mercredi 22 août 2012

Transport de denrées : les températures contrôlées


Ne pas rompre la chaîne du froid : c’est l’objectif des contrôles réalisés hier auprès de restaurateurs venus s’approvisionner chez un grossiste de Villebarou.
Des agents de la DPCSPP ont procédé à des contrôles auprès de restaurateurs venus s'approvisionner dans ce magasin de ventes en gros de produits alimentaires.
Des agents de la DPCSPP ont procédé à des contrôles auprès de restaurateurs venus s'approvisionner dans ce magasin de ventes en gros de produits alimentaires.
En ce mardi matin, les restaurateurs et pizzaïolos ambulants se succèdent chez Promocash, à Villebarou. Ils sont venus s'approvisionner dans ce magasin de ventes en gros de produits alimentaires. Sur le parking, deux agents appartenant au service vétérinaire rattaché au ministère de l'Agriculture et deux personnes de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes procèdent à des contrôles inopinés de températures de transport de denrées alimentaires. Cette restauratrice de Blois vient d'acheter du jambon, des tomates cerise, des rillons qu'elle a rangés dans sa glacière. L'un des agents vérifie la température à l'intérieur et délivre en même temps quelques conseils : « Quand vous partez de chez vous, le mieux c'est de mettre les pains de glace dans la glacière afin de la refroidir, pour ne pas avoir de problème de choc thermique à l'arrivée. Et quand vous rangez vos denrées, mettez-les entre deux plaques eutectiques (*). » Le thermomètre descend, son véhicule est jugé propre, la professionnelle pourra tranquillement repartir.
Procès-verbal pour non-conformité
Un peu plus loin, c'est un restaurateur de la Vallée du Cher qui subit aussi le contrôle. Il montre ses cartons dans lesquels il a mis des produits frais et des blocs de froid. « Ce n'est pas conforme, surtout au vu de la distance qu'il doit parcourir pour rentrer à son établissement. Dans les cartons, la température relevée est de 16 °C malgré les pains de glace. A notre demande, il est allé acheter dans le magasin des sacs-glacières »,expliquent les agents. Suite à cette non-conformité, un procès-verbal va être rédigé. Le rapport sera envoyé au procureur qui jugera de la suite à donner. Il risque une amende de cinquième classe de 1.500 € ou il sera convoqué pour un rappel à l'ordre. Les acteurs des différentes filières alimentaires doivent respecter les températures fixées par la réglementation ou celles fixées par le conditionneur prescrites lors de la fabrication, du stockage, du transport et de la distribution. De son côté, le consommateur se doit également de prendre le maximum de précautions pour ne pas interrompre la chaîne du froid. Les températures maximales les plus répandues sont – 18 °C pour les surgelés et les glaces ; + 2 °C pour la viande hachée et les produits de la mer frais ou les crustacés cuits ; + 4 °C pour les autres denrées très périssables. La date limite de consommation d'un produit tient compte de cette température : une élévation de la température de conservation d'une denrée non stabilisée entraîne un dévelop- pement des micro-organismes dont certains sont préjudiciables à la santé du consommateur ou accélère des phénomènes de dégradation.
Les professionnels contrôlés se sont pliés aux demandes des agents, appréciant même pour certains d'avoir des informations complémentaires pour un transport optimum.
 (*) Accumulateurs de froid

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