mercredi 1 août 2012

Paysans voyous, agroterrorisme et cancers


L’agrochimie est une agriculture armée, militarisée, qui utilise des engins lourds et redoutables, qui bombardent le sol de tout un arsenal de produits toxiques. Comme nous sommes en état de paix, les gens qui la pratiquent ne sont pas des militaires, mais des terroristes.


L'agriculture et de sa logique de mort...

« J'ai autrefois craché le sang à la suite de traitements chimiques avec lesquels j'empoisonnais moi-même les autres… Tout le monde sait que les produits chimiques sont cancérigènes. » 30 juillet 1972, 20 h, première chaîne de télévision, le présentateur Philippe Gildas relate le congrès international de la défense de la Nature, tenu à Fleurance (Gers), dont le maire était alors l'illustre Maurice Mességué.

Chaque jour, chaque fois que vous ingérez un aliment, avalez une boisson, vous risquez de contracter un cancer. L'agriculture et son complice capitaliste l'agro-alimentaire nous tuent à petit feu. C'est probablement le plus grand scandale du troisième millénaire.

L'agriculture occidentale moderne, maquée par les gangsters de l’agrotoxique, est un mode cultural agressif et offensif produisant des aliments-poisons. Imposée par la désinformation, protégée par une tenace loi du silence, usant du mensonge et de la langue de bois quand il s’agit de communiquer, l’agrochimie est une agriculture armée, militarisée, qui utilise des engins lourds et redoutables, qui bombardent le sol de tout un arsenal de produits toxiques. Comme nous sommes en état de paix, les gens qui la pratiquent ne sont pas des militaires, mais des terroristes. Ils usent consciemment mais secrètement de substances mortifères à l’encontre de la population civile que sont les consommateurs, littéralement pris en otages dans un climat d’insécurité alimentaire, jusque sous l'abject chantage des bouches à nourrir.

Les acteurs de ce massacre qui périssent « sur le front » sont ni plus ni moins des kamikazes. Leurs habits de protection étanche, avec masque intégral et cagoule, mi-pompier, mi-cosmonaute, prêche pathétiquement en faveur d’un tel point de vue. L’action est parfois digne du scénario d’un film d’horreur comme Terminator. Elle se déroule sur des champs de la mort, toutes terres rendues abiotiques et déshéritées de leur biodiversité occise. Pratiquant la politique de la terre brûlée afin de rendre le monde dépendant d’un cartel d’industriels chimiques et de semenciers malfaiteurs, vue ainsi l’agriculture moderne exercerait donc un terrorisme d’état. Il y a plus de lucidité que d’exagération dans une telle description.


Il n’y a pas un paysan sur cent qui respecte la Nature et son travail. Notre santé, le sol, les eaux, les plantes, les animaux, l’atmosphère, les écosystèmes, les paysages, la vie sauvage…, tout y passe dans leur jeu de massacre.

C'est à l’immense majorité des paysans, éleveurs, producteurs de lait et de viande que les animaux domestiques et « comestibles » doivent leur grande misère, et ce, depuis la nuit des temps ? Ce sont aussi ces mêmes paysans, agriculteurs, viticulteurs, maraîchers, qui cultivent de connivence avec les industries chimiques et semencières, qui nous contaminent en nous causant mille malaises et de plus en plus de cancers dont vont gravement souffrir les générations futures. Le monde agricole est ainsi devenu l’ennemi public nº 1 de notre santé et de l’avenir de la planète. Avec 90% des terres fertiles irréversiblement dégradées et polluées, l'agriculture, qu'elle soit paysanne ou productiviste, représente désormais le premier agresseur de la biosphèr:

Dénonçons fermement l’agriculture mercenaire des industries chimiques et les méthodes scandaleuses du paysan bourreau des animaux, divulguons toutes les informations disponibles contre les pratiques spécistes et pesticidaires de cette agriculture pervertie et terroriste : maltraitance animale, toxicité des produits et lent empoisonnement chimique des consommateurs pris pour des cobayes, détérioration de la qualité biologique des sols et d’une manière générale la gestion irrespectueuse et sans principe de précaution de l’agroproductivisme.

FNSEA ou Confédération Paysanne : dans le même sac !

Source: http://goo.gl/Sahsd

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