Amap, vente directe, circuits courts… Les nouveaux modes de consommation alimentaire ont le vent en poupe. A Bressuire, Leclerc a devancé cette attente.
Régulièrement dénoncées par le monde agricole, les relations avec la grande distribution peuvent ne pas être conflictuelles. C'est ce que semble démontrer l'association « Bien de chez nous », créée en 2004 par une trentaine d'agriculteurs et le centre Leclerc de Bressuire.
« Avant, je me contentais de livrer mes pommes comme tout autre fournisseur. Je n'avais aucune relation avec le directeur du magasin. Maintenant, nous avons plusieurs réunions chaque année », constate Franck Touraine, producteur de pommes à Clessé et président de l'association.
Point trop n'en faut
A l'origine de cette association, une envie commune des agriculteurs et du commerçant de créer des circuits courts d'approvisionnement. « Certains consommateurs recherchent des produits de proximité et trouvent important de connaître les producteurs et leurs méthodes de production », explique Yannick Jadeau, PDG du centre Leclerc. « Mon but est de satisfaire le consommateur et j'avais justement envie de promouvoir les produits locaux. »
« À l'époque, les agriculteurs avaient envie de faire savoir comment ils travaillent », se souvient Franck Touraine. 35 éleveurs et producteurs ont donc adhéré à la démarche, accompagnés par Jacky Thomas, un précurseur du mouvement. Le magasin bressuirais était alors un des 5 premiers à se lancer. « Il a depuis été imité par la quasi-totalité des 550 centres Leclerc », sourit Yannick Jadeau.
Depuis, ce sont maintenant 56 agriculteurs qui fournissent régulièrement le centre commercial. Estampillés du logo « Bien de chez nous » et ornés du portrait du producteur, les produits répondent aux objectifs du locavore avant la lettre. « Au début, nous nous sommes demandés si on allait élargir la démarche aux produits transformés localement », se souvient Yannick Jadeau. « Mais le but n'est pas de tirer sur la ficelle. Les produits doivent être produits et transformés dans un rayon de 50 km. »
Autant qu'une démarche commerciale, il s'agit aussi d'une affaire de confiance.Chaque année, les agriculteurs concernés participent à des animations en magasin. Cela n'exonère pas du risque d'une affaire sanitaire, mais producteurs et commerçant tiennent à cette confiance. « Le cas d'une crise sanitaire sur ces produits ne s'est jamais présenté, mais le fait que ce soient des produits locaux rassure le consommateur », confirme Yannick Jadeau. Le système a toutefois des limites. « Comme ce sont des productions locales, le consommateur doit bien avoir conscience de la saisonnalité. »
« À l'époque, les agriculteurs avaient envie de faire savoir comment ils travaillent », se souvient Franck Touraine. 35 éleveurs et producteurs ont donc adhéré à la démarche, accompagnés par Jacky Thomas, un précurseur du mouvement. Le magasin bressuirais était alors un des 5 premiers à se lancer. « Il a depuis été imité par la quasi-totalité des 550 centres Leclerc », sourit Yannick Jadeau.
Depuis, ce sont maintenant 56 agriculteurs qui fournissent régulièrement le centre commercial. Estampillés du logo « Bien de chez nous » et ornés du portrait du producteur, les produits répondent aux objectifs du locavore avant la lettre. « Au début, nous nous sommes demandés si on allait élargir la démarche aux produits transformés localement », se souvient Yannick Jadeau. « Mais le but n'est pas de tirer sur la ficelle. Les produits doivent être produits et transformés dans un rayon de 50 km. »
Autant qu'une démarche commerciale, il s'agit aussi d'une affaire de confiance.Chaque année, les agriculteurs concernés participent à des animations en magasin. Cela n'exonère pas du risque d'une affaire sanitaire, mais producteurs et commerçant tiennent à cette confiance. « Le cas d'une crise sanitaire sur ces produits ne s'est jamais présenté, mais le fait que ce soient des produits locaux rassure le consommateur », confirme Yannick Jadeau. Le système a toutefois des limites. « Comme ce sont des productions locales, le consommateur doit bien avoir conscience de la saisonnalité. »
Source: La Nouvelle République (http://goo.gl/rjE42)
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