L'utilisation des microfibrilles de cellulose (MFC) montre en effet un réel potentiel en tant que systèmes de libération contrôlée de molécules antibactériennes. Deux procédés de couchage et trois substrats cellulosiques sont comparés. Un poids de couche de 8 g/m² de MFC est atteint, améliorant ainsi la rigidité à la flexion et diminuant la perméabilité à l'air des matériaux. Des analyses microscopiques mettent en évidence la conservation, après couchage, du réseau nano-poreux des MFC en surface des matériaux enduits. Pour la première fois, ce réseau est utilisé afin de libérer des molécules actives plus progressivement et sur une période prolongée. Leur action antibactérienne inhibe la croissance de bactéries non pathogènes sur le long terme et prolonge la durée de conservation des aliments. L'utilisation simultanée de cyclodextrines et de MFC élargit le domaine d'application de ce nouveau matériau, donnant lieu à des résultats très prometteurs.

Cette thèse, qui a été préparée au Laboratoire LGP2 (sous la direction de Julien Bras, Maître de Conférences, et d'Isabelle Desloges, Ingénieur de Recherche, de Grenoble INP-Pagora), favorise le développement de nouvelles applications à haute valeur ajoutée à base de microfibrilles de cellulose pour des systèmes de libération contrôlée dans l'emballage actif ou encore le secteur médical.

Source: ED (http://goo.gl/Aeyq7N)