Laurent Sobraquès représente la cinquième génération d'entrepreneurs attachés au savoir-faire et à la proximité depuis 140 ans.
Au commencement, nous dirons qu’il y eut la volaille avec une entreprise qui vit le jour en 1872, en plein cœur de Perpignan dans le quartier Saint-Assiscle. Une activité que Léandre et Rose Sobraquès développent après la Seconde Guerre mondiale lorsque, incontournables sur ce type de marché où ils commercialisent également des œufs et toutes sortes de gibier, ils optent, afin de répondre à une demande croissante, pour l’achat de volailles élevées dans la Creuse.
Un complément à la production locale qui va leur permettre, en 1960, de fournir chaque année 4 000 volailles et 2 000 lapins à une clientèle de plus en plus exigeante. Depuis, l’entreprise, malgré les crises conjoncturelles, n’a jamais cessé d’évoluer avec un record de longévité et des chiffres impressionnants qui donnent, à titre d’exemple et pour la seule année écoulée, 100 millions d’œufs et quelque 1600 tonnes de poulets commercialisés.
Cinq zones de chalandise
Vient ensuite le premier camion et la toute première chambre froide avant l’arrivée de Bernard qui succède à Léandre et va devoir impulser cette dynamique propre aux entreprises qui évoluèrent à l’aune des 30 glorieuses. Dès 1974, ce visionnaire comprend qu’il faut conforter sa gamme commerciale pour s’adapter à une évolution sociétale avec, entre autres, l’implantation progressive des grandes surfaces de distribution.
Il reprend donc la concession des Glaces Motta et ouvre, deux ans plus tard, le tout premier entrepôt pour surgelés rue Pail-Marie-Agasse à Perpignan. Aujourd’hui l’entreprise Sobraques ce sont 15 000 mètres² d’entrepôts et jusqu’à 80 camions qui sillonnent régulièrement les routes des P.-O., de l’Aude, de l’Hérault, d’Andorre ou de la Costa Brava Héritier d’une dynamique fédératrice, Laurent Sobraquès privilégie l’efficience dans la relation qui unie son entreprise à ses partenaires commerciaux. En bon logisticien, il vit au rythme d’une activité qui nécessite une parfaite maîtrise des flux pour gagner en compétitivité et anticiper sur le marché.
Catalyseur d’énergie
Catalyseur d’énergie, il cherche à associer les compétences avec notamment la récente création d’un centre de formation au sein de son entreprise. Centre agréé ouvert à tous ceux qui travaillent avec sa société et peuvent ainsi bénéficier d’une valorisation des acquis, de formations culinaires, d’attribution de permis d’exploitation ou encore de contrats d’alternance pour un bon nombre de filières comme celles de cuisinier, boulanger, boucher, écailleur ou encore barman. Pour Laurent Sobraquès : "A terme, nous souhaitons consolider un réseau avec, peut être, un diplôme Sobraquès qui correspondrait à un certain état d’esprit. Car si les produits que nous vendons se ressemblent, la façon de les proposer ou de les mettre en avant fera, à l’avenir, toute la différence."
Source: Midi Libre (http://goo.gl/SSXBu)
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