Après avoir évoqué la génération Y, puis la génération C, place aujourd’hui à celle qui va bientôt les succéder sur le marché de l’emploi : la génération Z, aussi appelé digital natives.
Elle est tout aussi marqués que sa précédente et a le mérite d’avoir potentiellement la capacité de transformer l’entreprise de demain. C’est d’ailleurs une des rares similitudes qu’elles ont entre elles. Car dans le profil, les traits diffèrent quelque peu : plus complexe, en perpétuel quête de sens, désireux d’autonomie, rejet de l’autorité verticale, dépendance aux réseaux sociaux, maîtrise des NTIC, plus lucides, plus matures semble-t-il, conscient des enjeux de demain, surinformé, créatif, goût marqué pour le collectif… La liste qui les caractérise est longue.
Historiquement, ils sont nés au début des années 90, après la chute du Mur de Berlin, et surtout, surtout, ont grandi dans l’univers de l’internet et des NTIC, ayant acquis leur premier téléphone portable dès leurs 10 ans. En parallèle, pollution, chômage, crise économique, effet de serre appartiennent à leur jargon. Et bien plus que de simples mots, ils se sentent pleinement concernés par les nouveaux enjeux de la société.
Ce sont les actifs de demain et comme sa précédente évidemment, cette génération soulève quelques interrogations en matière de management. Comment la grande distribution va-t-elle travailler avec cette génération, elle qui cherche encore à aborder un virage vers le numérique ? La génération Y
avait déjà valu un choc pour les entreprises. L’arrivée de cette génération leur a donné une leçon de RH, et devrait à mon sens mieux composer avec les Z. Les managers de demain devront selon moi apprendre à avoir du recul et augmenter leur capacité d’écoute, s’ils veulent tirer parti d’une génération pleine de talent et de créativité, et dont la notion d’avancer ensemble est bien plus forte que les générations passées.
Ceci étant dit, derrière l’aspect reluisant d’une génération prometteuse, Z rime aussi comme la fin d’une suite. Une qualification sans aboutissant. Z comme la fin, comme s’il n’y avait plus rien à leur offrir, plus de travail, plus d’ascenseur sociale, plus de retraites. Des raisonnement dans fin ?
Enfin, l’usage des réseaux sociaux leur a appris à créer du lien et à entériner l’individualisme. Ces habitués de l’écran sont aussi habitué au contact virtuel et pourraient être source de conflits et de rupture au sein des entreprises.
Bref. Les Z incarnent un nouvel élan pour les entreprises, à condition qu’elles sachent les apprivoiser. Nul doute que d’ici quelques années, ce réservoir d’enthousiasme et de créativité s’avérera déterminant pour les entreprises.
Source: http://goo.gl/iYzS40
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire