Pour limiter les déchets alimentaires, le Gouvernement lancera, en 2013, un Pacte national contre le gaspillage. Ce dernier s’appuiera notamment sur la généralisation de plusieurs initiatives locales innovantes.
Chaque Français jette en moyenne 20 kilos de nourriture par an. Pour lutter contre ce phénomène, Guillaume Garot a annoncé le développement de plusieurs actions pilotes. Ces dernières mobilisent l’ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire (collectivités, associations de solidarité, grande distribution, restaurants collectifs…). Il s’agit à terme de répondre à l’objectif fixé par le parlement européen : diviser par deux les déchets alimentaires d’ici à 2025.
Parmi les initiatives que le ministre souhaite développer en 2013, plusieurs visent à renforcer ou créer de nouveaux circuits de collecte et de distribution.
Améliorer et amplifier les collectes de denrées alimentaires
- Récupérer les invendus sur les marchés de gros
Sept marchés d’intérêt national, dont quatre (Lille, Marseille, Perpignan, Rungis) travaillant avec l’Association nationale de développement des épiceries solidaires, ont développé des chantiers d’insertion. Leurs salariés ont pour mission de trier les dons des grossistes et de les redistribuer à des associations. - Mobiliser les villes pour faciliter le ramassage des aliments
Les collectivités territoriales constituent un acteur essentiel dans la mobilisation des habitants, grâce aux moyens dont elles disposent. C’est ainsi que la ville de Tours, en partenariat avec l’Etat, les collectivités locales et le tissu économique et associatif, a créé un système innovant de collecte. Des camionnettes sillonnent la ville pour récupérer les produits comestibles dont les particuliers souhaitent se débarrasser. - Généraliser les bonnes pratiques des associations
Les associations de solidarité font preuve d’initiatives originales qu’il s’agit de valoriser et d’encourager. La banque alimentaire de Bordeaux et de la Gironde a ainsi permis à deux femmes de créer leur entreprise individuelle. Celle-ci est spécialisée dans la récupération et latransformation en confiture d’une partie des fruits "considérés comme perdus" par les grandes surfaces.
Limiter le gaspillage à la source
Les distributeurs ont également un rôle à jouer en améliorant la gestion de leurs stocks et en sensibilisant mieux leurs clients à ce problème. L’enseigne Monoprix s’est, par exemple, engagée à promouvoir davantage les produits arrivant en fin de période de consommation. Elle réfléchit également audéveloppement de la vente au détail, à une hausse des dons alimentaires et à l’édition d’un guide sur le gaspillage.
Dans les restaurants collectifs, les quantités et les volumes de repas préparés doivent mieux répondre aux besoins réels. C’est l’objectif que s’est fixé le conseil général de Dordogne en développant des plateformes de mise en relation des acheteurs et des producteurs. Ces derniers pourront mieux adapter les cultures à la consommation effective des produits dans les cantines des collèges.
Guillaume Garot a ainsi retenu l’action portée par l’association Habitat Jeunes Laval. Celle-ci a décidé de lancer une campagne de mesure des déchets et des restes dans ses restaurants sociaux. Une opération destinée à sensibiliser les consommateurs et à terme à trouver des marges de manœuvre pour réduire les déchets.
Guillaume Garot a ainsi retenu l’action portée par l’association Habitat Jeunes Laval. Celle-ci a décidé de lancer une campagne de mesure des déchets et des restes dans ses restaurants sociaux. Une opération destinée à sensibiliser les consommateurs et à terme à trouver des marges de manœuvre pour réduire les déchets.
Source: Gouvernement.fr (http://goo.gl/HC6KQ)
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