lundi 1 octobre 2012

Auchan et Carrefour ont aidé à financer l'étude sur les OGM


La grande distribution a joué un rôle dans la publication de l'étude choc sur l'effet des OGM. Auchan a directement participé à l'investissement et Carrefour a siégé au conseil d'administration du gestionnaire des fonds. 
Auchan et Carrefour ont aidé à financer l'étude sur les OGM
OGM - Auchan a participé au financement de l'étude sur la toxicité des OGM et Carrefour a siégé au conseil d'administration du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique, gestionnaire des fonds.
DR/ CRIIGEN
Qui donc a bien pu financer l'étude qui fait peur? Auchan a versé des fonds pour payer l'étude sur la toxicité des OGM publiée cette semaine. Et son concurrent,Carrefour , a siégé entre 2000 et 2010 au conseil d'administration du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen), gestionnaire des fonds, ont annoncé vendredi les distributeurs.  
"Comme beaucoup d'entreprises du secteur agroalimentaire en général, nous avons soutenu financièrement cette étude, afin de contribuer à la réflexion scientifique sur l'alimentation", a indiqué un porte-parole d'Auchan. De son côté, Carrefour a fait partie du conseil d'administration du Criigen de 2000 à 2010, afin de "participer au financement de recherches sur l'alimentation", et notamment sur les conséquences des OGM sur la santé , selon une porte-parole qui a précisé que le financement ne portait pas spécifiquement sur l'étude choc du professeur Séralini. 

"Les scientifiques ont mené leur étude en toute objectivité"

L'étude a coûté plus de 3 millions d'euros, financés notamment par les fondations Ceres et la Fondation Charles Leopold Meyer pour le progrès pour l'homme. Les fonds ont été gérés par le Criigen, "indépendant des compagnies de biotechnologies" et dont le professeur Séralini préside le conseil scientifique.  
L'étude s'accompagne d'un livre Tous cobayes, à paraître le 26 septembre et dont le Nouvel Obs publie des extraits sur son site. Le professeur Séralini y explique la participation de la grande distribution aux recherches. Selon lui, après la loi de 1998 relative à la responsabilité des produits défectueux, "le vendeur ou tout autre fournisseur professionnel est rendu responsable (...), au même titre que le producteur" si un produit s'avère nocif, ce qui a contraint les distributeurs à "veiller à la sécurité sanitaire de leurs marchandises [...] C'est à partir de là que la grande distribution a commencé à se montrer attentive à la qualité des produits qu'elle commercialisait et à communiquer sur ce choix." Pour le financement de l'étude, il précise qu'il y a eu "un cloisonnement net entre les scientifiques, qui menaient cette expérience dans le respect d'une éthique de l'indépendance et de l'objectivité, et les associations qui la subventionnaient", afin d'"éviter tout rapprochement disqualifiant avec les méthodes des industriels". 
Source: L'Express (http://goo.gl/jCeLZ)

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