De plus en plus d'agriculteurs vendent leurs produits en direct, ou presque. Mais les Bretons ont du retard.
Vente directe à la ferme ou sur les marchés, magasins de producteurs ou coops bio, petits commerçants, certains supermarchés, Amap (les associations pour le maintien d'une agriculture paysanne), paniers de producteurs... Le nombre des paysans qui maîtrisent la commercialisation de leur production augmente chaque année. C'est ce qu'on appelle les circuits courts.
Mais tout le monde n'a pas la même compréhension de ce terme. Pour le ministère de l'Agriculture, c'est « une exploitation agricole qui vend ses produits soit en direct, du producteur au consommateur, soit via un seul intermédiaire sans condition de distance kilométrique ».
Forte marge de progression
Cette définition, à cause du dernier point, ne satisfait pas les responsables de la Civam (Centre d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural) qui fédère les acteurs de l'agriculture durable et solidaire. « Ça veut dire que des grandes surfaces peuvent faire du circuit court avec des produits qui viennent de l'autre bout du monde », commente Jean-Michel Boiron, le président.
Le Civam Bretagne qui rassemble 23 groupes, soit plus de mille membres, a organisé ses troisièmes assises bretonnes sur le sujet, jeudi à Pontivy, avec pour thème « Équité et proximité ».Les participants se sont attachés à montrer les avantages des circuits courts. Avec comme ambition « un accès pour tous à une alimentation saine et de qualité ».
Source: Entreprises Ouest France (http://goo.gl/e7I1D)
La marge de progression de cette forme de commercialisation est importante. Le recensement agricole de 2010 a montré que « 9,7 % des exploitations sont en circuit court en Bretagne », alors qu'elles sont « 21 % en France ».
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