Car il y a encore cinquante ans en arrière, ce gaspillage organisé n’existait pas…Sur les étales antiques de nos marchés d’hier, arrivaient des salades sèches, mais très belles et drues, car munies de leur racine principale, qui constitue naturellement un réservoir d’eau, et même plus, qui permettait à l’entrée de l’hiver, le repiquage dans un simple bac à sable humidifié de conserver toute la fraicheur de ces plantes sur les mois d’hiver, à l’abri du gel dans une véranda et même en sous-sol muni d’un soupirail…
Aboutir à ce changement, est finalement assez simple, il faut évidemment transformer les maudits coupes racine, en arracheurs, émotteurs secoueurs, s’inspirer de ce que est fait en mécanisation de l’arrachage de la racine carotte, il y a que le nom qui change ici, …et ne pas oublier de modifier le gabarit de stockage et de conditionnement, chez les fabricants de caisses, c’est doubler la hauteur de cette caisse…Peut-importe… si le bois utilisé pour fabriquer ces caisses, à faible durée de vie, n’est pas traité anti moisissures/champignons, il pourra utilement repasser dans les nouveaux fermenteurs/digesteurs qui savent maintenant convertir la lignite en méthane. Enfin repasser à ces méthodes conservatoires et économes, respectueuses du consommateur, risque sûrement d’allonger la période de récupération du capital investi de l’installation de méthanisation de ce solitaire distributeur/discounter.
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