Les pertes sont avérées tant au niveau de la production que lors de la phase de transport, de distribution, notamment dans les supermarchés, et, en bout de course, chez le consommateur.
Selon des estimations de l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), la plus grande partie de la perte, 20%, est enregistrée au niveau de la production des fruits et légumes.
La perte est de l'ordre de 5,5% lors de la récolte et de 7,5% dans les rayons des supermarchés. La part de responsabilité du consommateur final dans ce gaspi est évaluée à 13%.
Des chercheurs des universités de Gand et de Wageningen, associés au projet "Veg-i-Trade", ont mis au moins des modèles statistiques visant à prévenir ces pertes au sein de la chaîne des fruits et légumes.
"Ces modèles peuvent être utilisés pour améliorer la planification et la logistique chez les producteurs, les transporteurs et au sein de la distribution alimentaire", souligne le professeur Mieke Uyttendaele, coordinatrice de cette équipe.
Les consommateurs, via des sites, sont également appelés à adopter un meilleur comportement d'achat des fruits et légumes, en fonction des saisons par exemple, en achetant des quantités plus adaptées à leurs réels besoins et en utilisant les restes.
Car tout n'est pas perdu chez le légume que certains pourraient qualifier d'imprésentable : il peut trouver un deuxième souffle sous la forme d'une soupe. Et le fruit devenu prétendument défendu (à la consommation), peut, c'est une tradition, se réincarner dans une confiture, ou, dans des circonstances plus rares, être incinéré pour produire de l'énergie.
Source: RTBF (http://goo.gl/DF4mK)
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