mardi 16 octobre 2012

10 trucs et astuces pour ne pas manger d'OGM


Alors que l'étude du Pr Séralini concernant la toxicité potentielle du maïs OGM NK603 a jeté un véritable pavé dans la marre des biotechnologies, les consommateurs redoublent de méfiance vis-à-vis des OGM.
Rappel : En France, un moratoire activé en 2008, interdit la culture d'OGM dans les champs, sauf pour motifs d'expérimentation. En Europe, deux cultures OGM sont autorisées : le maïs MON 810 et la pomme de terre Amflora.
Néanmoins, certains OGM sont autorisés à l'importation et présents dans les rayons des grandes surfaces. Le seul OGM autorisé à la consommation en tant que tel est le maïs doux. Mais plusieurs ingrédients dérivés d'OGM sont également présents dans les rayons.
1) Privilégier les magasins connus pour leur éthique ainsi que les produits labellisés bio, puisque le cahier des charges AB garantit qu'ils ne contiennent pas d'OGM . Une affirmation qui a aussi ses limites puisqu'il est difficile de s'assurer de l'absence de traces OGM lorsque le produit provient de l'étranger, ou qu'il a été cultivé en région frontalière (possible contaminations entre les parcelles cultivées).

2) Guetter la mention "Sans OGM", obligatoire sur les produits ayant un équivalent OGM depuis 1er juillet 2012. Il s'agit d'un logo vert rond avec la mention " nourri sans OGM " pour les viandes, ou tout simplement " sans OGM " pour les autres produits. Attention, en-dessous de 0,9 % de présence d'OGM, cela n'est pas indiqué.
3) Consulter et imprimer le guide des produits avec ou sans OGM développé par Greenpeace , ou télécharger l'application sur votre smartphone. Un code couleur simple vous donne une idée claire des marques ou types de produits à boycotter.
4) Eviter les plats préparés. C'est du bon sens : plus il présente d'ingrédients, plus il sera difficile de tracer les ingrédients d'origine OGM.
5) Etre particulièrement vigilant pour la viande et les produits laitiers. En effet, encore beaucoup de produits sont issus d'animaux nourris avec des OGM. Ils entrent ainsi dans notre alimentation à notre insu. Pour éviter cet écueil, se référer aux points 1,2 et 3.

6) Pour les boîtes de conserves ou bocaux, la vigilance s'impose. Depuis 1997, la règlementation européenne exige que tout produit contenant des OGM le signale clairement sur son emballage, au-delà d'un seuil de 0,9 %. Généralement il s'agit de la mention " issu de maïs génétiquement modifié ", mais elle plus ou moins bien placée selon le produit.
7) Pour les produits frais au détail, parce que vous êtes anti-OGM et consomma'cteur, il s'agit surtout de privilégier le made in France, voir l'ultra-local. Mais quoiqu'il en soit, votre vigilance doit surtout se concentrer sur le soja, la betterave sucrière, le maïs et le colza, qui sont les 4 OGM les plus cultivés dans le monde. À noter que les pousses dites de soja sont en réalité des pousses de haricot mungo qui n'ont rien à voir avec le soja utilisé par l'industrie agro-alimentaire.
8) Au restaurant, éviter les plats contenant les produits cités dans le point 7 (le soja, la betterave sucrière, le maïs et le colza) ou leurs dérivés (ex : farine). Il est bien difficile de suivre un tel conseil à la lettre (on pense à la difficulté de contrôler l'origine de l'huile utilisée), mais les plus soucieux s'accommodent d'une telle diète en étant plus scrupuleux sur le choix de l'établissement.
9) En voyage, bien s'informer sur la législation en place et sur l'état des cultures OGM dans le pays de destination. A titre indicatif : Aux Etats-Unis, 80% de la nourriture américaine non bio contient des OGM. Autant dire que la chasse aux OGM est un véritable parcours du combattant en terres inconnues. Pour en savoir plus sur les différences de législation, rendez-vous sur le site Infogm .
10) Œuvrer par le biais de l'associatif en faveur d'un étiquetage "sans OGM" généralisé à tous les produits commercialisés, qu'ils soient d'origine animale, végétale, en conserve, en emballage cartonné, etc. Le développement et la meilleure visibilité de l'étiquetage semble plus que jamais une nécessité.
Source: BioAddict (http://goo.gl/v6uSO)

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