Pressés et souvent à la tête d'une famille, les utilisateurs du service drive des grandes surfaces partagent plus de points communs qu'on ne le croit avec les consommateurs habituels, qui poussent leur chariot. D'après les données de Symphony IRI Group, présentées aux "Ateliers du Drive", les internautes clients du drive font la chasse aux promotions et craquent pour plusieurs produits qui n'étaient pourtant pas indiqués sur la liste de courses.
En moyenne, un "shopper-drive" dispose de 24,1 produits sur sa liste de course, mais en achète finalement 30,5. Les internautes ne se cantonnent pas seulement à leurs besoins. A l'instar des consommateurs lambda des grandes surfaces, le cyberacheteur n'est pas à l'abri d'achats d'impulsion.
D'ailleurs, 20% déclarent être plus tentés en magasin depuis qu'ils réalisent leurs courses en drive. Au sein de ce panier qui n'était pas prévu au départ, 27% des produits sont des achats plaisir et 12% des achats découverte. Spécifiquement sur ces plateformes marchandes, les utilisateurs sont tentés par l'alimentation pour bébé et celle pour animaux, et pour les biscuits sucrés par exemple.
Autre similitude avec les consommateurs habituels : les promotions. 73% des "e-shoppers" visitent la page consacrée à ces bonnes affaires. D'ailleurs, 63% se sont connectés à celle-ci dès leur connexion au site du distributeur. Toutefois, les attentes à ce sujet ne sont pas les mêmes que celles en magasin. Les cyberacheteurs sont en effet davantage intéressés par les promotions "1+1" (62%) et "le 2e à 50%" (45%).
A noter que le drive ne rend pas les consommateurs plus "volages". Au contraire. 42% des cyberacheteurs fréquentent déjà l'enseigne où ils passent commande, et même le magasin où leurs courses sont retirées. Seuls 27% sont des consommateurs multi enseignes du drive.
Cette étude s'appuie sur 306 actes d'achat, évalués en novembre 2012.
Source: La Dépêche (http://goo.gl/Mgifa)
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