Afin de réduire le gaspillage alimentaire de 50 % d’ici à 2025, comme le veut l’ambition affichée par le Parlement Européen, Guillaume Garot a présenté début décembre 6 actions pilotes qui participent à la lutte contre le gaspillage alimentaire en vue de les généraliser et de conclure à un Pacte national contre le gaspillage en juin 2013.
Rappel - La Commission européenne a mené une étude à l’échelle européenne et estime le gaspillage alimentaire tout au long de la chaîne à environ 190 kg par an et par Européen, la France se situant en-dessous de la moyenne à environ 150 kg. Aux deux extrêmes, les Pays-Bas sont à environ 580 kg, la Grèce à 50 kg.
Action 1 : Rendre les citoyens acteurs du changement
Action 2 : La grande distribution et les transformateurs s’engagent
Vendre au plus juste
Certains opérateurs de la grande distribution mettent en œuvre des pratiques innovantes qui permettent de sensibiliser les consommateurs à la thématique de la lutte contre le gaspillage alimentaire et de lutter concrètement contre certaines formes de gaspillages.
Ainsi pour 2012 et les années à venir, Monoprix fait de la lutte contre le gaspillage une des priorités de sa démarche développement durable, autour de 5 piliers : la limitation des volumes dans les promotions, l’amélioration de la gestion des magasins, le développement du don alimentaire, la sensibilisation du client (guide consommateur), le conditionnement des produits alimentaires afin de mieux répondre aux attentes des clients.
Ainsi pour 2012 et les années à venir, Monoprix fait de la lutte contre le gaspillage une des priorités de sa démarche développement durable, autour de 5 piliers : la limitation des volumes dans les promotions, l’amélioration de la gestion des magasins, le développement du don alimentaire, la sensibilisation du client (guide consommateur), le conditionnement des produits alimentaires afin de mieux répondre aux attentes des clients.
Action 3 : Les associations s’engagent
Amplifier la collecte et la redistribution
L’objectif principal est d’aider à faire connaître les bonnes pratiques des associations au niveau local et de les étendre, dans la mesure du possible, à l’ensemble de leur réseau. L’État mobilise des moyens pour débloquer les verrous qui empêchent la duplication des bonnes pratiques.
Pour exemple, la Banque alimentaire de Bordeaux et de la Gironde s’est investie dans la lutte contre le gaspillage alimentaire comme vecteur d’inclusion sociale. Après avoir constaté que certains fruits et légumes récupérés dans les grandes surfaces mais non distribués, étaient perdus, la Banque alimentaire a eu l’idée de les reconditionner et de les transformer en confitures.
Pour exemple, la Banque alimentaire de Bordeaux et de la Gironde s’est investie dans la lutte contre le gaspillage alimentaire comme vecteur d’inclusion sociale. Après avoir constaté que certains fruits et légumes récupérés dans les grandes surfaces mais non distribués, étaient perdus, la Banque alimentaire a eu l’idée de les reconditionner et de les transformer en confitures.
Action 4 : La restauration collective s’engage
Une nouvelle gestion au quotidien
L’objectif est de mettre en place des opérations pilotes dans les cantines des collèges, des restaurants sociaux et d’entreprises.
L’opération pilote dans les collèges est menée par le Conseil Général de Dordogne qui a souhaité promouvoir l’introduction de produits alimentaires biologiques et locaux dans les cantines, grâce à la création de plateformes permettant la mise en relation des producteurs et des acheteurs. Elles permettent de déterminer au mieux les besoins avant la mise en culture et de réduire au maximum le taux d’invendus.
L’opération pilote en restaurants sociaux est menée par Habitat Jeunes Lavalqui s’apprête à lancer une campagne de mesures des déchets et des restes.
L’opération pilote dans les collèges est menée par le Conseil Général de Dordogne qui a souhaité promouvoir l’introduction de produits alimentaires biologiques et locaux dans les cantines, grâce à la création de plateformes permettant la mise en relation des producteurs et des acheteurs. Elles permettent de déterminer au mieux les besoins avant la mise en culture et de réduire au maximum le taux d’invendus.
L’opération pilote en restaurants sociaux est menée par Habitat Jeunes Lavalqui s’apprête à lancer une campagne de mesures des déchets et des restes.
Action 5 : Les marchés s’engagent
Récupérer les invendusL’objectif est de généraliser à l’ensemble des Marchés d’Intérêt National, les chantiers d’insertion qui existent dans 7 MIN et un marché international qui permettent de récupérer les invendus de produits frais et de les recycler dans le circuit de l’aide alimentaire.
Exemple avec les chantiers d’insertion de l’Association nationale de développement des épiceries solidaires (ANDES) : le chantier récupère en moyenne 30 % des fruits et légumes et en achète en complément de façon à en proposer chaque jour 10 de saison.Action 6 : Les villes s’engagent
Mobiliser les territoires, faciliter le ramassage des denrées alimentairesLes villes volontaires mettent en œuvre les moyens nécessaires à la mobilisation de leurs habitats et de leur territoire sur la question du gaspillage alimentaire.
Une opération pilote est montée à Tours pour mettre en place un système de ramassage, auprès des habitants, des denrées que les habitants souhaitent destiner à l’aide alimentaire. L’objectif est de pérenniser le système mis en place et de le reproduire, une fois la viabilité établie, sur d’autres territoires.
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