Alternative aux restos et aux fast-foods, la street food débarque chez nous. Une nouvelle formule qui combine tout ce que le consommateur exige aujourd’hui en matière de bouffe : vite fait, bien fait, pas cher, bon et en rue, c’est possible ?
Manger dans la rue n’a rien de nouveau. C’est même par là qu’il y a bien longtemps, la cuisine a commencé : une échoppe, des produits frais, des recettes locales. Chez nous, il n’y a pas une place de ville ou de village qui ne possède sa baraque à frites. Pas une rue de centre-ville où ne scintillent les néons blafards des snacks qui proposent leurs burgers, pitas ou dürüms. Des nourritures souvent réduites au statut de cale-faim à la qualité gustative souvent approximative. Or, voilà que débarque un autre type de cuisine, préparée en quelques minutes devant le consommateur. À déguster sur place ou à emporter. Aux États-Unis, où les distances sont immenses, les food trucks sont une tradition.
Depuis quelques années, une nouvelle tendance est apparue dans les grandes villes, celle des gourmet food trucks, des camions qui proposent une nourriture simple mais préparée avec un souci de qualité. Londres, ville métissée, a vu sur ses marchés des camions qui vendent et préparent des nourritures exotiques de tous les coins de l’ancien empire.
Après Paris, Bruxelles cède à la mode des food trucks et ils sont déjà une poignée à se poser sur les places et marchés. Pour se faire remarquer, la première chose, c’est d’arriver avec un produit original. Jean-Baptiste Nyssen, le jeune chef qui a lancé Keep on Toasting, a choisi les croquemonsieur. J’ai cherché un produit original et facile à manger dans la rue. Le croque-monsieur est un classique que les chefs n’ont jamais vraiment cherché à améliorer. J’ai changé les ingrédients et les sauces, j’ai choisi un pain d’ épeautre bio et une cuisson à la plaque qui lui conserve son moelleux.
Avec Mister Tacos, Olivier Vandam et Grégoire van den Wyngaert ont quant à eux ciblé les recettes tex-mex, une cuisine qu’ils adorent et qui est facile à manger sur le pouce.
Source: Le Soir (http://goo.gl/Z4EEa)
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